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nation

  • La criante actualité du discours de Philippe Seguin contre Maastricht.

    C'est Laurent Pinsolle qui me l'a fait découvrir, ce discours. Et chacun aurait intérêt à l'écouter!

    Bien sûr, il y a un art rhétorique certain, mais mis au service des idées. Ca change fichtrement du langage mou des politiques actuels, plus versés dans la comm' que dans le débat d'idées... Mais surtout, il y a le fond, une vraie réflexion sur la nature de l'Europe, de la Nation et de la souveraineté nationale. Il était un temps où certains mots n'étaient pas laissés à l'extrême-droite, apparemment....

    Là, vous avez une version brève ( 20 mn), mais la version longue et la transcription sont là : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_philippeseguin_Maastricht.asp


    Extrait du discours de M. Philippe Séguin le 5... par lecanardrepublicain

  • Hervé Juvin : gros mots et mauvaises pensées sur France Culture?

    Silence, disais-je dans mon dernier billet...

    Oui, mais quand même... Je suis tombée sur une émission de France Culture avec Hervé Juvin. de quand date-t-elle? Je ne sais. J'ai suivi un lien indiqué par un journaliste sans cervelle dans le Huffington Post: comme il disait du mal de Juvin - que j'avais croisé déjà..-, je me suis dit qu'il y avait des chances pour que ce soit intéressant et nuancé...

    Je voulais donc partager avec vous... Bonne écoute !


    Les matins - Faut –il redécouvrir le vrai sens... par franceculture

  • Sapir et Lordon, la Nation et la souveraineté...

    Vous avez eu le temps de lire le papier de Lordon? Eh bien maintenant il vous faut lire le papier de Sapir sur le papier de Lordon ! http://www.marianne.net/russe-europe/Souverainete-et-Nation_a190.html

    On pourrait me dire que Sapir va chercher des noises à Lordon.... Non, parce que, comme il l'avait fait lors d'un autre échange de réflexions avec Cédric Durand, Jacques Sapir s'empresse de qu'il est d'accord sur la globalité du texte. Et ça, moi, j'aime !

    Pour moi, ce sera lecture du soir... J'aime bien quand "mes" économistes se causent... C'était un des mes rêves de réussir à les faire "s'entre-causer"... Lordon, Todd, Sapir, Gréau et puis d'autres.... c'est en cours....

    Sur la question de la Nation et de la souveraineté, de Jacques Sapir, vous pouvez ré-écouter cela. 9a date de 2006...

    154 31 Octobre 2006 Jacques Sapir Souveraineté, souverainisme et nationalisme...
  • Lordon, la Nation et la souveraineté

    Ca ne vous a pas échappé, tout de même? Frédéric Lordon a publié sur son site un texte fondamental. Parce que oui, il dit enfin tout haut ce que je pense tout bas...,  que la mise à bas du néo-libéralisme passe par le fait que la Gauche se ressaisisse de deux notions-clef : la Nation et la souveraineté. Evidement pas comme l'extrême-droite les comprend... ( lien texte en entier)

    Un apéro?

    " [..]Repli national », en tout cas, est devenu le syntagme-épouvantail, générique parfait susceptible d’être opposé à tout projet de sortie de l’ordre néolibéral. Car si cet ordre en effet se définit comme entreprise de dissolution systématique de la souveraineté des peuples, bien faite pour laisser se déployer sans entrave la puissance dominante du capital, toute idée d’y mettre un terme ne peut avoir d’autre sens que celui d’une restauration de cette souveraineté, sans qu’à aucun moment on ne puisse exclure que cette restauration se donne pour territoire pertinent – n’en déplaise à l’internationalisme abstrait, la souveraineté suppose la circonscription d’un territoire – celui des nations présentes… et sans exclure symétriquement qu’elle se propose d’en gagner de plus étendus !

    Prononcer le mot « nation », comme l’un des cas possibles de cette restauration de la souveraineté populaire, peut-être même comme l’un de ses cas les plus favorables ou du moins les plus facilement accessibles à court terme – précision temporelle importante, car bien sûr le jacquattalisme du gouvernement mondial, lui, a le temps d’attendre… –, prononcer le mot « nation », donc, c’est s’exposer aux foudres de l’internationalisme, en tout cas de sa forme la plus inconséquente : celle qui, soit rêve un internationalisme politiquement vide puisqu’on en n’indique jamais les conditions concrètes de la délibération collective, soit qui, les indiquant, n’aperçoit pas qu’elle est simplement en train de réinventer le principe (moderne) de la nation mais à une échelle étendue !"

  • J'aime Sapir... et Malakine

    J'aime Jacques Sapir, ça, qui a écouté les interviews de Des Sous et de J'ai dû le sait bien.... Mais Malakine, seuls le savaient ceux qui regardent bien le blog et les liens proposés... Evidemment, il faut bien regarder, parce que c'est en bas à gauche, dans "J'm'y balade". Malakine, c'est un blogueur, mais un bon blogueur ( http://horizons.typepad.fr/accueil/) !!

    Et alors là, il a réussi à faire une interview de Jacques Sapir dont je suis jalouse verte de rage!! Non, pour de vrai, j'admire carrément... Il faut que vous la lisiez impérativement (http://horizons.typepad.fr/accueil/2009/10/jacques-sapir-dmocrate-donc-souverainiste.html). Pour ceux qui auraient du mal à suivre les propos éco ou qui comme moi ce soir n'ont pas le temps de tout lire vraiment de façon approfondie, il faut au moins aller aux passages qui renvoient au titre donné par Malakine à l'interview. C'est à la 6° question, au milieu du texte ( voir votre curseur à droite de l'écran...).

    Pour les hyper pressés, je tire deux citations de ce que dit Jacques Sapir: "Je suis profondément persuadé que la souveraineté est une valeur de gauche et non de droite. Tout d’abord parce qu’elle est essentielle à la démocratie. On peut avoir la souveraineté sans la démocratie, mais on a JAMAIS eu la démocratie sans la souveraineté. La démocratie implique la souveraineté car il faut bien préciser qui est responsable de quoi." et "Pour répondre à la question que vous posez, je dirai que je suis un démocrate au sens le plus profond du terme et donc un souverainiste, même si je conçois qu’il soit des souverainistes qui ne sont pas des démocrates.".

    Eh bien merci à Jacques Sapir d'avoir  posé clairement l'articulation entre démocratie et souveraineté... et merci à Malakine d'avoir suscité ces propos!

    Ce qu'il faut savoir par ailleurs, c'est que cette interview de Malakine vient après une controverse qui a opposé Sapir à Hamon, et que l'on peut trouver là :, puis http://www.marianne2.fr/Hamon-a-Sapir-Non,-je-ne-suis-pas-barriste!_a182362.html et que Malakine a commenté là : http://horizons.typepad.fr/accueil/2009/10/le-d%C3%A9bat-sapirhamon-un-projet-deux-strat%C3%A9gies.html. Et on trouve encore une réflexion de Jacques Sapir sur l'euro là http://horizons.typepad.fr/accueil/2009/10/trois-ans-apr%C3%A8s-par-jacques-sapir.html dont il justifie l'actualité, toujours....

    En somme, je pense que qui veut penser à une reconstruction intellectuelle de la gauche doit impérativement suivre ce débat qui a opposé Sapir et Hamon, et suivre d'une façon générale ce qui dit Sapir parce qu'il place les questions là où elles doivent l'être avec l'immense culture historique et géo-politique qui est la sienne... Voilà, c'est dit.

    Bonne lecture - et bon suivi du blog de Malakine à mettre dans vos favoris !

  • Jean-Pierre Chevènement : les socialistes ont une hostilité viscérale à l'idée nationale.

    Deuxième partie de l'interview que Jean-Pierre Chevènement m'a accordée le 15 Septembre dernier.


    podcast
    ou à télécharger en meilleure qualité à partir de cette page: http://jaidulouperunepisode.org/008_Jean_Pierre_Chevenement_toutes_les_interviews.htm ainsi que la transcription, si vous le désirez.

    Pourquoi orienter l'interview sur les rapports du Parti Socialiste avec l'idée de "Nation"? Parce que je me souvenais bien que JP Chevènement avait longtemps fait partie du PS, et y avait même joué un rôle éminent. Mais surtout, dans le fond, parce que je ne comprends décidément pas  pourquoi les socialistes semblent désormais récuser cette notion et valoriser les niveaux supra-nationaux tels que l'UE et l'OMC par exemple.

    Ne voient-ils pas qu'accepter comme seuls valides ces niveaux de décision politique et récuser l'échelon national,  c'est accepter la déconnexion du champ économique,  européen ou mondial,  du champ politique démocratique - le cadre national, seul cadre propre à permettre les arbitrages entre Capital et Travail - puisque que seul lieu possible d'expression des dissensus et des rapports de force  réels?

    Ne voient-ils pas que c'est dès lors laisser la bride sur le cou de fait aux détenteurs de capitaux, livrer les salariés et le modèle social choisi au sortir de la guerre aux pressions infinies de la concurrence "libre et non faussée"?

    Ne voient-ils pas qu'en somme c'est laisser la politique se faire à la corbeille??

    Internationalisme mal compris, me dira JP Chevènement....Quand donc les socialistes  se réveilleront-ils?? Combien de délocalisations directes et indirectes accepteront-ils encore? De pressions mises sans cesse sur le dos des salariés?...