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mondialisation

  • Dupont-Aignan soutient Syriza, une « gauche de bon sens » – et cela ne peut étonner que les ânes!

    Oui, assurément la bêtise fatigue ! Et plus encore quand elle se déploie sur France Inter, radio de Service Public, entre deux hoquets de rires gras, dans une ambiance de connivence bruyante qui siérait assez bien à des potaches embierrés…

    Non non, je ne réécouterai pas Si tu écoutes, j’annule tout de ce 6 Janvier 2015 pour retrouver le passage où…- rassurez-moi, la personne ne se prétend tout de même pas journaliste?….-, « quelqu’un » donc a osé, après qu’un autre a annoncé que Nicolas Dupont-Aignan soutenait Syrisa, dire : « Nicolas Dupont-Aignan, c’est bien celui qui est à la droite de la droite??!!!! ». On est sans doute censé pouffer – ce que font d’ailleurs à notre place ceux qui entourent l’âne bâté….

    On laisse donc la tranche 17H-18H, une des meilleures à la radio, à ces tristes sires? Cela ne laisse de m’étonner…Lisez, a-t-on envie de leur dire, renseignez-vous, réfléchissez , oui, lisez, lisez, lisez, c’est le moins que l’on puisse attendre de personnes qui s’expriment « dans le poste ». La démocratie se meurt de la dérision sans réflexion ériger en must du fun…

    Hum…Nicolas Dupont-Aignan avait répondu à mes questions en 2008, grâce à l’entremise de Rodolphe (merci encore à lui!). A droite de la droite? Vraiment? Ecoutez-le…

    Et dans le même esprit, je vous invite à réécouter cet autre gaulliste, le délicieux Philippe Dechartre, ancien Grand Résistant, co-signataire de l’appel de 2006  à la Commémoration du Programme National de la Résistance ( et on apprend aujourd’hui que Robert Chambeiron, dernier des participants à la réunion de création du Conseil National de la Résistance, est mort dans les derniers jours de 2014 – dans un silence assourdissant, mais doit-on s’en étonner?).

    192 11 Mars 2008 Nicolas Dupont-Aignan Comment la droite est-elle devenue libérale ?
    191 4 Mars2008 Nicolas Dupont-Aignan Après l’absence de référendum

     

    102 8 Mars 2005 Philippe Dechartre Quand des Résistants nous transmettent le flambeau…2/4

     

     

     

     

  • Aurélien Bernier et la 6° République: "on ne peut substituer la question institutionnelle à l’urgence sociale"

    auton9065.pngAurélien Bernier écrit une fois encore ce que je pense... et c'est dans cet article : http://www.legrandsoir.info/tourner-la-page-du-front-de-gauche.html

    Il faut, je pense, être attentif au coeur de son analyse :

     

    "Pour répondre à la demande sociale des classes populaires et aux enjeux géopolitiques actuels, un programme de gauche radicale doit reposer sur trois piliers. Le premier est celui de la démondialisation. Ce terme a l’intérêt de condenser les mesures de rupture économique que la gauche radicale devra mettre en œuvre dès son arrivée au pouvoir : le protectionnisme pour relocaliser la production et taxer les capitaux, la sortie de l’ordre juridique et monétaire européen, l’affrontement avec la finance internationale. Le deuxième pilier est celui de l’internationalisme : il faut sortir de la concurrence internationale et lancer des stratégies de coopération à contre-courant des doctrines ultralibérales et libre-échangistes. Il faut faire voler en éclat l’idée, martelée depuis des décennies, que sans développement du commerce international et des investissements spéculatifs, il n’y a pas de relations possibles entre États. Au contraire, il y a des dizaines de façons de coopérer et d’entretenir des relations pacifiques : dans l’échange culturel, dans la recherche, dans l’éducation, dans la santé, dans la protection de l’environnement... Enfin, le troisième pilier est celui de la décroissance ou, pour ceux à qui le mot déplaît, de l’anti-productivisme. Il faut être clair : nous n’aurons plus jamais le taux de croissance des Trente Glorieuses, et c’est une très bonne chose. Cela nous oblige à construire un programme de gauche dans un cadre où le Produit intérieur brut, tel qu’il est calculé aujourd’hui, est amené à baisser. Cela nous oblige à développer le secteur non-marchand, mais aussi à taxer fortement les richesses pour redistribuer, tout en relocalisant la production. Ce n’est pas le manque de croissance qui génère le chômage et la crise, c’est le libre échange et l’austérité des politiques publiques. En assumant l’objectif de sortir du capitalisme et le moyen d’y parvenir qu’est la démondialisation, la gauche radicale n’a plus besoin de croissance pour assurer le plein emploi et transformer la situation des classes populaires.

    Si la gauche radicale n’ose pas assumer ces positions (ce que Jean-Luc Mélenchon pourrait faire avec talent), d’autres en tireront les bénéfices aux prochaines élections nationales de 2017. Marine Le Pen, bien-sûr, qui joue très habilement du rejet de la mondialisation par les classes populaires tout en défendant un projet économique illusoire et inacceptable : celui du redressement du capitalisme français dans une concurrence internationale inchangée.[...]"

     

     

  • Bas salaires ou chômage : la seule alternative proposée par la mondialisation?

    C'est une chronique d'Alain Frachon dans le Monde du 17 janvier 2014 qui a attiré mon attention. dans celle-ci, le journaliste  analyse l'appauvrissement de la classe moyenne aux USA, puis il élargit son propos. A un moment, il dit : "Là où l'Europe du Nord, celle qui s'est "adaptée" à la mondialisation,  compte un nombre croissant de travailleurs pauvres, la France aligne ses bataillon de chômeurs. Bas salaires ou chômage. Les Français ont choisi, sans poser la question : y a-t-il un moindre mal pour la société? La réponse n'est pas évidente".

    Au moment où François Hollande reçoit Monsieur Hartz - celui grâce auquel l'économie allemande va bien, nous dit-on, si du moins on ne s'intéresse pas à la paupérisation galopante des salariés allemands -, on peut se demander si François Hollande ne songe pas à une réorientation de la "préférence" française... Quand on écoute l'ensemble du discours socialiste, qui fait appel au doux lexique entendu tout au long d'un autre quinquennat ( ""réformes structurelles", "adapter le marché de l'emploi aux exigences d'une économie internationalisée", "combattre les déficits", faire des économies", etc..), il y a de quoi s'inquiéter....

    Bas salaires ou chômage... telle serait donc la question. Oui, si effectivement on oublie l'urgente nécessité d'une démondialisation autrefois prônée par le Ministre du redressement productif, et aujourd'hui jetée aux oubliettes socialistes.... Mais la mondialisation est un construit politique - et ce qui est de l'ordre du politique peut être déconstruit, à condition que cela fasse partie du débat démocratique. On en est loin.

  • Hervé Juvin : gros mots et mauvaises pensées sur France Culture?

    Silence, disais-je dans mon dernier billet...

    Oui, mais quand même... Je suis tombée sur une émission de France Culture avec Hervé Juvin. de quand date-t-elle? Je ne sais. J'ai suivi un lien indiqué par un journaliste sans cervelle dans le Huffington Post: comme il disait du mal de Juvin - que j'avais croisé déjà..-, je me suis dit qu'il y avait des chances pour que ce soit intéressant et nuancé...

    Je voulais donc partager avec vous... Bonne écoute !


    Les matins - Faut –il redécouvrir le vrai sens... par franceculture

  • Jean-Michel Quatrepoint: Le naufrage de la globalisation financière

    Je ne sais pas pourquoi, mais je suis destinataire de la newsletter de Xerfi Canal... Je ne sais pas clairement qui est derière, mais qu'importe : au moins on peut y entendre parfois des voix dissonantes, dont celle de Jacques Sapir....

    Pendant que vous préparerez la cuisine ( une demi-heure...), je vous suggère d'écouter la belle vue synthétique de Jean-Michel Quatrepoint. Ca date un peu ( 2011), mais ce n'est pas périmé...

    Xerfi Canal, c'est là http://www.youtube.com/watch?v=kzipwKRMQhE et on peut avoir accès à côté à une interview de Sapir...

  • Laurent Pinsolle : Smic et mondialisation

    Hier, j'avais dégoté deux articles de Mediapart en libre-accès, excellents.... Je me disais quand même qu'il était bien dommage que les journalistes ne fassent pas le lien avec le libre-échange et l'UE telle qu'elle est...

    Eh bien ce que je demande...Laurent Pinsolle le fait ! Et c'est là : http://www.gaullistelibre.com/2012/06/hausse-du-smic-de-2-le-prix-de-la.html

    Un best of?:"[...]

    La mondialisation en procès

    Car la raison de ce mini-coup de pouce est bien simple : l’ouverture anarchique de nos frontières à tous les mouvements de biens, de capitaux et de personnes. C’est bien parce que les capitaux des multinationales peuvent circuler librement d’un pays à l’autre, leur permettant de faire le choix du moins-disant salarial, social ou environnemental qu’un nouveau pouvoir socialiste qui accepte cette libéralisation ne peut pas faire autrement que d’accorder un coup de pouce aussi ridicule.

     Même le Monde ouvre largement ses colonnes aux thèses du Medef, sans vraiment les remettre en question. Augmenter le SMIC ? Vous n’y pensez pas, cela provoquera du chômage, laisse écrire ce grand quotidien sensé être de gauche. Il est bien évident qu’avec des salaires bien plus importants qu’en Afrique du Nord, en Europe de l’Est, ou même dans le Sud de l’Europe, la hausse du SMIC risque d’accélérer un mouvement de délocalisations qui n’en a pas besoin.

     

    Mais là où cela devrait amener à remettre en question cette mondialisation qui provoque une grande régression sociale dans notre pays, les socialistes, dogmatiquement hostiles aux frontières et aux nations, préfèrent sacrifier le peuple et les ouvriers. Quand les socialistes adoptent à nouveau des politiques antisociales, il ne faut pas être surpris que le Général de Gaulle ait dit ne pas aimer les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes.

     Oui, dans le cadre actuel, augmenter le SMIC est difficile pour notre économie. C’est pour cela qu’il faut changer de cadres, rétablir des frontières qui serviront d’écluses entre notre niveau de vie et notre protection sociale et ceux des autres pays. Sans cela, ce sera un grand nivellement par le bas."