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Le PS social-démocrate? Nihil novi sub sole...

Je me disais qu'il faudrait que je trouve quelqu'un à interviewer pour expliquer la différence entre le socialisme et la social-démocratie, quelqu'un qui me dirait à partir de quand et pourquoi on a fini par se revendiquer de la social-démocratie au Parti Socialiste...

Et en fait....j'avais déjà fait une interview sur ce sujet lors d'une série de deux interviews avec Gaël Brustier, en 2009 !

06/03/09 Gaël Brustier,
  • 1- Quand le PS se revendique de la social-démocratie
  • 2- Les socialistes, les altermondialistes et les autres...

Là, vous pourrez trouvez le contenu de l'interview, de façon synthétique, et l'émission coupée de façon à pouvoir n'en écouter que quelques minutes, si besoin: http://jaidulouperunepisode.org/003_Brustier_1_sur_2.htm

Vous pourrez compléter avec l'émission de la Marche de l'Histoire d'aujourd'hui, avec Gérard Grunberg, chercheur, directeur de recherche émérite CNRS au CEE, là : http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire

 

 

Commentaires

  • Merci bien !!!!

    Ben justement, j'avais écouté la marche de l'histoire ce midi et je vais donc réécouter Gaël Brustier ! çà ne pouvait pas mieux tomber.

    Pour l'émission "La marche de l'histoire" le lien qui marche (normalement ?....) c'est :
    http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-la-social-democratie-quelle-famille

    et l'émission en mp3 est là :
    http://rf.proxycast.org/850979132736016384/11739-23.01.2014-ITEMA_20578825-0.mp3
    (clic droit puis "enregistrer sous")

  • Passionnante première partie de l'interview "Quand le PS se revendique de la social-démocratie", ou si je résume bien, la Social Démocratie, c'est l'histoire d'une suite de renoncements, trahison des idées, trahison des électeurs, avec comme seul programme : arriver coute que coute au pouvoir !
    (car enfin, si les mots ont encore un sens, "Socialisme" signifie d'abord "Socialiser les moyens de production" et c'est donc l'exacte contraire de "Capitalisme" qui est de "privatiser les moyens de production". Je résume, mais le fond est là. L'émancipation des peuples, etc., tout ce programme de gauche, en découle, et ne peut pas advenir sans cette condition première. Y renoncer est donc renoncer à toute les idées socialistes).

    La deuxième partie est par moment carrément pathétique. Mais cette interview date de 2009, et de l'eau est passée sous les ponts depuis. Ce pauvre Gaël Brustier doit avoir certainement un peu d'amertume aujourd'hui... la trahison continue et s'empire, le PS s'éloigne encore du monde ouvrier et mêmes des cadres moyens, se rapproche encore plus de la droite libérale du Modem (le Modem est à continuité de l'UDF de Giscard et conserve les mêmes idées libérales que son ancêtre l'UDF. Le Modem n'est donc pas au centre, mais bien à droite). Car contrairement à l'espoir qu'avait Gaël Brustier, peut importe au PS que l'électorat le fuit en s'abstenant, le principal pour conserver le pouvoir est d'avoir quelques voix d'avance sur l'UMP et le FN. Pour çà, il n'est même pas indispensable d'avoir un programme (et çà tombe bien, car comme le démontre très bien ces interviews, la Social démocratie n'en a aucun, sinon de conserver le pouvoir.), il suffit donc d'attiser la haine en faisant monter le FN (et donc baisser l'UMP), quelques temps avant une élection , et ensuite d'appeler au "vote utile" pour être réélu.... pas sur que çà marche le prochain coup ! pari à haut risque !....

    Je suis un peu surpris aussi, quand j'entends Gaël Brustier plaider la bonne fois du PS lors de son virage à droite de 83. Il l'excuse en disant que le PS cherchait au fond de la croissance pour relancer l'économie en panne.... Mais quand même, Bérégovoy et Fabius, de 84 en 86 bloquent l'inflation et dérèglementent la finance. Ces gens là ne sont pas des imbéciles et sont très bien informés. Ils savaient donc pertinemment (cyniquement ?) ce qu'ils faisait en faisant çà : un chômage de masse durable !!!
    Désolé cher Gaël Brustier, mais la bonne fois, là, çà passe pas !

  • Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.

    Le Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.

    Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l'organisation d'un référendum sur l'Union Européenne !

    C'est encore un coup d'Etat anti-démocratique.

    C'est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.

    La construction européenne s'éloigne de plus en plus de la démocratie.

    La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.

    Samedi 25 janvier 2014 :

    Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l'UE.

    Le texte prévoyant l'organisation d'un référendum sur une sortie de l'UE du Royaume-Uni d'ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.

    Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l'opposition travailliste de vouloir "tuer" le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.

    Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d'un débat houleux, d'amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l'Union européenne?).

    Le parlementaire conservateur Bill Cash a d'ores et déjà estimé que le projet de loi était "mort", regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. "Même s'ils n'osent pas l'admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire", a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.

    http://www.romandie.com/news/n/Coup_de_frein_pour_le_projet_britannique_de_referendum_sur_l_UE99250120140145.asp

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