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C'est drôlement bien chez les autres ! - Page 28

  • Liêm Hoang Ngoc: entre Zorro et Colombo....

    Les circonstances ont fait que, voici quelques temps, j'ai revu Liêm Hoang Ngoc, l'invité le plus invité de Des Sous, à l'occasion de la sortie du livre qu'il a co-écrit avec Vincent Drezet, Il faut faire payer les riches, édité au Seuil...

    Et ne voilà-t-il pas que l'alerte Google que j'ai toujours gardé sur son nom me dit quelques jours après à peine qu'il a été invité le jour-même de notre rencontre à RFI, dans Sol majeur !! Bon bon, pas de jalousie, j'écoute ! Et c'est que du bonheur..... Pas du bonheur d'entendre Liêm développer les thèses en matière d'économie que je lui connais et dont il ne dévie pas, mais du bonheur de l'entendre parler de lui...

    Alors, pour tous ceux qui, comme moi, on apprécié les analyses de Liêm - dont le nom signifie "intégrité" !-, lui donc le bien-nommé, je vous mets son interview sur RFI en-dessous. Vous verrez; il se revendique lui-même de Zorro et de Colombo... un grand moment !

     

    1. Liem Hoang-Ngoc (rediffusion)
    (19:31)

      et

    2. Liem Hoang-Ngoc
    (26:31)

    Les deux émissions sont téléchargeables là http://www.rfi.fr/emission/20101208-1-liem-hoang-ngoc-rediffusion

    Et pour ceux qui voudraient ré-écouter toutes les interventions de Liêm Hoang-Ngoc dans des Sous, les voici en-dessous ! ( MP3 et transcriptions sur cette page : http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm)

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  • Vive le grec ( et le latin)!

    Oui, je sais, je suis hors-sujet sur ce blog, mais quand même.... c'est aussi un peu dans le sujet....

    Je mets en-dessous juste les commentaires de mes amis du Camardou (http://carmadou.blogspot.com/).( où il vous faut lire le dernier billet à propos deKareem Amer, qui prend des risques, lui, en blogguant...).  Au départ, c'est juste une private joke, mais c'est trop délicieux pour que chacun n'en profite pas.... et puis ça détend les méninges après la lecture du dernier texte de Frédéric Lordon.

    Dette :

    D'où vient la dette,d'après le dictionnaire historique
    Dette n.f d'abord "dete" (1160)est issu du latin debita, neutre pluriel de débitum "ce qui est dû" est le participe passé neutre substantivé de debere (-> devoir)

    Donc elle vient du latin CQFD

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  • Frédéric Lordon: y'a de la cata à l'horizon...

    Il fait froid, il neige... Bonne raison pour lire le dernier texte de Frédéric Lordon, un texte en date du 2 décembre, là sur son blog: http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir.

    Il y a toujours plusieurs façons de lire un texte, d'être attentif à tel ou tel passage, suivant ce que le lecteur a lu avant, ses interrogations, ce qu'il sait déjà de l'auteur...

    Moi, ce que j'ai toujours gardé dans l'esprit depuis Mars 2009, c'est un passage de l'interview qu'il m'avait accordée et qui disait en substance que, s'il y avait eu à l'automne 2008 krach bancaire généralisé, on aurait eu intérêt à avoir stocké les sacs de patates dans sa baignoire, parce que pour retirer ses sous à la banque, faudrait pas y compter...

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  • Frédéric Lordon:Crise européenne, deuxième service...

    Bon bon bon, je n'ai pas bien le temps de relayer les beaux textes que je lis en commentant un peu...Mais il y a quelques jours, j'avais lu la première partie d'un noveau texte de Frédéric Lordon que l'on trouve sur son blog là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-08-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-1

    J'attendais avec une très vive impatience la deuxième partie, et elle est là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2

    Eh bien j'avais déjà adoré la première partie, mais alors la deuxième !!! Il faudrait lire le texte de Lordon à petites doses, un peu chaque jour, sans se laisser entraïner par son style flamboyant...., parce que tout a une portée hallucinante ... et qu'il en arrive aussi à la question de la démocratie, qui in fine, pour moi, est la question centrale si on veut s'intéresser la la question sociale, dans le contexte général qui est celui du temps présent...

    Je ne vous mets qu'un bout, peut-être pas absolument clair si on n'a pas lu ce qui précède, mais bon.... Si j'ai le temps, je reviendrai sur le papier de Lordon...

    Mais surtout, lisez-le !!! en entier !! et à petites doses... Une dose de Lordon pendant 15 jours, ça dégage les neurones, j'en suis sûre... Et faites tourner ce papier...

     

    "Le mouvement d’ensemble est très réussi et sa cohérence interne n’est pas contestable. Mais on peut aussi ne pas vouloir de cette cohérence-là, spécialement si l’on considère que, les règles étant faites pour complaire aux marchés et les marchés pour faire respecter les règles, la subordination à la financiarisation apparaît en définitive comme l’unique principe directeur du modèle européen de politique économique. Or le groupe des créanciers internationaux réclame de la politique économique des orientations par construction hétérogènes, et en fait même antagonistes à celles qui correspondraient aux intérêts des communautés politiques nationales. Plus encore que la réforme des retraites, la volte-face des politiques économiques européennes, passant d’un coup de la relance à l’austérité, montre assez clairement l’éviction des impératifs économiques et sociaux internes de l’activité à soutenir par l’injonction externe de la valeur des titres souverains à maintenir, et fait apparaître comme jamais cette anomalie politique sans précédent à l’ère (supposée) démocratique, en quoi consiste la subordination des politiques publiques à une communauté tierce qui n’est pas celle du contrat social [11] !" "

  • Quand l'art oratoire se réfugie....à Médiapart !

    ... vous-en fichez p't'être...mais mon vrai métier, c'est les mots, les textes, la littérature.... La littérature?? Voui, sauf que je suis toujours un peu en porte-à-faux vis-à-vis de mes collègues, parce que moi ce que j'aime, ce qui m'émeut, ce qui m'emmène au paradis intellectuel, ce sont les textes argumentatifs... On ne traduit pas impunément Démosthènes dans sa jeunesse....

    Et parfois, il me vient à penser que la disparition de l'art oratoire est bien symptômatique de quelque chose, d'un renoncement à la défense des valeurs, d'un renoncement à la défense de la démocratie in fine.... L'"Empire du moindre mal" est passé par là ( cf les livres de Michéa..).

    Vous-en fichez peut-être....mais la verve, la tension de la pensée dans un texte argumentatif, je les retrouve chez certains journalistes de Mediapart, quand ils se laissent aller à des articles intitulés "Parti-pris".... Laurent Mauduit nous en a encore accordé un aujourd'hui. Avant lui, il y a peu de temps, c'était Edwy Plenel....

    Vous-en fichez peut-être... et je ne peux pas vous sortir les articles de Mediapart - que le pouvoir esssaie toujours d'étrangler financièrement  par des procès et qui dépend donc de l'honnêteté de ses lecteurs.....

    Mais pour ceux qui ont la chance d'être abonnés... je voulais juste leur dire : lisez bien les partis -pris de Laurent Mauduit ( et de Plenel) : c'est du bonheur intellectuel en barre ! Pour la forme, certes, mais au service du fond !!!!

     

     

  • Jacques Sapir : la véritable rupture.

    Autre chouchou de Pascale, Jacques Sapir.... Bon bon bon bon, on ne peut pas dire que les grands médias lui ouvrent souvent leurs colonnes ou ondes...et ils ont tort, parce qu'il est de ceux qui vivifieraient le débat démocratique....

    Jacques Sapir travaille... Jacques Sapir produit.... et ses textes sont là: http://www.medelu.org/spip.php?rubrique16. Le dernier qu'il a écrit est, comme d'ordinaire, toujours aussi intéressant, même si on peut avoir quelques réserves sur la fin de celui-ci... Mais bon..... à un moment, il dit :

    "Aujourd’hui plus que jamais, une rupture est nécessaire avec les politiques mises en œuvre à gauche comme à droite depuis le tournant de 1982-1983.Nicolas Sarkozy s’était fait élire sur ce thème en le dévoyant totalement. Son échec est aujourd’hui patent. Ce ne sont pas les surenchères dans l’européisme ou l’atlantisme qui arriveront à le masquer.

    La rupture est nécessaire pour éviter le piège de la déflation européenne qu’organisent tant les apôtres de l’équilibre budgétaire que les partisans d’une gouvernance européenne qui se réduirait à un contrôle sur les dépenses. Or, on sait bien que le plein emploi est la première des variables en ordre d’importance pour l’équilibre du régime des retraites. Toute politique de déflation nous condamne à répéter le scénario dit de la « réforme ».

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