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chômage

  • Peut-il y avoir encore de la croissance? Oui, mais toute petite petite....

    Bah oui, c'est encore Marianne ( et Alternatives Economiques pour le coup) qui fait l'article qu'il fallait faire ( et m'évite de faire le billet que je voulais écrire !).

    C'est que par-ci par-là, dans mes lectures, je tombais ces derniers temps sur juste une phrase qui disait que la croissance "normale" d'un pays disons mature ( pas en phase de rattrapage) était d'environ 1%, 1.5% on ne va pas chipoter. Ca m'avait interrogée, parce qu'on entend parler que de la nécessité de la croissance, d'où l'impérieuse obligation d'être compétitif.

    Bref, je vous laisse lire ce papier de Régis Soubrouillard : http://www.marianne.net/Croissance-economique-le-coup-de-la-panne_a240969.html

    Parce que de croissance comme pendant les Trente Glorieuses, il n'y en aura plus... Du coup, c'est à mettre en lien avec la question du chômage... Et du coup, je me demande si l'horrible pensée que j'ai, qu'on se satisfait avec l'architecture économique actuelle de l'éviction du travail d'un grand nombre de gens, qu'on sait qu'ils n'auront jamais plus de travail, qu'on accepte qu'ils soient des "inutiles" ( des "sans-dents" en somme...)ne serait pas vraie.  On a créé un système qui ne peut pas ne pas créer de "sans-dents", on sait qu'il ne pourra y avoir de sortie de cette situation sans mettre l'organisation actuelle à terre, mais ceux qui tirent bénéfice de cette situation s'en satisfont....

    Bon bon bon...faut que je relise tout cela et que je réfléchisse... ( et mette tout cela en lien avec l'émission que j'avais faite il y a très longtemps avec Jacques Nikonoff sur la Charte de la Havane...

    150 3 Octobre 2006 Jacques Nikonoff La Charte de la Havane ou du fait que l'on peut penser l'économie selon d'autres principes...

    ....

     

  • Le désaveu de la politique économique de N. Sarkozy par l'OFCE

    Oui oui, je sais, vous n'avez pas lu ce titre dans la presse. La télé n'en a d'ailleurs sans doute pas parlé... Mais que dit le rapport de l'OFCE ( Observatoire français des conjonctures économiques) ?"La cure d'austérité va empêcher l'enclenchement d'un enchaînement vertueux permettant à l'économie française de croître à un rythme supérieur à son potentiel et donc au chômage de baisser".

    J'ai trouvé ça dans l'Expansion ( http://www.lexpansion.com/economie/les-sombres-previsions-de-l-ofce-pour-2011_241223.html) . Et plus loin dans cet article, on apprend que les chômeurs devraient rester plus longtemps au chômage et tomber dans les minima sociaux... Bon, je l'avais déjà lu ailleurs ( les notes de Natixis??)il y a quelques temps.... Ca se confirme donc...

  • Fitoussi ; Nous, économistes, devons au contraire rappeler que le chômage est le problème principal

    Ah !!!!!! Ca fait du bien de le lire ( et c'est chez Marianne 2) ! Jean-Paul Fitoussi rappelle que le problème principal, c'est le chômage !! Eh bah je lui fais pas dire - mais je suis heureuse qu'il le dise, même si c'est à l'occasion d'une pétition qu'il a signée... en Grande-Bretagne... L'article est là : http://www.marianne2.fr/Fitoussi-Le-temps-de-la-rigueur-n-est-pas-arrive_a189584.html

    A quand une pétition d'économistes en France sur le même sujet dès qu'on voudra bazarder tous les acquis sociaux sous prétexte de dette... Et puis dans la foulée, s'ils pouvaient m'en faire une petite qui rappellerait que le problème des retraites, c'est un problème de partage de la valeur ajoutée et du choix du ch^mage de masse qui a été fait il y a 27 ans; ça m'éviterait de m'agacer toute seule dans mon coin...

  • Chômeur?? Eh bien tu y es pour longtemps !!

    Il faut désespérer Billancourt !

    Oui, il le faut !

    Dire la vérité.

    Entière.

    Parce que les médias classiques ont bien fini par le dire, que le chômage avait augmenté.... Mais certains journalistes ne doivent pas lire Mediapart ou pas lire les rapports de l'OFCE.... Parce que ce qui apparaît dans le dernier rapport de l'OFCE «L'impact de la crise sur la pauvreté» que Mathieu Magnaudeix de Mediapart dévoilait le 23 Février dernier, c'est que ceux qui sont devenus chômeurs lors de la crise, ils ne sont pas près de retrouver du travail....

    Je pille Mathieu Magnaudeix :

    "L'OFCE prévoit que «le nombre de chômeurs de très longue durée ne cessera d'augmenter jusqu'à la fin 2012». Le taux de chômage devrait osciller entre 9,4 et 10,4% en 2012. Donc au mieux, il stagnera. Mais le scénario d'une augmentation n'est pas exclu. Tout dépendra en fait des gains de productivité des entreprises. Si, quand l'activité redémarre, les entreprises réorganisent leur production et investissent dans des machines plus performantes sur un rythme plus soutenu qu'au cours des années précédentes, elles risquent d'ajuster encore davantage les effectifs...

    Sur la base des données mensuelles du chômage collectées par Pôle emploi et de l'activité dans les différents secteurs de l'économie, l'OFCE a calculé le nombre de chômeurs en décembre 2012: il pourrait être de 3 millions, ce qui évaudrait à 3,9 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi et tenus de faire des recherches actives. Surprise: le pic ne sera atteint qu'en juin 2011. «C'est dire les effets d'inertie sur le marché de l'emploi après une crise de cet ampleur, explique Marion Cochard. Malheureusement, les gens qui ont perdu leur emploi au plus fort de la crise risquent de basculer vers le chômage de longue durée.» Si le pic des demandeurs d'emplois de moins de 3 mois et de 3 à 6 mois a d'ores et déjà été atteint, il reste encore à venir dans toutes les autres catégories, dont les effectifs auront gonflé de façon spectaculaire (tableau). Ainsi, en 4 ans (janvier 2008-décembre 2012), le nombre de demandeurs d'emploi recherchant un emploi depuis plus d'un an augmenterait de 594.000. Des personnes durablement éloignées du marché du travail, confrontées au fort risque de ne rien retrouver...

      
     
     
    Voilà... Fin de citation !
    Mais quitte à avoir des ennuis avec Mediapart, je vous mets cela, un extrait d'un superbe article de mon autre admiration, Laurent Mauduit, un article du 25 Janvier dernier

    " Le poids de la crise n'a donc pas été le même d'un pays à l'autre. Mais si l'on en vient plus précisément au cas de la France, il est possible d'être encore plus précis : le gouvernement a tout fait pour que le poids de la crise porte sur les salariés et plus généralement sur les ménages et surtout pas sur les entreprises. Pour celles-ci, la crise a certes eu des effets indéniables, comme le met en évidence le graphique ci-dessous.

     

     

    Dans le partage des richesses créées par les entreprises – ce que les experts appellent la valeur ajoutée –, le gouvernement a en effet tout fait pour qu'il s'effectue à l'avantage du capital et au détriment des salaires. Le taux de marge des entreprises a donc baissé au plus fort de la crise (et pour les petites entreprises, beaucoup plus fortement que ne le suggère le graphique), mais la tendance n'a été que passagère. Et dès début 2009, en pleine crise, le taux de marge est reparti à la hausse et devrait atteindre d'ici la fin du premier semestre des niveaux... historiques, du fait en particulier des gains de productivité. Et aussi de la suppression de la taxe professionnelle, qui doperait ce taux de marge de 0,8 point.

     

    Au total, donc, les entreprises ont globalement été épargnées. Mais ni l'emploi, ni le pouvoir d'achat. Autrement dit, le gouvernement a fait le choix d'un ajustement... social. "

     

    Oui, il faut désespérer Billancourt !!

     Et s'abonner à Mediapart.... Si vous étiez abonné, vous auriez appris aujourd'hui que François Pérol, le récent patron du groupe Banques Populaires-Caisses d'épargne et ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République française, voit son salaire augmenter de 200%.... Elle est pas belle, la vie??!

     

    PS: si vous voulez les articles de Mathieu Magnaudeix et Laurent Mauduit, je peux vous les envoyer ( ça, j'ai le droit...): il faut m'envoyer un email avec mon prénom, mettre un point, puis mon nom, arobase- et ensuite vous écrivez le mot qui veut dire "libre" en anglais, point puis fr.

  • Jacques Sapir- Crise: causes réelles et chômage - Transcription de l'interview

    A J'ai dû, on a des interviews audio, mais en plus on les transcrit !! Première partie donc de l'interview de Jacques Sapir, rencontré le 12 Janvier dernier.

    Le son, le texte en word et en PDF sont en PDF là : http://jaidulouperunepisode.org/009_Sapir_toutes%20les%20interviews.htm, et tout est libre de droits à condition de citer la source ( J'ai dû louper un épisode- les interviews de Pascale Fourier). Le "pillage"" n'est pas seulement autorisé, il est encouragé !

    Bonne lecture !

    Lire la suite

  • Jacques Sapir : Plein-emploi, Union Européenne et... Front National

    Et voilà, enfin, la deuxième partie de l'interview de Jacques Sapir, économiste et directeur de recherche à l'EHESS ( 23 mn 11)


    podcast

    Je vous rappelle le contexte? J'étais allée voir Jacques Sapir un an après notre entretien précédent pour faire le point sur la crise et j'avais orienté notre conversation à la fin de cette première partie sur le chômage. Il a dit alors: " Tout parti qui se bat pour le maintien du libre-échange et pour le maintien de la politique monétaire telle qu'elle est aujourd'hui est en contradiction avec l'objectif du plein-emploi". Et c'est sur cette question du plein-emploi que je l'ai relancé. Ca nous amène à l'Union Européenne, à la perspective de l'éclatement de la zone euro, à l'éventualité de la sortie de la France de celle-ci et.... au Front National...

    Comme la partie d'interview précédente, celle-ci est à écouter et réécouter.... On peut la trouver en format téléchargeable  et pour pourrez lire sur la même page la transcription de la premère partie, grâce à Audrey, ma très efficace transcriptrice !