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Frédéric Lordon:Crise européenne, deuxième service...

Bon bon bon, je n'ai pas bien le temps de relayer les beaux textes que je lis en commentant un peu...Mais il y a quelques jours, j'avais lu la première partie d'un noveau texte de Frédéric Lordon que l'on trouve sur son blog là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-08-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-1

J'attendais avec une très vive impatience la deuxième partie, et elle est là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2

Eh bien j'avais déjà adoré la première partie, mais alors la deuxième !!! Il faudrait lire le texte de Lordon à petites doses, un peu chaque jour, sans se laisser entraïner par son style flamboyant...., parce que tout a une portée hallucinante ... et qu'il en arrive aussi à la question de la démocratie, qui in fine, pour moi, est la question centrale si on veut s'intéresser la la question sociale, dans le contexte général qui est celui du temps présent...

Je ne vous mets qu'un bout, peut-être pas absolument clair si on n'a pas lu ce qui précède, mais bon.... Si j'ai le temps, je reviendrai sur le papier de Lordon...

Mais surtout, lisez-le !!! en entier !! et à petites doses... Une dose de Lordon pendant 15 jours, ça dégage les neurones, j'en suis sûre... Et faites tourner ce papier...

 

"Le mouvement d’ensemble est très réussi et sa cohérence interne n’est pas contestable. Mais on peut aussi ne pas vouloir de cette cohérence-là, spécialement si l’on considère que, les règles étant faites pour complaire aux marchés et les marchés pour faire respecter les règles, la subordination à la financiarisation apparaît en définitive comme l’unique principe directeur du modèle européen de politique économique. Or le groupe des créanciers internationaux réclame de la politique économique des orientations par construction hétérogènes, et en fait même antagonistes à celles qui correspondraient aux intérêts des communautés politiques nationales. Plus encore que la réforme des retraites, la volte-face des politiques économiques européennes, passant d’un coup de la relance à l’austérité, montre assez clairement l’éviction des impératifs économiques et sociaux internes de l’activité à soutenir par l’injonction externe de la valeur des titres souverains à maintenir, et fait apparaître comme jamais cette anomalie politique sans précédent à l’ère (supposée) démocratique, en quoi consiste la subordination des politiques publiques à une communauté tierce qui n’est pas celle du contrat social [11] !" "

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