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J'ai dû louper un épisode... - Page 54

  • Aligre FM, La radio !

    Oui oui, j'exagère un peu.... ce n'est pas LA radio, la seule, l'unique à écouter, mais.....

    Pour ceux qui auraient loupé des épisodes, la Pascale qui écrit ici a été animatrice sur Aligre ( http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm)... et voilà-t-'y pas que je repère que Michel, dans Voix contre Oreille animé par Florence Mathon, invite ceux que j'avais repérés et que j'aurais interviewé si j'avais continué... le professeur Grimadi en est un exemple.... On peut retrouver son interview là http://autrement.blogspirit.com/, et puis on peut même retrouver Gus Massiah...

    Bon et puis hop !!! on peut être une littéraire officiellement, s'intéresser à l'économie et à la politique, mais ne pas non plus mépriser les sciences.... A Aligre, on trouve une superbe émission sur les sciences, Recherches en cours. Leur site est là : http://www.rechercheencours.fr/REC/Podcast/Podcast.html. Je vous conseille d'écouter leurs émissions !!!

    La page d'Aligre consacrée aux sites des émissions est là http://www.aligrefm.org/pages/emissions.php, et pour les heureux parisiens, je vous rapelle qu'Aligre, c'est 93.1 sur la bande FM, le matin et le soir à partir de 17h!! Bonne écoute !

  • Dans le secret des licenciements, Jeudi 10 Février, France 2, 22h35

    C'est un documentaire de Jacques Cotta, un ancien invité de Des Sous, et un journaliste qui a toute l'estime de Pascale. C'est une bonne raison de le regarder, non, ce documentaire !

    Oui, certes.... mais on peut aussi avoir envie de le regarder après avoir lu la "note d'intention" qu'a publiée Jacques Cotta sur son site : http://la-sociale.viabloga.com/news/dans-le-secret-des-licenciements

     

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    Depuis l’éclatement de la crise, des centaines de milliards ont été déversées pour sauver le système financier. Le corollaire était alors exposé en toute simplicité : en sauvant les banques, les pouvoirs publics sauveraient les entreprises et donc l’emploi… Aujourd’hui les banques ont bien été momentanément sauvées. La spéculation est repartie. Mais les emplois ont massivement été liquidés.
     
    Toutes les couches de la population active sont visées, toutes les professions, tous les âges. Intérimaires, CDD, vacataires, ouvriers, cadres... Les « Vieux » que la politique à l’œuvre voudrait voir travailler plus longtemps sont rejetés au chômage. Les « Jeunes » explosent le triste record des catégories sacrifiées. Un sur quatre en effet ne trouve aucun débouché sur le marché du travail. Au total, durant la seule année 2009, plus de 500 000 travailleurs ont perdu leur travail. Les chiffres à venir, pour 2010 et 2011 laissent présager le pire. Les plans sociaux en effet se succèdent, tout autant dans l’industrie que dans les services. La crise du capitalisme que certains voulaient voir humanisé, ou encore régulé, bât son plein.
     
    Isabelle, Françoise, Marie, Joël, Amide, Mustapha, Henri et tous les autres simplement victimes de la crise ?
     
    La crise, la crise encore et toujours. Mais de quelle crise s’agit-il ? Derrière les chiffres se trouvent des drames humains. Et derrière cette réalité humaine se trouve un système organisé. Certains en pâtissent, d’autres en tirent profit. Les personnages que nous avons rencontrés -ouvriers, patrons, actionnaires- mettent à nue, chacun à leur manière, les mécanismes à l’œuvre. Dans l’industrie, à Continental par exemple, dans le département des Yvelines, où en quelques années les effectifs sont passés de plus de 1500 à moins de 400 ; ou dans les services que les grands groupes ont souvent externalisé, comme à Teleperformance par exemple, entreprise devenue un mastodonte mondial dans le domaine de la téléphonie, qui liquide aujourd’hui centres d’appel et plus de 800 emplois en France. 
     
    Quelle est la situation exacte de ces entreprises qui ferment ? Incapable de maintenir l’emploi, ou au contraire bénéficiaires, mais insuffisamment au goût de leur direction et de leurs actionnaires ? Une telle situation qui condamne l’homme au nom des profits à réaliser est-elle tolérable ? Peut-on accepter que les emplois soient liquidés ici et que les entreprises soient délocalisées de l’autre côté de la méditerranée où sont embauchés des ouvriers sous-payés? Qu’en disent responsables d’une part, travailleurs licenciés ou menacés de l’autre ? Quel avenir pour ceux que nous avons rencontrés ? Emploi ou assistance ? Travail ou aide momentanée ? Comment comprendre la revendication syndicale pour « des primes de départ plus élevées », et non tout simplement pour « le maintien du boulot sur place », notamment dans les entreprises bénéficiaires ? Que penser d’une organisation politique et sociale qui produit de telles situations ? Ce sont ces questions notamment qui sont traitées dans ce documentaire en donnant la parole aux principaux concernés…"
    Moi, parfois, j'ose dire que je voudrais être journaliste, une vraie, avec une carte de presse... oui, mais une journaliste comme Jacques Cotta, qui porte son regard là où il faut le poser....
     
  • Denis Robert et l'affaire Clearstream 1 : le journaliste est blanchi !

    Je relaie l'information parce que je ne suis pas sûre qu'elle fera les gros titres. La Cour de cassation a annulé trois condamnations en appel du journaliste Denis Robert, poursuivi par la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream qu’il accusait d’avoir blanchi de l’argent sale.

    La suite est là : http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-02-05-affaire-clearstream-la-cour-de-cassation-rend-justice-a-denis-robert-513703-9-11.html

    Denis Robert, je l'avais rencontré pour Des Sous en Juin 2006. Vous pouvez le retrouver ci-dessous:


    podcast

    Et si j'étais vous, j'écouterais aussi les deux interviews que j'avais faite de Christian Chavagneux, d'Alternatives économiques. Le thème? Les paradis fiscaux! Et il était très clair sur leur importance dans le capitalisme actuel...


    podcast
    et
    podcast

    Bonne lecture et bonne écoute !

  • Le Parti Socialiste saura-t-il mettre, par des propositions crédibles, un coup de frein à l'irrésistible ascension de Marine le Pen?

    J'aimerais bien que le parti Socialiste ne soit pas le parti prééminent à Gauche, mais c'est malheureusement le cas( et il faut compter avec les médias qui torpilleront systématiquement Mélenchon pour qu'il n'en soit pas autrement...).

    Dès lors l'enjeu est simple ( et je le dis aussi pour Pierre R. s'il me lit): si le PS ne propose pas une "régulation" du capitalisme crédible ( donc qui ne passe pas par le fait d'attendre que l'UE soit l'inverse de ce qu'elle est ou qu'un accord international se mette en place), ou dit autrement si le PS ne propose pas des mesures crédibles permettant de sortir du libre-échange, alors le PS sera balayé et Marine Le Pen triomphera... 2002 le retour ! Parce que les gens entendront de ce que dit Marine Le Pen, c'est son discours portant sur la mondialisation et la nécessité d'y mettre un frein.

    Et cela me désespère. Parce que non, Marie, chère commentatrice de ce blog, on ne peut pas voter pour Marine Le Pen. Parce qu'elle n'est que la figure prééminente d'un parti qui lui préexistait, d'une structure qui a une histoire, et que, quand bien même mettrait-elle en avant des thématiques qui semblent séduisantes, on ne peut tout de même pas oublier ce qu'est son parti et les propos nauséabonds que l'on peut y entendre. Dans le programme du Fn, on trouve quand même ça ( la partie économie est en refonte...):

    "- Inscrire dans le préambule de la Constitution le principe de préférence nationale.
    - Inscrire dans le préambule de la Constitution le devoir de mémoire vis-à-vis des civils et militaires morts pour la défense de l’ancien Empire Français, afin de garantir la solidarité de la Nation à tous les Français rapatriés, quelle que soit leur race ou leur religion."

    Oui, je pense qu'il faut mettre en place des formes de protectionnisme, mais certainement pas avec les sous-jacents que porte le protectionnisme façon FN. On peut proposer des formes de protectionnisme coopératif ( voir les émissions faites par moi dans le temps avec Jacques Sapir par exemple, ou Jacques Nikonoff sur la Charte de la Havane).

    Pour moi, le problème est donc de réussir à savoir comment porter le débat sur la fin du libre-échange sur la place publique pour ne pas le laisser à Marine Le Pen. Hakim El Karoui, en son temps, avait dit que celui qui prônerait des formes de protectionnisme emporterait la mise. M. Sarkozy ,en 2007, avait laissé entendre dans des discours écrits pas Henri Guaino qu'il irait dans cette direction ( évidemment, il mentait - ou du moins s'est-il bien servi de la veine gaulliste de Guaino, à l'époque...): les français ne sont pas sourds, ils entendent et espèrent.

    Or, si seule Marine Le Pen fait espérer, les gens voteront pour elle, au-delà même de la prévention qu'ils pourraient avoir contre un parti dont il est évident qu'il est xénophobe - aussi parce qu'ils disjoignent ce qu'est la nature du FN de la personne de Marine LP.Bien sûr, au second tour, il y aura un sursaut républicain... et si Sarkozy est là aussi au deuxième tour, il sera réélu...

    Les positionnements du PS ne me sont pas donc indifférents, même si je ne suis pas soutien de ce parti. Sa tendance à compter pour assurer - croit-il - son succès aux Présidentielles sur un rejet de M. Sarkozy sans prôner de mesures crédibles susceptibles de créer les conditions du plein-emploi, de la réindustrailisation de la France et de politiques progressistes est délétère et fait le lit du FN. En cela, j'ai validité à lui demander raison, comme tout français - et cela ne passera pas par de saugrenues primaires, sorte de Loftstory, bal des égos et des coups bas.

    J'attends donc des réponses du PS sur les moyens qu'il compte mettre en place pour assurer toutes les jolies choses qu'il nous promet ... dans le cadre du Traité de Lisbonne et d'une économie ouverte aux quatre vents propice, dit-on, à "une concurrence libre et non faussée". Chiffres en mains, Traité de Lisbonne en mains !

  • Pascale serait de droite... et ça la contrarie...

    Bah crotte alors !!! Sur la dernière note, le débat s'est engagé dans les commentaires sur le fait de savoir si le clivage gauche-droite était pertinent ou pas... Bon, Pascale, elle, elle pense que c'est un clivage pertinent, juste au moins parce que sentimentalement elle le sent en elle, mais on ne va pas s'étaler sur le sujet....

    Mais....qu'un membre éminent du PS qui a mis un commentaire- ce dont elle est honorée, parce qu'elle sait d'où il parle au PS- laisse entendre que le fait d'être souverainiste ( assimilé dans le commentaire à "nationaliste"...) est un marqueur de droite, ça, ça lui tord les tripes....

    Voui voui voui...."Souverainiste"... c'est vrai qu'on est bien embêté avec ce mot.... n'empêche.... Si "souverainiste" suppose le fait qu'il semble important à la personne qui s'en revendique de soutenir qu'en dernier ressort la souveraineté populaire est l'élément déterminant de la démocratie, je m'en renvendique. Si par souveraineté populaire on entend le fait que le peuple doit être souverain, que toute décision doit donc découler de son pouvoir, je m'en renvendique. Si par cela, on entend que le peuple ne saurait se soumettre au pouvoir d'élites prétendument éclairées, que le débat démocratique doit simplement exister sur toute question et ne pas être confiné à des instances non-élues ( Union européenne, OMC, G20) où prévaut la négociation de type diplomatiq ue, je m'en revendique.  Si être souverainiste, c'est simplement  en fait réclamer ne serait-ce que leséléments primodiaux de la démocratie ( souveraineté du peuple, libération d'un pouvoir oligarchique, logos et agora, autrement dit organisation d'un débat réellement démocratique), alors je suis souverainiste. Si être souverainiste, c'est penser que le cadre d'expression de la démocratie, c'est la Nation, je suis souvenrainiste - mais que ceux qui récusent ce mot m'expliquent les modalités d'organisation d'une démocratie réelle ( qui suppose logos et agora) dans un cadre supra-national, je veux bien apprendre... Souverainiste... et pas nationaliste! Patriote sans doute, même si la notion peut sembler obsolète... Et vraiment pas de droite- même si je puis avoir de l'estime pour certaines personnes de droite...

    Décidément, le PS n'aura donc rien appris de la crise qui a souligné plus que jamais le fait que la mondialisation ( qui est un construit et non un état de nature...) est antinomique avec la démocratie en ce qu'elle a transféré aux puissances d'argent le pouvoir de décision concernant l'organisation économique et sociale des différentes nations, crise qui a souligné aussi  le fait que dès lors la notion de démocratie était de facto obsolète et le restera tant que l'on n'aura pas fait rentrer dans leur lit - par la contrainte réglementaire- ces forces d'argent, et que le seul cadre qui le permettrait est la cadre national ( euh...vous avez vu que l'Union Européenne ou le G20 a pris des mesures de réglementations, vous? Les Etats-Unis, en tant que nation, eux, oui...).

    Le PS se prendra encore une raclée parce qu'il n'est justement pas souverainiste, parce qu'il conchie de facto la démocratie et la souveraineté populaire, parce qu'il croit toujours en un internationalisme mal compris et mal venu qui laisse libre cours aux forces d'argent, parce qu'en cela il obère toute possibilité de politiques de gauche, parce que dans ses positionnements irréalistes il insulte l'intelligence des citoyens qui ont une compréhension des enjeux internationaux plus élevée qu'il ne le pense...

    Et on me dit qu'en votant PS je n'aurai sans doute pas tout ce que je veux, mais que je n'aurai pas ce que je ne veux pas....Mais avec le Ps, j'ai déjà eu tout ce que je ne voulais pas ! L'ouverture du marché des capitaux, Maastricht, le Traité de Lisbonne voté grâce à une modification de la Constitution avalisée de fait par les socialistes, la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux permise par l'ouverture des frontières, Lamy en grand prêtre du libre-échange et DSK au FMI, entre autres, entre autres....

    Allez, je vous dis les choses.... C'est parce que je suis de Gauche que je suis souverainiste....ou mieux... c'est pour pouvoir me revendiquer de Gauche et de politiques sociales progressistes que je suis souverainiste. Mais si on me prouve que l'on peut mener des politiques de Gauche - et en particulier LA politique de Gauche qui me semble essentielle, une politique de plein-emploi - d'une part dans une économie ouverte et d'autre part dans le cadre européen tel qu'il est pour de vrai avec les rapports de force qui y existent pour de vrai comme diraient les gosses, je veux bien cesser de l'être. A vos claviers pour me convaincre !

     

     

  • "Une candidate pour la gauche: Martine Aubry" ???

    J'ai reçu dans ma boîte email un appel pour la candidature de Martine Aubry à la présidentielle. Cet appel est là: http://www.martine2012.net/. Oui, je suis bien d'accord, il faut couper court à la zizanie au PS, et Martine Aubry étant Première Secrétaire du PS, pourquoi pas elle... En tous les cas, évidemment elle plutôt que Strauss-Kahn, actuel directeur du FMI...

    Et oui, je suis d'accord avec les initiateurs de cet appel, "c'est sur la question sociale que se jouera 2012".

    Mais quand même... Moi qui ne suis personne, mais ai quand même été destinataire d'un message de l'un des initiateurs de cet appel, j'ai bien envie d'interpeler ceux-ci à mon tour....

    Vous dites: "L’augmentation des salaires et la fixation d’un revenu maximum, la réduction de la durée du travail, l’emploi, le droit à la retraite à 60 ans et à une protection sociale de qualité, de grands services publics pour la santé, l’école, les transports, le logement : tout cela doit être au coeur du  projet des socialistes si nous voulons chasser Sarkozy.

    Et moi je vous dis: "Voui, ça serait bien tout ça, mais on n'est plus au pays des Bisounours ! On ne croit plus à la faisabilité de tout cela, qui serait si bien, dans un pays ouvert aux quatre vents de la concurrence internationale - y compris avec des pays qui n'ont ni droit du travail ni Sécurité Sociale ! Alors nous, ce qu'on vous demande, ce n'est pas de faire des promesses que vous ne pourrez pas tenir, de faire briller nos yeux comme ceux des enfants devant le sapin de Noël alors même que vous savez que les cadeaux, on ne les aura pas! Ce qu'on vous demande, c'est de nous dire quelles régulations à la mondialisation vous comptez mettre en place, ou plus exactement quel coup de frein, par quel biais, et en faisant jouer quels rapports de forces! Inutile de nous dire que les réponses doivent être globales, mises en place d'emblée au niveau international (ou même européen) : nous ne sommes pas nés de la dernière pluie et nous savons que cela veut dire que rien ne sera fait. Et si décidément vous ne pouvez rien, pourquoi voter pour vous?

    C'est parce que vous n'apportez jamais de réponses à ces questions, que vous vous satisfaisez apparemment du diktat des marchés financiers, de la désindustralisation de la France et d'un chômage de masse dont vous vous obstinez à ne pas voir les causes  que vous vous prenez raclées sur raclées aux échéances nationales depuis des années - et que vous construisez votre future raclée de 2012, que Martine Aubry soit candidate ou pas.

    Face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, vous ne pouvez pas vous permettre d'être médiocres. Au travail !".

     

    Hum.... C'est vrai, parfois, je m'énerve.... Mais le coup du sirupeux tout doux, on nous l'avait déjà fait en 2005  dans un CD du PS de promotion du TCE qui déjà était une insulte à l'intelligence des citoyens.... Etre socialiste, c'est a minima espérer en l'intelligence de ses concitoyens, pas leur chanter des berceuses pour gosses !

    Pour mémoire:
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