A l’époque, c’est un article de Marianne 2 qui avait attiré mon attention sur Samir Amin.Voici la version son non mise en version « radio » : elle devait accompagner une version video montée par un média plutôt important… qui a perdu la bande video…
Les propos de Samir restent toujours dans mon esprit. Lui-même fait référence dans cette première partie de l’interview à François Morin, qui en 2006 tirait déjà la sonnette d’alarme dans Le nouveau mur de l’argent. Et puisque ce n’est pas l’actualité qui m’intéresse, mais la mise en cohérence des pensées, je pense qu’il faudrait que vous croisiez ce que dit Samir Amin avec ce qu’a écrit récemment Gaël Giraud dans Illusion financière ( cet économiste m’a promis une interview à la rentrée… à suivre…).
En somme, lisez, croisez ces trois pensées, et Piketty en prime je pense. Il y a quelque chose à comprendre qui forme une cohérence…
Transcription en PDF là : http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/012_Samir_Amin_restauration_du_systeme_et_catastrophe_a_venir.pdf
Son téléchargeable facilement sur http://jaidulouperunepisode.org/Interviews.htm , émission 12.
Commentaires
J'ai écouter les 3 volets de l'interview de Samir Amin. Très intéressant d'avoir une perspective mondiale, une clé générale pour comprendre en partie ce qui nous affecte. On reconnait bien là l'esprit des années 70, où on n'hésitait à porter des théories globales, décortiquer les structures et systèmes pour faire comprendre à tous l'exploitation et l'aliénation qui nous tuent. Aujourd'hui on fait le contraire en général, on produit une multitude de micro-études, de micro-descriptions qui ne remontent pas dans l'ordre des causes et/ou dans la chronologie des événements. Résultat, on observe de petits éléments dispersés sans explications. C'est le principe du journalisme de faits divers, qu'on retrouve partout et qui contamine la pensée universitaire, semble-t-il, quand elle ne renacle pas devant les pressions qui interdisent au plus haut niveau de l’État de mener des recherches fouillées, sans concession, dans un esprit citoyen. Car c'est souvent le ministère de la Défense qui finance les recherches, et ce seront les actionnaires qui sélectionneront les universités avec les recherches "intéressantes" bientôt, s les serviteurs roses des oligopoles réussissent leurs menées anti-démocratiques.
Par ailleurs, tu devrais parler un peu plus fort dans le micro, Pascale, ce n'est pas facile, par moments, de comprendre ce que tu dis. Félicitations pour les questions que tu as posées. Peu nombreuses et pointant exactement le problème de l'interview.
Problème qui est la définition exacte - pas d'exemples - des oligopoles, et la mise au clair des mécanismes par lesquels ils tiennent l'économie et prélèvent leurs rentes.
Mais peut-être Samir Amin a-t-il explicité ces deux points dans un de ces livres ?...
Encore merci, Pascale.