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Bas salaires ou chômage : la seule alternative proposée par la mondialisation?

C'est une chronique d'Alain Frachon dans le Monde du 17 janvier 2014 qui a attiré mon attention. dans celle-ci, le journaliste  analyse l'appauvrissement de la classe moyenne aux USA, puis il élargit son propos. A un moment, il dit : "Là où l'Europe du Nord, celle qui s'est "adaptée" à la mondialisation,  compte un nombre croissant de travailleurs pauvres, la France aligne ses bataillon de chômeurs. Bas salaires ou chômage. Les Français ont choisi, sans poser la question : y a-t-il un moindre mal pour la société? La réponse n'est pas évidente".

Au moment où François Hollande reçoit Monsieur Hartz - celui grâce auquel l'économie allemande va bien, nous dit-on, si du moins on ne s'intéresse pas à la paupérisation galopante des salariés allemands -, on peut se demander si François Hollande ne songe pas à une réorientation de la "préférence" française... Quand on écoute l'ensemble du discours socialiste, qui fait appel au doux lexique entendu tout au long d'un autre quinquennat ( ""réformes structurelles", "adapter le marché de l'emploi aux exigences d'une économie internationalisée", "combattre les déficits", faire des économies", etc..), il y a de quoi s'inquiéter....

Bas salaires ou chômage... telle serait donc la question. Oui, si effectivement on oublie l'urgente nécessité d'une démondialisation autrefois prônée par le Ministre du redressement productif, et aujourd'hui jetée aux oubliettes socialistes.... Mais la mondialisation est un construit politique - et ce qui est de l'ordre du politique peut être déconstruit, à condition que cela fasse partie du débat démocratique. On en est loin.

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