Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La criante actualité du discours de Philippe Seguin contre Maastricht.

C'est Laurent Pinsolle qui me l'a fait découvrir, ce discours. Et chacun aurait intérêt à l'écouter!

Bien sûr, il y a un art rhétorique certain, mais mis au service des idées. Ca change fichtrement du langage mou des politiques actuels, plus versés dans la comm' que dans le débat d'idées... Mais surtout, il y a le fond, une vraie réflexion sur la nature de l'Europe, de la Nation et de la souveraineté nationale. Il était un temps où certains mots n'étaient pas laissés à l'extrême-droite, apparemment....

Là, vous avez une version brève ( 20 mn), mais la version longue et la transcription sont là : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_philippeseguin_Maastricht.asp


Extrait du discours de M. Philippe Séguin le 5... par lecanardrepublicain

Commentaires

  • J'avoue ne pas avoir une grande sympathie pour cet homme (sa bienveillance envers la dictature tunisienne sans doute), mais là, décrire aussi bien et dénoncé aussi clairement le putsch de l'Europe dès 1992, c'est quand même très fort !!!... Bravo !

    (J'avais bêtement voter oui à Mastrich, mais en 92 je n'avais pas encore de conscience politique... on me disait aussi que voter non, c'était être pour la guerre et contre la paix avec l'Allemagne, c'était être nationaliste et donc d'extrême droite.... bref, c'était pas très clair pour moi.... et "Des sous" n’existait pas encore pour éclairer tout çà, c'est vous dire !)

  • Coucou, Luc

    Voui, moi aussi j'ai voté Oui..... dans mon souvenir, vague, j'avais fini par céder aux arguments de Mitterrand... Et à l'époque, entendre les arguments d'un homme de droite m'était impossible, sans doute, même si c'était Seguin... Dommage... on vieillit, on mûrit, le monde change....

    Bises !!

    Pascale

  • @Luc,
    il n'avait pas de sympathie plus marquée pour le régime tunisien, autre que celle qu'ont eu tous les politiques français. Il pensait, à juste titre, que la chute du régime Ben Ali, pouvait entraîner, l'arrivée d'un pouvoir fondamentaliste religieux, aux portes de la méditerranée. Au regard de la situation Algérienne, mais également au proche Orient, on ne peut pas dire que sa crainte était infondée. Il avait surtout un attachement profond à sa terre natale, et des valeurs gaullistes sociales, qui sont le gaullisme initial. Lequel Gaullisme a été confisqué par les libéraux depuis Pompidou.

Les commentaires sont fermés.