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Frédéric Viale : pourquoi l’échelon national peut-il être un cadre pertinent de lutte?

L’offensive libre-échangiste bat son plein : TAFTA ( le traité de libre-échange en cours de négociation entre les USA et l’UE) et CETA ( UE / Canada), avancent lentement, mais sûrement. Quels liens entre cette offensive et les régressions sociales observables en Europe? Et surtout, que faire? Attendre une conjonction des luttes au niveau européen?  Les victoires conjointes d’une Syriza, d’un Podemos, et d’autres partis réellement progressistes ailleurs?

C’est à ces questions que répond Frédéric Viale, auteur du Manifeste contre les accords transatlantiques, édité aux Editions Erick Bonnier.

Son MP3 à télécharger et transcription en cliquant sur les icônes ci-dessous :

Mai 2015 Frédéric Viale
  • Pourquoi la Nation peut être un cadre pertinent de lutte?

VIDEO en-dessous


Frederic_Viale_pourquoi_la_Nation_est_un_cadre... par pascale-fourier

Commentaires

  • Merci Pascale pour cette interview passionnante, et content que tu reprennes un peu du service, tu nous as manqué !

    Concernant le propos de Frédéric Viale, je suis bien d'accord avec lui.
    Si l'internationale des riches existe bel et bien, l'internationale des classes laborieuses n'est qu'un songe sans réalité concrète. D'autant plus que les riches verrouillent les échanges d'info entre les différents peuples (via les médias qu'ils achètent) et bloquent ainsi les luttes internationales (qui est au courant des luttes actuelles en Lettonie, en Slovaquie, etc. ? Quel média de masse relaie le quotidien des Grecques, alors que ce sera peut être notre quotidien dans 3 ou 4 ans ?)
    La nation est bien le meilleur cadre pour organiser les luttes, avancer et montrer ensuite l'exemple.

    Du coup, je ne vois aucun intérêt à "refonder" ensuite l'Europe, comme le propose Frédéric Viale. Pourquoi donc devrions nous nous replonger dans une nouvelle Europe lorsque celle ci aura (enfin) explosée ? Je n'en vois vraiment pas l'intérêt. Par goût de la camisole ? Pour avoir le plaisir de se faire avoir une nouvelle fois par des décideurs inaccessibles ?...

    Frédéric Viale nous parle d'une "Europe historiquement cohérente" et qu'il faudrait donc refonder. Franchement, je pense que l'"Europe historiquement cohérente" est une idée de "bobo" et que le français de base ne voit pas du tout les choses comme çà. Que sait il du Letton ? du Slovène ? du Bulgare ? Quelle histoire commune avons nous avec ces gens ? Aucune, et ce n'est pas une opinion mais une réalité ! C'est pas grave mais c'est comme çà. Franchement, nous Français avons une histoire bien plus commune avec le Maghreb, l'Afrique de l'Ouest, ou même l'Asie du sud-est, qu'avec l'Estonie ou la Finlande, non ? Est ce que nous imaginons pour autant de faire une "Europe" avec le Vietnam, le Cameroun, ou Madagascar ?

    L’Europe est inutile aux peuples, et même néfaste, c'est sa raison d'être. Elle ne sert qu'à accentuer la lutte des classes au profit de ceux dont l'internationale fonctionne parfaitement : les riches. Elle ne sert qu'à ôter de la souveraineté aux peuples qui n'en a déjà pas beaucoup.

    Aucun des peuples qui composent l'Europe n'a eu l'idée première de fonder l'Europe, tout simplement parce qu'ils n'en voyaient pas l'intérêt, qu'ils n'en avaient pas besoin. Cette idée est venue de l'oligarchie qui a rapidement compris l'intérêt qu'il y avait à éloigner les centres de décisions des peuples en fondant une "Europe"... CQFD.

  • Coucou, Luc !!

    Merci de ton message ! Ca me fait toujours plaisir de te lire.

    Je suis d'accord avec toi sur tout !!.... Coopérer sur des projets ( comme ça a été le cas pour Airbus), oui, refonder une nouvelle camisole, non...

    les choses avancent, mais si lentement.... et puis il y a le FN en embuscade, et bien peu de monde pour s'opposer intelligemment à ce parti ( sans couper tout débat sur la sortie de l'euro/UE et le protectionnisme...). J'attends que les choses avancent, pour ne pas servir la soupe au FN par mes interviews....., mais c'est lent..........

    J'ai lu que Mélenchon se refusait au disalogue avec Chevènement, qui voulait ouvrir le débat jusqu'à Dupont-Aignan. J'aimerais bien connaitre ses raisons....

    Bel été à toi ! Bises !!

    Pascale

  • Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
    Conséquences :
    – il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
    – la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
    – la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
    – la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
    – les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
    – Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
    – samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015 :

    Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.

    http://www.romandie.com/news/Grece–Tsipras-annonce-un-referendum-pour-le-dimanche-5-juillet/606633.rom

  • Le retour de l'Histoire.

    Dimanche 28 juin 2015 :

    Je recopie trois titres d'actualité sur le site romandie.com

    Ces trois titres sont ahurissants.

    On a l'impression que l'Histoire accélère comme un torrent qui dévalerait une montagne.

    ALERTE - Grèce : un Grexit presque inévitable.

    Le ministre autrichien des Finances a estimé dimanche qu’une sortie de la Grèce de la zone euro semblait presque inévitable, après le refus des ministres des Finances de l’Eurogroupe de prolonger le programme d’aide grec.

    ALERTE - Athènes envisage la fermeture des banques lundi (Varoufakis).

    Le gouvernement grec envisagera ce dimanche la mise en place de mesures de contrôle des capitaux et la fermeture des banques du pays lundi. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis l'a annoncé à la BBC.

    ALERTE - Berlin recommande aux Allemands se rendant en Grèce de prévoir suffisamment d'argent liquide.

    http://www.romandie.com/news/

  • Historique en effet chez BA, ce qui ce passe en ce moment en Grèce et dans la future ex-Europe !
    Je suis tout çà de très très près moi aussi !
    Il sera bientôt temps de décrocher les drapeaux bleu étoilés des frontons de nos places et de nos mairies, signe de notre liberté enfin recouvrée ?.... du moins je l'espère !...

    Quelques infos sur :
    http://www.les-crises.fr/
    la Tribune avec Romanic Godin, plusieurs fois conseillé ici même par Pascale,
    http://www.okeanews.fr/ aussi.

    J'écoutais le 13h sur France Inter, et ben, la propagande bas son plein sur cette chaine, comme ailleurs, ou ce qui arrive est bien sur entièrement de la faute des Grecques...

    Pas un mot sur l'audit de la dette Grecque, de sa non légitimité prouvée à au moins 90% et du refus de l'Europe de négocier cette dette illégitime et en partie odieuse (même pas de l'annuler, juste de la renégocier)....

    J'ai même entendu Quentin Dickinson (FI) dire que c'était la Grèce qui avait quitté les négociations, alors que c'est l'Eurogroupe qui a exclu la Grèce après avoir refusé en bloc ses propositions, et qui a repris les discutions ensuite sans la Grèce, samedi 27, alors que c'est illégal....

    Lire Sapir : http://russeurope.hypotheses.org/4019

  • L'économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu'entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d'États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    Lisez cet article fondamental :

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

  • Historique.

    C'est un moment historique, ce soir.

    Lundi 29 juin 2015, à 18 heures 20, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    Lisez cet article :

    18h20 : La Grèce ne remboursera pas le FMI mardi.

    La Grèce ne remboursera pas l’échéance de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au Fonds monétaire international mardi, a annoncé lundi un responsable du gouvernement grec.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021173479300-en-direct-grece-la-porte-reste-ouverte-assure-le-patron-de-leurogroupe-1132804.php

  • Mardi 30 juin, vers 13 heures 15 :

    ALERTE - Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 milliard d'euros au FMI.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE--Grece--Varoufakis-confirme-que-la-Grece-ne-paiera-pas-mardi-son-/607694.rom

    Bon, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    La Grèce, c'est fait.

    Après, ce sera le tour de l'Italie.

  • Mercredi 1er juillet 2015 :

    La Grèce se déclare en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.

    Athènes devra donc désormais se passer de l'argent de ses créanciers publics puisque le volet européen du plan de sauvetage a par ailleurs expiré mardi. La Grèce ne devra plus sa survie financière qu'à l'aide d'urgence ELA fournie à ses banques par la Banque centrale européenne.

    Cet incident de paiement constitue un sérieux revers pour la crédibilité du FMI, qui n'avait plus enregistré de défaut de paiement depuis 2001 avec le Zimbabwe et qui a accordé à la Grèce le plus grand prêt de son histoire.

    Rappel :

    Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.

    67 tentatives … et au final 67 explosions.

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

  • En France, les éditorialistes européistes (pléonasme) commencent à avoir peur.

    Lisez cette revue de presse :

    Jeudi 2 juillet 2015 :

    Crise grecque : l'unité Hollande-Merkel "vole en éclats."

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-grecque-l-unite-hollande-merkel-vole-en-eclats-adbddaeb90f3a8f34e4a538c9f1389d5

  • L'Europe allemande.

    TINA !

    There Is No Alternative !

    La zone euro, c'est la zone mark.

    La politique monétaire de la zone euro, c'est la politique d'Angela Merkel.

    Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule politique possible en Europe : c'est la politique d'Angela Merkel.

    « Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)

    « Tout à coup, l'Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l'époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu'il a précisé que ce n'était pas la langue de Goethe qui s'imposait, « mais l'acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».

    http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html

    Au sujet de l'Europe allemande :

    Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.

    En revanche, l'Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !

    Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu'il parle de l'Allemagne.

    Je recopie un passage de l'historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :

    A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu'au bout de la logique exposée dans Le Fil de l'épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d'un dîner à l'Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l'Allemagne ne domine l'Europe dont il rêvait, il s'est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l'amiral Flohic, soucieux d'avoir son avis sur le même sujet.

  • Cher BA,

    Pour une fois, je ne serai pas très d'accord avec vous.

    Dans cette histoire vous oubliez les États-Unis, dont la puissante Allemagne et l'Europe sont la construction.

    L'Allemagne, qui, grâce à la pression américaine n'a pas payé ses dettes de guerre, tant il fallait reconstruire et renforcer rapidement ce pays pour avoir une tête de pont et faire face à l'URSS. Et l'Europe pour asservir le plus de pays possible au capitalisme, toujours par géostratégie face à l'URSS.

    C'est pourquoi l'Europe ne peut pas se gouverner elle même par construction (unanimité des 27 membres) et prends donc ses ordres à Washington (quand on ne peut pas se gouverner soit même, on se fait forcément gouverner par un acteur extérieur).

    On l'a très bien vu dans cette crise Grecque par exemple, ou une partie de l'Europe était pour l'expulsion de la Grèce (Schauble y compris), mais les États Unis ne le voulait à aucun prix, car comme l'a bien dit Stiglitz, "le problème, si la Grèce quitte l'Euro, c'est qu'elle se porte bien mieux dans deux ans"....

    Et dans deux ans, il y a un référendum en Angleterre sur la sortie de l'Euro... La meilleure santé de la Grèce aurait encouragé le Oui, et si l'Angleterre qui l'Euro, c'est le début de la fin de l'outil américain qu'est l'Europe, car l'Italie, l'Espagne, le Portugal etc suivront.

    Donc la Grèce ne devait pas quitter l'Euro et elle ne l'a pas quitté, parce que c'était la volonté des Américains, pas des Allemands. Ne nous trompons pas de cause première.

    Bonne journée

    Luc

  • Dans l'Union Européenne, il n'y a pas que la Grèce.

    Neuf pays de l'Union Européenne sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, la Belgique, l’Irlande, Chypre, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni sont en faillite.

    Chiffres Eurostat publiés le mercredi 22 juillet 2015 :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 301,527 milliards d’euros, soit 168,8 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2184,492 milliards d’euros, soit 135,1 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 225,924 milliards d’euros, soit 129,6 % du PIB.

    4- Belgique : dette publique de 447,843 milliards d’euros, soit 111 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 203,624 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.

    6- Chypre : dette publique de 18,700 milliards d’euros, soit 106,8 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 1046,192 milliards d’euros, soit 98 % du PIB.

    8- France : dette publique de 2089,361 milliards d’euros, soit 97,5 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1600,020 milliards de livres sterling, soit 88,5 % du PIB.

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/6923267/2-22072015-AP-FR.pdf/864a048a-c5dd-4eed-a381-c79c8b24ef0b

  • A propos de la faillite de la Grèce en 2009 :

    Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.
    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l'état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ge%C3%B3rgios_Papandr%C3%A9ou_(1952-)

    Le 17 octobre 2009, tout le monde comprend que la Grèce est en faillite : la dette publique de la Grèce est de 299,69 milliards d'euros, soit 129,7 % du PIB. Mais les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI ne veulent pas que la Grèce quitte la zone euro.

    Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI décident de tout faire, et même de faire n'importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro.

    En 2009, au lieu de laisser la Grèce faire un défaut total sur sa dette, sortir de l'euro, revenir à la drachme, dévaluer, etc, ils décident de sacrifier le peuple grec et de garder la Grèce dans la zone euro.

    Six ans plus tard, le résultat est le suivant :

    Le peuple grec a été sacrifié.

    La Grèce est en faillite.

    Les banques grecques sont en faillite.

    L'Allemagne a réalisé 100 milliards d'euros d'économies grâce à la crise grecque. C'est ça, le plus important.

    Pour que l'Allemagne continue à s'enrichir, il faut que la Grèce continue à s'appauvrir.

    La construction européenne, c'est des nations du sud qui doivent continuer à s'appauvrir, pour que les nations du nord continuent à s'enrichir.

    La construction européenne, c'est un boulevard pour les fureurs nationalistes, pour les colères populaires, pour les partis extrémistes, puis, au bout du boulevard, …


    … la guerre.


    L'Allemagne, qui a adopté une ligne dure vis-à-vis d'Athènes, a fortement profité de la crise économique et financière en Grèce, révèle un institut d'études économiques allemand aujourd'hui.

    Selon des calculs de l'Institut Leibnitz de recherche économique (IWH), l'Allemagne a pu réaliser des économies budgétaires de quelque 100 milliards d'euros depuis le début de la crise grecque en 2010, soit plus de 3% du Produit intérieur brut (PIB).

    "Ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette", écrivent les économistes.

    "L'Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise en Grèce", poursuivent-ils.

    Les experts ont effectué des simulations en partant du constat que les investisseurs confrontés à une crise économique effectuent le plus possible des placements sûrs. "Durant la crise européenne de la dette, l'Allemagne a profité de cet effet de manière disproportionnée", selon eux.

    Ils ont également cherché à évaluer quelle aurait été une politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) neutre pour l'Allemagne durant cette période.

    "On en vient à des taux simulés sur les emprunts d'Etat allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd'hui, sont 3% plus élevés à ce qu'ils ont été dans la réalité", selon eux, ce qui revient à des économies budgétaires globales d'au moins 100 milliards d'euros sur les quatre dernières années et demi".

    L'Allemagne a également raflé d'importants contrats lors des privatisations menées tambour battant par Athènes depuis 2011 en échange de l'aide financière des Européens notamment. La société Fraport, associée à un entrepreneur grec, a notamment décroché le contrat de rachat de 14 aéroports régionaux grecs, dont certains très touristiques comme Corfou, pour environ un milliard d'euros.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/08/10/97002-20150810FILWWW00214-grece-l-allemagne-a-profite-de-la-crise-etude.php

  • En 2017, au Royaume-Uni, un référendum sera organisé à propos de la sortie ou du maintien dans l'Union Européenne.

    Aujourd'hui, coup de tonnerre ! Un sondage explosif à propos du Brexit ( = Britain Exit) :

    43 % des personnes interrogées veulent sortir de l'Union Européenne.

    40 % des personnes interrogées veulent rester dans l'Union Européenne.

    17 % sont indécis.

    Dimanche 6 septembre 2015 :

    La Grande-Bretagne voterait pour sortir de l'UE.

    Pour la première fois, un sondage a indiqué dimanche que les Britanniques voteraient pour une sortie de l'Union européenne. Le référendum aura lieu d'ici fin 2017 au plus tard.

    Au total, alors que les députés doivent se pencher à nouveau sur le projet de loi sur le référendum lundi, 43 % des personnes interrogées par l'institut Survation pour le compte du Mail on Sunday estiment que la Grande-Bretagne devrait quitter l'UE.

    Elles sont 40 % à préférer rester dans l'UE et les 17 % restants sont indécis.

    Ce sondage, réalisé via l'internet sur un échantillon de 1004 personnes, marque une rupture avec les précédentes enquêtes d'opinion qui ont toujours conclu à un avantage du « oui » à l'Union européenne.

    http://www.romandie.com/news/La-GrandeBretagne-voterait-pour-sortir-de-lUE/627450.rom

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