Bernard Friot : L’enjeu des retraites

Waouh!! D'habitude, je ne le fais jamais, mais là j'ai pillé Mermet!!! Oui, bon, mais c'est une mesure de salut public, alors.... Non seulement je l'ai pillé, mais j'ai "re-monté" l'émission... J'ai fait un joli petit format de 20 minutes à partir d'une superbe émission avec Bernard Friot, en la concentrant sur la question des retraites.... L'émission en entier est là : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1965

Bernard Friot, il est sociologue, et il a écrit L'enjeu des retraites, publié aux éditions La Dispute (2010). Tous les arguments y sont !!! Que du bonheur !!! Ca change de ce que l'on entend d'ordinaire et ça décoiffe!!

Vous pouvez l'écouter en streaming ci-dessous, maisje l'ai stocké sur mon site pour que vous puissiez la télécharger ( clic droit, enregistrer la cible du lien sous...) et la faire ciculer.... C'est là : http://www.jaidulouperunepisode.org/SON/Bernard_Friot.mp3 

A faire circuler sans modération !!

Jean-Luc Gréau: "Sans ce risque d'un déclin historique de l'Europe, je ne serais pas le chevalier flamboyant du protectionnisme européen"

Deuxième partie de l'entretien avec Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de L'Avenir du capitalisme et La Trahison des économistes.

24minutes 51 à télécharger là http://jaidulouperunepisode.org/010_Jean_Luc_Greau_toutes_les_interviews.htm si vous le souhaitez...

Certes, le titre peut prêter à sourire...mais le propos, vous le verrez, y prête moins... En tous les cas, je profite de la publication de cet entretien pour signaler que Jean-luc Gréau, trop ostracisé à mon goût et fort injustement, vient de se voir décerner le prix Sophie Barluet, créé par le Centre national du livre,  pour La Trahison des économistes, publié chez Gallimard. Ce prix a été remis par un jury composé de personnalités du monde intellectuel telles que Pierre Assouline, Claude Imbert, Jacques Julliard, Jean Lebrun, Jean-Pierre Le Goff, Philippe Meyer, Etienne de Montéty, Alain-Gérard Slama ou encore Benoît Yvert. L'ouvrage de Jean Gréau a été salué à l'unanimité par les membres du Jury....

Décidément, il ne faut désespérer de rien.... 

Bonne écoute !

Jean-Luc Gréau: le préjugé raciste du libre-échange

Première partie de l'entretien réalisé le 14 Janvier 2010 avec Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de L'avenir du capitalisme en 2005 et de La trahison des économistes en 2008. Thème, la crise, bien sûr....22 minutes d'écoute

Bien sûr, j'aurais pu intituler ce billet: "la crise est celle du libre-échange mondialisé...". Oui, j'aurais pu. Mais ce qui m'a le plus marquée dans ce que m'a dit jean-Luc Gréau dans cette première partie de notre entretien, c'est cela, le présupposé raciste qui sous-tend la mise en place d'un libre-échange mondialisé... A nous l'économie de la connaissance, à eux l'économie manufacturière, l'économie des petites-mains... Et je crains qu'il n'ait raison dans ce qu'il avance abruptement....

Bonne écoute !

L'interview est téléchargeable là http://jaidulouperunepisode.org/010_Jean_Luc_Greau_toutes_les_interviews.htm où on pourra trouver à terme aussi la transcription...

Jacques Sapir : Plein-emploi, Union Européenne et... Front National

Et voilà, enfin, la deuxième partie de l'interview de Jacques Sapir, économiste et directeur de recherche à l'EHESS ( 23 mn 11)

Je vous rappelle le contexte? J'étais allée voir Jacques Sapir un an après notre entretien précédent pour faire le point sur la crise et j'avais orienté notre conversation à la fin de cette première partie sur le chômage. Il a dit alors: " Tout parti qui se bat pour le maintien du libre-échange et pour le maintien de la politique monétaire telle qu'elle est aujourd'hui est en contradiction avec l'objectif du plein-emploi". Et c'est sur cette question du plein-emploi que je l'ai relancé. Ca nous amène à l'Union Européenne, à la perspective de l'éclatement de la zone euro, à l'éventualité de la sortie de la France de celle-ci et.... au Front National...

Comme la partie d'interview précédente, celle-ci est à écouter et réécouter.... On peut la trouver en format téléchargeable là et pour pourrez lire sur la même page la transcription de la premère partie, grâce à Audrey, ma très efficace transcriptrice !

Jacques Sapir : Causes réelles de la crise et chômage...

Première des deux ou trois parties de l'interview de Jacques Sapir réalisée le 12 Janvier 2010. Jacques Sapir est économiste et directeur de recherche à l'EHESS.

Oui, je suis retournée voir Jacques Sapir ! Parce que je pense que c'est un économiste à écouter, parce qu'il travaille beaucoup, produit de très beaux papiers, et qu'il est de ceux qui sont capables de mettre l'économie en perspective avec la géopolitique, l'Histoire, etc.... Et puis allez savoir pourquoi, on ne peut pas dire que les médias classiques lui donnent la parole.... il faut donc croire que les journalistes ne le connaissent pas....

Vous verrez, une interview riche.... causes de la crise, chômage, Copenhague, taxe carbone, libre-échange et protectionnisme, élections de 2012, conditions du plein-emploi, politique monétaire.... A écouter et réécouter... ( 23 minutes)

 

Jean-Pierre Chevènement : les socialistes ont une hostilité viscérale à l'idée nationale.

Deuxième partie de l'interview que Jean-Pierre Chevènement m'a accordée le 15 Septembre dernier.

ou à télécharger en meilleure qualité à partir de cette page: http://jaidulouperunepisode.org/008_Jean_Pierre_Chevenement_toutes_les_interviews.htm ainsi que la transcription, si vous le désirez.

Pourquoi orienter l'interview sur les rapports du Parti Socialiste avec l'idée de "Nation"? Parce que je me souvenais bien que JP Chevènement avait longtemps fait partie du PS, et y avait même joué un rôle éminent. Mais surtout, dans le fond, parce que je ne comprends décidément pas  pourquoi les socialistes semblent désormais récuser cette notion et valoriser les niveaux supra-nationaux tels que l'UE et l'OMC par exemple.

Ne voient-ils pas qu'accepter comme seuls valides ces niveaux de décision politique et récuser l'échelon national,  c'est accepter la déconnexion du champ économique,  européen ou mondial,  du champ politique démocratique - le cadre national, seul cadre propre à permettre les arbitrages entre Capital et Travail - puisque que seul lieu possible d'expression des dissensus et des rapports de force  réels?

Ne voient-ils pas que c'est dès lors laisser la bride sur le cou de fait aux détenteurs de capitaux, livrer les salariés et le modèle social choisi au sortir de la guerre aux pressions infinies de la concurrence "libre et non faussée"?

Ne voient-ils pas qu'en somme c'est laisser la politique se faire à la corbeille??

Internationalisme mal compris, me dira JP Chevènement....Quand donc les socialistes  se réveilleront-ils?? Combien de délocalisations directes et indirectes accepteront-ils encore? De pressions mises sans cesse sur le dos des salariés?...