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C'est drôlement bien chez les autres ! - Page 25

  • Montée du FN: quelques données pour comprendre....

    D'abord il y a cela : "Une étude de l'IFOP le démontre : ce sont des actifs entre 24 et 54 ans, souvent issus des catégories populaires qui ont permis au Front national de talonner l'UMP lors du dernier scrutin." C'est encore un article de Philippe Cohen de Marianne 2 : http://www.marianne2.fr/%20http:/www.marianne2.fr/Cantonales-le-FN-a-gagne-des-voix-chez-les-actifs_a204207.html

    Comme le dit très justement Laurent Pinsolle sur son blog dont je ne peux que recommander la lecture journalière, "le vote FN est un vote social" ( et c'est bien le drame, non... Que fait la Gauche pour les prolos?):http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2011/03/29/le-vote-fn-est-logiquement-un-vote-social.html

    Sur Mediapart, on trouve le travail remarquable de Mathieu Magnaudeix qui permet d'accéder à des données sur la "fracture géographique" de la France... Je vous mets un petit extrait, mais désolée, comme il faut soutenir le développement de ce média qui fait un très très bon travail, je n'irai pas plus loin.L'article est là pour les abonnés: http://www.mediapart.fr/journal/france/280311/ces-fractures-francaises-que-revele-la-percee-du-fn

    Les géographes, sociologues ou urbanistes que Mediapart a interrogés en conviennent, le «retour» du FN, après le «siphonnage» électoral de Nicolas Sarkozy en 2007, est aussi la conséquence de fractures sociales béantes: le chômage, la peur du déclassement des ouvriers et des employés qui représentent toujours la moitié des Français en activité, la précarisation du marché du travail, les angoisses par rapport à la mondialisation.

    C'est aussi le résultat d'un clivage territorial toujours plus marqué entre les grandes villes et une France en perte de vitesse dont il est peu souvent question dans le débat public: celle des zones périurbaines et rurales, de la grande couronne en Ile-de-France, de toutes ces sous-préfectures de province qui déclinent en silence, à coup de fermetures d'usines, de trésoreries, de tribunaux et de services publics."

    Peu de temps avant les élections, un article du journal Marianne révélait qu'un quart des salariés gagnait moins de 750 euros par mois....

    Un rapport parlementaire ou sénatioral récent  fait par un parlementaire de droite soulignait crûment la montée de la montée des inégalités, la pauvreté croissante... (Je retrouverai la référence si un commentaire ne vient pas m'aider...).

    Je passe sous silence le chapelet d'articles que j'ai lu sur des délocalisations, des fermetures d'usines; conjointement, je ne parlerai pas des bonus qui sont repartis à la hausse en même temps que les profits. Je ne parlerai pas de la hausse des marges des distributeurs sur les denrées alimentaires au prétexte de hausse du cours du blé ou autre nourriture pour animaux, par exemple ( voir dernier 60 millions de consommatuers). Je ne parlerai pas de la hausse des prix du gaz, ni de celle à venir de l'électricité ( et je n'évoquerai donc pas la loi NOME contre laquelle, à ma connaissance, la Gauche ne s'est pas élevée et qui est passée, toute discrète toute gentille, sans que quasiment aucun média n'en révèle au grand public ni l'existence ni les effets pervers...). Je n'évoquerai pas le pacte de croissance européen ( au fait, c'est passé??? parce qu'entre les révoltes arabes et la situation au Japon, on a du mal à suivre...) par lequel on a bien compris que ceux qui paieront la crise ne seront pas ceux qui l'ont causée, et que la ceinture, pour serrée, elle sera bien serrée, et que les services publics en prendront un sacré coup ! Et je passe sous silence les deux sublimes coups de mépris par rapport à la décision clairement exprimée du Peuple : le NON majoritaire au TCE transformé par la grâce parlemantaire en OUI au Traité de Lisbonne ( avec le sillence complice des médias); le "manifestez, manisfestez pour les retraites, avec le soutien de la majorité de la population, de toutes les façons on s'en fout..."

    En 2002, quelques instants après l'annonce de la défaite de Jospin, Fabius avait dit: "Il y a un problème d'offre politique"... Je ne le lui faisais pas dire. Mais le PS , qui reste le 1° parti de Gauche ( malheureusement...) n'a toujours  pas usé de son "droit d'inventaire" ni fait son aggiornamento.... Or le populo n'a pas une mémoire de poisson rouge - et ne manque pas d'intelligence : il sait bien que les mesures économiques prônées par le PS n'ont aucune chance, dans un contexte de libre-échange et de contraintes européennes acceptés, d'apporter des améliorations notables...

    Il fallait être sourd, aveugle et mal-comprenant  (ou "indifférent au sort des populations", comme le propose Todd...), pour ne pas avoir vu venir la montée du FN. La ruse consistant à réduire le vote Fn a la montée de la xénophobie ne sert définitivement qu'à refuser encore et toujours que le débat sur la mondialisation libérale, sur le libre-échange et l'Union Européenne et ses contraintes ne soit ouvert. Et si Marine Le Pen continue d'être la seule à poser ces questions (et qu'on me fasse la grâce de ne pas supposer un seul instant que je puisse la soutenir...), à les mettre dans le débat public, tout est possible...

     

  • Le Tour de France des Atterrés

    Pas eu le temps de me pencher vraiment sur ce que disent les signataires du manifeste des atterrés sur le Pacte de compétitivité qu'on nous concocte au niveau de l'Union européenne ( et qui semble faire bien peu débat - et pourtant !!!), mais je sais qu'on peut trouver des choses là .

    Les Atterrés se lancent par ailleurs dans un tour de France. Là, http://www.atterres.org/?q=calendrier-du-tour-de-france-des-atterr%C3%A9s-au-24-mars, on trouve le calendrier des réunion prévues, et d'autres dates seront données sur le site des Atterrés au fur et à mesure. J'ai repéré Christophe Ramaux en particulier comme intervenant; s'il passe dans votre région, courrez l'écouter : moi, je le trouvais vif, pédago, clair du temps de Des Sous !

  • Ces générations du néolibéralisme....

    Oui, bien sûr, il faudrait que je réécoute, que je mette en lien avec d'autres thèmes, que je fasse des analyses percutantes...Pas le temps.... Mais ce dont je suis sûre, c'est que l'on pourra faire enfin des analyses politiques pertinentes quand enfin on aura pris en compte un fait majeur : l'âge médian approximatif de citoyens en âge de voter est 46 ans, ceux qui ont eu 18 ans au moment du "tournant de la rigueur", de l'ouverture de la "parenthèse libérale" jamais refermée... Dit autrement, la moitié du corps électoral n'a connu, devenu adulte, que les conséquences des politqiues néolibérales qui se sont mises en place au fur et à mesure.

    Vous prenez clairement conscience de cela et...vous écoutez cette émission de France Culture avec Louis Chauvel...  ( et Rama Yade, mais bon...). Je ne sais pas pourquoi, j'avais un a priori négatif vis-à-vis de Chauvel... mais là j'avoue que certains éléments qu'il avance dans cette émission ( écoutée avec un arrêt chez le libraire...) me semblent essentiels à entendre si on veut comprendre des votes passés et à venir ( ou des absences de votes...).

    "Les jeunes face à la panne de l'ascenseur social", c'est le (mauvais) titre de l'émission. "Les générations sacrifiées du néolibéralisme", ça aurait été mieux...

     

  • Quand je serai grande, je serai Daniel Mermet ...

    Mais nan !!!!! je plaisante !!!!!!

    N'empêche que l'helléniste que je suis a regretté de n'être pas celle qui a fait dire à Hervé Kempf ce qu'il dit dans les 10 premières minutes de l'émission qui a été consacrée à son dernier livre L'oligarchie, ça suffit.

    C'est là http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2076, à partir du troisième temps et à partir de 2 minutes 25... Moi, je vous le dis, parfois on se dit qu'étudier le grec et les Grecs, c'est plus que nécessaire et actuel, n'en déplaisante aux pourfendeurs de la Princesse de Clèves et aux éradiquateurs de l'option grec dans le secondaire....

    Très très très bonne écoute !!! C'est du bonheur qu'on peut réécouter en boucle....

  • Aligre FM, La radio !

    Oui oui, j'exagère un peu.... ce n'est pas LA radio, la seule, l'unique à écouter, mais.....

    Pour ceux qui auraient loupé des épisodes, la Pascale qui écrit ici a été animatrice sur Aligre ( http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm)... et voilà-t-'y pas que je repère que Michel, dans Voix contre Oreille animé par Florence Mathon, invite ceux que j'avais repérés et que j'aurais interviewé si j'avais continué... le professeur Grimadi en est un exemple.... On peut retrouver son interview là http://autrement.blogspirit.com/, et puis on peut même retrouver Gus Massiah...

    Bon et puis hop !!! on peut être une littéraire officiellement, s'intéresser à l'économie et à la politique, mais ne pas non plus mépriser les sciences.... A Aligre, on trouve une superbe émission sur les sciences, Recherches en cours. Leur site est là : http://www.rechercheencours.fr/REC/Podcast/Podcast.html. Je vous conseille d'écouter leurs émissions !!!

    La page d'Aligre consacrée aux sites des émissions est là http://www.aligrefm.org/pages/emissions.php, et pour les heureux parisiens, je vous rapelle qu'Aligre, c'est 93.1 sur la bande FM, le matin et le soir à partir de 17h!! Bonne écoute !

  • Dans le secret des licenciements, Jeudi 10 Février, France 2, 22h35

    C'est un documentaire de Jacques Cotta, un ancien invité de Des Sous, et un journaliste qui a toute l'estime de Pascale. C'est une bonne raison de le regarder, non, ce documentaire !

    Oui, certes.... mais on peut aussi avoir envie de le regarder après avoir lu la "note d'intention" qu'a publiée Jacques Cotta sur son site : http://la-sociale.viabloga.com/news/dans-le-secret-des-licenciements

     

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    Depuis l’éclatement de la crise, des centaines de milliards ont été déversées pour sauver le système financier. Le corollaire était alors exposé en toute simplicité : en sauvant les banques, les pouvoirs publics sauveraient les entreprises et donc l’emploi… Aujourd’hui les banques ont bien été momentanément sauvées. La spéculation est repartie. Mais les emplois ont massivement été liquidés.
     
    Toutes les couches de la population active sont visées, toutes les professions, tous les âges. Intérimaires, CDD, vacataires, ouvriers, cadres... Les « Vieux » que la politique à l’œuvre voudrait voir travailler plus longtemps sont rejetés au chômage. Les « Jeunes » explosent le triste record des catégories sacrifiées. Un sur quatre en effet ne trouve aucun débouché sur le marché du travail. Au total, durant la seule année 2009, plus de 500 000 travailleurs ont perdu leur travail. Les chiffres à venir, pour 2010 et 2011 laissent présager le pire. Les plans sociaux en effet se succèdent, tout autant dans l’industrie que dans les services. La crise du capitalisme que certains voulaient voir humanisé, ou encore régulé, bât son plein.
     
    Isabelle, Françoise, Marie, Joël, Amide, Mustapha, Henri et tous les autres simplement victimes de la crise ?
     
    La crise, la crise encore et toujours. Mais de quelle crise s’agit-il ? Derrière les chiffres se trouvent des drames humains. Et derrière cette réalité humaine se trouve un système organisé. Certains en pâtissent, d’autres en tirent profit. Les personnages que nous avons rencontrés -ouvriers, patrons, actionnaires- mettent à nue, chacun à leur manière, les mécanismes à l’œuvre. Dans l’industrie, à Continental par exemple, dans le département des Yvelines, où en quelques années les effectifs sont passés de plus de 1500 à moins de 400 ; ou dans les services que les grands groupes ont souvent externalisé, comme à Teleperformance par exemple, entreprise devenue un mastodonte mondial dans le domaine de la téléphonie, qui liquide aujourd’hui centres d’appel et plus de 800 emplois en France. 
     
    Quelle est la situation exacte de ces entreprises qui ferment ? Incapable de maintenir l’emploi, ou au contraire bénéficiaires, mais insuffisamment au goût de leur direction et de leurs actionnaires ? Une telle situation qui condamne l’homme au nom des profits à réaliser est-elle tolérable ? Peut-on accepter que les emplois soient liquidés ici et que les entreprises soient délocalisées de l’autre côté de la méditerranée où sont embauchés des ouvriers sous-payés? Qu’en disent responsables d’une part, travailleurs licenciés ou menacés de l’autre ? Quel avenir pour ceux que nous avons rencontrés ? Emploi ou assistance ? Travail ou aide momentanée ? Comment comprendre la revendication syndicale pour « des primes de départ plus élevées », et non tout simplement pour « le maintien du boulot sur place », notamment dans les entreprises bénéficiaires ? Que penser d’une organisation politique et sociale qui produit de telles situations ? Ce sont ces questions notamment qui sont traitées dans ce documentaire en donnant la parole aux principaux concernés…"
    Moi, parfois, j'ose dire que je voudrais être journaliste, une vraie, avec une carte de presse... oui, mais une journaliste comme Jacques Cotta, qui porte son regard là où il faut le poser....