Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

crise

  • Pinsolle/Lordon : pourquoi la crise permet-elle un approfondissement de la régression sociale?

    Frédéric LordonC'est fou, non?? Après la crise, c'est pire qu'avant! Enfin je veux dire que le système néolibéral s'est complètement décrédibilisé à l'occasion de la crise, la montée du FN ne peut pas ne pas interroger sur certains choix économiques qui lamine la "classe ouvrière" ( je fais bref!), et....on se croirait revenu dix ans en arrière, quand déjà on disait qu'il fallait baisser les salaires, les "charges", traquer les fainéants de chômeurs, réduire les prestations sociales ( plus de dix ans d'archives de Des Sous et J'ai dû montrent que ces attaques étaient déjà à l'ordre du jour il y a une décennie!).

    J'étais en train de me dire qu'il fallait que je trouve qui parle de cela, et je suis d'bord tombée sur un article de Laurent Pinsolle, http://www.gaullistelibre.com/2014/10/la-paradoxale-avancee-de-lagenda.html, puis à un article du blog de Mediapart de Chalouette qui me renvoyait ( merci !) à une interview de Frédéric Lordon de 2011 reprise par Olivier Berruyer dans son blog http://www.les-crises.fr.

    Je vous laisse lire les deux. Mais pour le texte de Lordon, Olivier Berruyer en a fait une belle mise en page en PDF qui permet de lire à tête reposée ( et sur une tablette, si on en a une...). Je pense qu'il faut que vous téléchargiez ce texte ( http://www.les-crises.fr/documents/2012/l-ecroulement-d-un-monde-lordon.pdf) pour le lire LENTEMENT, réponse par réponse.

    C'est ce que j'en dis !

  • Mars 2009 - Samir Amin: Dynamique du capitalisme en crise

    Samir_AminA l’époque, c’est un article de Marianne 2 qui avait attiré mon attention sur Samir Amin.Voici la version son non mise en version « radio » : elle devait accompagner une version video montée par un média plutôt important… qui a perdu la bande video…

    Les propos de Samir restent toujours dans mon esprit. Lui-même fait référence dans cette première partie de l’interview à François Morin, qui en 2006 tirait déjà la sonnette d’alarme dans Le nouveau mur de l’argent. Et puisque ce n’est pas l’actualité qui m’intéresse, mais la mise en cohérence des pensées, je pense qu’il faudrait que vous croisiez ce que dit Samir Amin avec ce qu’a écrit récemment Gaël Giraud dans Illusion financière ( cet économiste m’a promis une interview à la rentrée… à suivre…).

    En somme, lisez, croisez ces trois pensées, et Piketty en prime je pense. Il y a quelque chose à comprendre qui forme une cohérence…


    podcast

     

    Transcription en PDF là : http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/012_Samir_Amin_restauration_du_systeme_et_catastrophe_a_venir.pdf

    Son téléchargeable facilement sur http://jaidulouperunepisode.org/Interviews.htm , émission 12.

     

  • Laurent Pinsolle : 41 livres pour comprendre la crise.

    On aimerait que certains journalistes travaillent autant que Laurent Pinsolle... Car Laurent a lu et analysé 41 livres dont il nous a livré la teneur au fil de son blog dont je ne rappelerai jamais assez que c'est LE blog qu'il faut suivre ! (www.gaullistelibre.com/). On me dira que Laurent est proche de Nicolas Dupont-Aignan, et qu'il est quand même étonnant de trouver une telle référence sur un blog de Gauche...  Ouaif...en fait, je m'en fiche qu'on ne soit pas du même bord. J'aime les gens qui réfléchissent, mettent en relation, pensent droit, sont droits moralement parlant, et Laurent est de ceux-ci. J'ai, pour lui, la plus haute estime - et en plus de cela, c'est un gars simple et sympa !

    Ces 41 livres, Laurent Pinsolle en a fait la liste là :http://www.gaullistelibre.com/2012/10/41-livres-pour-mieux-comprendre-la-crise.html., avec les liens vers tous les papiers qu'il a faits.  Mais, par crainte que vous ne cliquiez pas...., je la mets en-dessous ( Laurent me pardonnera, j'espère...). Prenez le temps, regardez, lisez ! C'est un travail remarquable !!

     

    "41 livres pour mieux comprendre la crise

    Depuis quatre ans, j’ai publié de nombreux résumés de livres d’économie. Pour faciliter la recherche de ces notes, voici des liens vers l’ensemble de ces papiers :

     
    Les progressistes
     
    Frédéric Lordon
    -        « Jusqu’à quand » : partie 1 et partie 2
    -        « La crise de trop » : partie 1 et partie 2
    Jacques Sapir
    -        « Le nouveau 21ème siècle » : partie 1 et partie 2
    -        « La démondialisation » : partie 1 et partie 2
    -        « Faut-il sortir de l’euro ? » : partie 1 et partie 2
    Jacques Généreux
    -        « La dissociété » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « La grande régression » : partie 1 et partie 2
    Jean-Claude Michéa, « L’empire du moindre mal » : ici
    Emmanuel Todd, « Après la démocratie » : partie 1 et partie 2
    Paul Jorion :
    -        « L’implosion » : ici
    -        « La crise » : ici
    -        « Le capitalisme à l’agonie » : partie 1, partie 2 et partie 3
    Régis Debray, « L’éloge des frontières » : ici
    C.Landais, T.Piketty et E.Saez, « Pour une révolution fiscale » : partie 1 et partie 2
    Jean-Pierre Chevènement, « Sortir la France de l’impasse » : ici
     
    Les libéraux humanistes
     
    Maurice Allais, « La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance », partie 1, partie 2 et partie 3
    Jean-Luc Gréau :
    -        « La trahison des économistes » : ici
    -        « L’avenir du capitalisme » : partie 1 et partie 2
    Pierre-Noël Giraud, « Le commerce des promesses » : partie 1 et partie 2
    Patrick Artus, « Globalisation, le pire est à venir » : ici
    Gérard Lafay, « 12 clés pour sortir de la crise » : partie 1 et partie 2
    A-J. Holbecq et P. Derudder, « La dette publique, une affaire rentable » : partie 1 et partie 2
    Morad el Hattab et I. Silverschmidt, « La vérité sur la crise » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Morad el Hattab et P.Jumel, « Kriz. D’une crise à l’autre » : ici
    Christian Saint Etienne, « La fin de l’euro » : partie 1 et partie 2
    Jean-Jacques Rosa, « L’euro, comment s’en débarrasser » : ici
    Alain Cotta, « Sortir de l’euro ou mourir à petit feu » : ici
     
    Un autre regard
     
    Christophe Deloire et Christophe Dubois, « Circus Politicus », partie 1 et partie 2
    Philippe Coussedière, « L’éloge du populisme », partie 1 et partie 2
    Eric Juillot, « La déconstruction européenne », partie 1 et partie 2
    Eric Hazan, « LQR, la propagande au quotidien », ici
     
    Depuis l’étranger
     
    Paul Krugman :
    -        « L’Amérique que nous voulons » : partie 1 et partie 2
    -        « Pourquoi les crises reviennent toujours » : partie 1 et partie 2
    -        « Pour en finir dès maintenant avec la crise » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Joseph Stiglitz :
    -        « La Grande désillusion » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « Le triomphe de la cupidité » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « Le rapport Stiglitz » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    « Le prix des inégalités » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Robert Reich, « Supercapitalisme » : partie 1 et partie 2
    James Kenneth Galbraith, « La crise économique de 1929 » : partie 1, et partie 2
    Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, « Vers un nouveau capitalisme » : partie 1 et partie 2"
  • Sapir, Nikonoff, Gréau, et Dupont-Aignan

    "A l’occasion du sommet européen, Nicolas Dupont-Aignan a présenté, ce jeudi 28 juin 2012, un plan de secours alternatif pour l’Europe. Il a rasssemblé des économistes de renom et de sensibilités différentes. Et ensemble ils ont présenté leur plan pour sortir de la crise. Vous pouvez retrouver l’intégralité de ce plan alternatif dans le document PDF ci-joint « Démontons l’euro pour reconstruire les bases de la croissance et de l’emploi »."

    http://www.laplumeagratter.fr/2012/06/30/europe-nda-et-des-economistes-de-tous-bords-pour-un-plan-b/

    Moi, je pense que c'est quelque chose à suivre. Et puis ce sont 4 anciens invités de Des Sous...

  • Frédéric Lordon : leur dette, notre démocratie - transcription

    Vous vous souvenez peut-être de l'intervention très forte de Frédéric Lordon lors du colloque co-organisé par Attac et Médiapart... Eh bien Saadia m'en a envoyé la transcription ( merci à elle !) et elle est en-dessous  ( et là en PDF)


    "Leur dette, notre démocratie" : Frédéric Lordon

     

    Frédéric LORDON

    Leur dette, notre démocratie

     

    Conférence du 15 Janvier 2012 organisée par ATTAC et Médiapart

     

    Puisque les questions de cette table ronde sont posées carrément, j'ai pris le parti d'y répondre de même, c'est-à-dire sans circonlocutions inutiles. La question, c’est : « Quel remède à la crise démocratique européenne ? », ma réponse : « Le soulèvement ou la table rase par l'effondrement financier ».

     

    La démocratie représentative est morte...vive l'oligarchie autistique ?

     Ce sera l'un des deux en tout cas ; car la chose que par charité, nous persistons à appeler « démocratie représentative » est morte et bien morte, et ça fait un moment déjà : souvenez-vous de l’époque gratinée du Traite Constitutionnel Européen... Il apparaît aujourd’hui de plus en plus visiblement que nous vivons dans un régime politique assez spécial que nous pourrions qualifier d' « oligarchie autistique » et dans lequel il n'y a plus aucun mécanisme endogène de correction, plus aucune force de rappel entre gouvernés et gouvernants, et où presque tous les mécanismes de médiation et de représentation sont effondrés. Il faudrait parler des médiations médiatiques, syndicales et c’est évidemment la médiation proprement politique qui est en cause, à voir en tout cas le splendide deuxième tour qui s’annonce déjà et qui nous réserve dans le meilleur des cas l' équivalent fonctionnel radieux de la succession Papandreou par Papademos, Berlusconi par Monti, et Zapatero par Rajoy, et tout ce que vous voulez, c’est-à-dire le remplacement du même par le même. Et si d’aventure il y en a parmi vous qui auraient décelé dans le programme du candidat dit « socialiste » la moindre velléité de mise en cause sérieuse des structures de l’Europe néolibérale, surtout qu’il nous le fasse connaître...

    Lire la suite

  • Lordon dans les Inrocks...

    Oups...je suis en retard pour répondre aux commentaires.... mea culpa... mais si ce n'était que cela... je suis en retard sur tout...

    Mais j'ai quand même pris le temps de lire un petit Lordon !!! Non, ce n'est pas un oxymore, genre truc improbable...Je vous jure, pour une fois, Lordon a fait concis...C'est là  http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/74705/date/2012-01-01/article/2011-vu-par-frederic-lordon-les-ingredients-du-desastre/

    Je vous le colle en-dessous :

    "Voué à se perdre dans la prolifération des événements de première grandeur, comme seules les crises historiques en réservent, l'exercice de la rétrospective économique a tout d'une gageure. Si vraiment il fallait donner une cohérence à l'année 2011, il est possible que, d'abord entendu en son sens étymologique, et puis peut-être en son sens ordinaire, ce soit le mot d'apocalypse qui, appliqué à la construction européenne, convienne le mieux. L'apocalypse, c'est la révélation, et ce que l'année 2011 aura révélé, visibles sans doute depuis longtemps mais à qui avait au moins le désir de voir, ce sont les irréparables tares de la monnaie européenne, désormais mises en pleine lumière, accablantes, incontestables aux yeux mêmes des plus bornés soutiens de "L'Europe", ce générique qui n'a jamais eu de sens sinon celui de rejeter dans l'enfer "nationaliste" des "anti-Européens" tous ceux qui avaient à redire, non pas à l'Europe, mais à cette Europe.

    D'impasses intellectuelles aux conséquences matérielles

    Il aura donc fallu l'extrémité de cette crise pour faire apparaître que toute la construction de l'euro a reposé - par négation calculée ou par franche bêtise ? on ne le saura pas - sur l'ignorance crasse de la souveraineté comme principe fondamental de la grammaire politique moderne - où l'on aperçoit que des impasses intellectuelles peuvent emporter de terribles conséquences matérielles. De toutes les atteintes que ce principe aura eu à subir, la pire sans doute aura tenu au choix de remettre délibérément la surveillance et la normalisation des politiques économiques aux marchés de capitaux, agencement expressément voulu par l'Allemagne, soupçonnant, en l'absence de tout mécanisme institutionnel capable de les rendre exécutoires, que les règles des traités (et du pacte de stabilité) ne vaudraient rapidement pas beaucoup plus qu'un "chiffon de papier".     ( note de Pascale : pour mieux comprendre la position de l'Allemagne, je pense que ça vaudrait le coup de réécouter l'interview que j'avais faite de Christian Laval dans laquelle il évoquait l'ordolibéralisme: c'est là : http://www.jaidulouperunepisode.org/006_Laval_toutes_les_interviews.htm)

    Lire la suite