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  • L'Union europénne contre Chypre : pas en mon nom !

    C'est incroyable !

    Comme le dit un article du Figaro, la BCE organise un blocus monétaire contre la décision démocratique prise par Chypre.

    Extrait :

    "Aussi policé soit-il, Mario Draghi sait employer la force lorsqu'il le juge nécessaire. C'est la méthode qu'il a choisie, à Chypre, pour forcer le gouvernement à accepter le plan de sauvetage de l'UE et du FMI, rejeté par le parlement chypriote mardi.

    Après avoir «pris acte» du rejet du plan d'aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive: le blocus monétaire. Elle a prévenu qu'elle n'alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté."

    J'invite chaque citoyen à écrire d'urgence à son député européen pour s'élever contre cette décision. Certes, la BCE est un organe indépendant, mais la BCE est bien une instance intrinsèquement liée à l'UE.

    Aucune explication d'ordre économique ne saurait me satisfaire. Il s'agit d'une tentative d'étranglement de la démocratie chypriote. Ce ne sera pas en mon nom ! Que le Parlement qui me représente au niveau européen s'exprime contre ce coup de force.

  • Alsace : vers le référendum du 7 Avril

    collectivité territoriale d'alsace,alsace,union européenne,m'pepOui, pour ceux qui ne le sauraient pas, il va y avoir un référendum en Alsace. L'objectif? Fusionner les deux départements alsaciens et le conseil régional en une seule entité : la collectivité territoriale d'Alsace.

    C'est le M'pep qui m'a alertée sur ce sujet: http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348. Le site de présentation pour les Alsaciens est là : http://www.referendum-alsace.fr/

    Pas eu le temps de bien lire et bien réfléchir, mais... dans un article de L'Alsace visible en ligne, on peut lire parmi bien d'autres choses : "Ce nouveau pouvoir offrirait par ailleurs l’avantage pour la collectivité de créer des schémas régionaux qui puissent s’imposer ; aujourd’hui, ce ne sont « que » des documents de référence, pour ne pas dire des vœux pieux. Et elle pourrait aussi, dans le cadre de la coopération transfrontalière, signer des accords internationaux, en représentant l’État, avec les collectivités suisses ou allemandes. Ce qui offrirait d’autres perspectives de développement économique."

    Et ce n'est pas sans me rappeler ce que j'entendais du temps où je fréquentais les milieux dits "altermondialistes" de la volonté de transformer à terme l'Union Eropéenne en une Europe non pas des nations, mais des régions, de disssoudre à terme en fait les liens nationaux. On trouve d'ailleurs des échos de cette problématique ( Europe des régions ou des Nations) dans ce texte par exemple:  et une structure, l'Assemblée des régions d'Europe. Dans un texte du site gouvernemental français Vie.publique, on trouve cet extrait :

    "Et les régions ?

    Elles profitent incontestablement de la construction européenne pour s’affirmer face à leur tutelle étatique, en prenant souvent Bruxelles comme interlocuteur, sans passer par leur pouvoir national. Elles tentent souvent de se regrouper entre elles de part et d’autres des frontières pour faire valoir leurs intérêts propres (régions de l’arc Atlantique, Catalogne française et espagnole, régions de l’axe central de l’UE, dit "banane bleue"…). La création du Comité des régions par le traité de Maastricht a confirmé cette tendance à dépasser le cadre étatique et à créer un lien direct entre régions et Union européenne. Ce Comité doit obligatoirement être consulté par le Conseil des ministres et par la Commission dès qu’une décision peut concerner les collectivités locales."

     

    En somme, le débat ne devrait donc pas être régional, mais national! La question n'est pas : "Voulez-vous de la collectivité teritoriale d'Alsace?", mais : "Voulez-vous d'une Europe des régions plutôt que des Nations?". Et nous sommes tous concernés !

  • Régis Debray et l'Union européenne.

    Dans le billet précédent, je disais qu'il serait bien que la force des propos de Régis Debray dans son aticle du Monde Diplomatique sur l'Otan se retrouve à propos de l'Union Européenne.

    Je surfe un peu et.... tombe sur un texte du même Régis Debray dans le Monde de vendredi 15 Mars.... Ce n'est pas exactement ce que j'aurais souhaité ( Régis Debray ne m'a pas encore lue..... !), mais cela va dans le sens d'un quelque chose que je sens en moi, que Michéa dit aussi dans son dernier livre- un quelque chose que je ne sais justifier intellectuellement et que je ressens au plus profond de moi: mon appartenance à la  Nation française est un des éléments fondamentaux de ce que je suis. Je veux bien que la France coopére au sein de l'Europe, pas qu'elle se fonde en elle.

    Un extrait?

    [...]

    La superstition européenne [...]

    Comment passe-t-on d'une inscription administrative (le passeport européen) à une allégeance émotionnelle ? Pourquoi un habitant de Hambourg accepte-t-il de se serrer la ceinture pour un habitant de Dresde, mais non pour un Grec ou un Portugais ? Le cercle des économistes n'a pas ici compétence. La réponse à la question première, qu'est-ce qu'un peuple ?, relève de l'histoire, de l'anthropologie, de la géographie et de la démographie, voire des sciences religieuses, dont les adeptes, pour leur malheur et le nôtre, ne hantent pas le dîner du Siècle.

    Puisqu'un concert suppose un chef d'orchestre, avec ou sans podium - la Prusse pour le Reich allemand ou le Piémont pour l'unité italienne -, il est normal, si l'époque est à l'économie, que l'Allemagne tienne la baguette. Le vrai problème pour nous, c'est l'engluement dans une géographie mentale en peau de chagrin où une mappemonde avec 195 capitales se réduit à deux clignotants, Berlin et Washington. L'alibi selon lequel la France n'est plus de taille valait-il cette autopunition masochiste : se faire couper le sifflet par un ectoplasme sans voix comme l'Europe des commissaires ? Celle-ci est grasse et grande mais sans vision ni dessein, inexistante à l'international (et notamment aux yeux des présidents américains) et sans ancrage dans les coeurs.

    Qui célèbre en Europe le jour de l'Europe ? Qui entonne l'hymne européen - l'Ode à la joie n'a pas de parole ? Qui s'intéresse à son Parlement, hormis les professionnels de la profession ? Un falot pour éteindre nos Lumières ? Un comble !

    [...]

  • Monde Diplomatique de Mars 2013- Régis Debray- La France doit sortir de l'Otan

    monde diplomatique,régis debray,otanIl est des lectures jubilantes intellectuellement parlant, et le texte écrit par Régis Debray dans la dernière livraison du Monde Diplomatique en est une! L'article à lui seul vaut l'achat de ce journal.

    Ah comme c'est bon de sortir de la langue de coton, embrumante, contraire à l'esprit de la démocratie et dont pourtant nous repaissent les politiques depuis tant d'années !

    Ce texte est une lettre ouverte à Hubert Védrine ( dont la réponse figurera dans le n° d'Avril) à propos du rapport de celui-ci fait à Monsieur Hollande sur la réintégration de la France dans l'Otan - oeuvre de  Monsieur Sarkozy.

    Des extraits?

    "Le défi que tu lances -agir de l'intérieur- exige des capacités et une volonté.

    1 Pour montrer "exigence, vigilance et influence", il faut des moyens financiers et des think tanks compétitifs. Il faut surtout des esprits originaux, avec d'autres sources que le Center for Strategic and International studies de Washington ou l'International Institute for Strategic studies de Londres. [...]

    2.Il faut une volonté. [...] Or l'actuelle démocratie d'opinion porte en première ligne, gauche ou droite, des hommes-baromètres plus sensibles que la moyenne aux pressions atmosphériques. On gouverne à la godille, le dernier sondage en boussole et cap sur les cantonales[...]".

    [...]

    ""Clarifier, dis-tu, notre conception de l'Alliance"? Oui, et ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Mais c'est la langue de coton qui règne, mélasse d'euphémismes où nous enlisent les technostructures altlantique et bruxelloise, avec leurs prétendus experts. Nous parlons par exemple de commandemant intégré, quand c'est le leader qui intègre les autres, mais garde, lui, sa liberté pleine et entière. L'intégration n'a rien de réciproque. Aussi les Etats-Unis sont-ils en droit d'espionner ( soudoyer, intercepter, écouter, désinformer) leurs alliés qui, eux, se l'interdisent; leurs soldats et leurs officiers ne sauraient avoir de comptes à rendre à la justice internationale, dont seuls les alliés seraient passibles; et nos compagnies aériennes sont tenues de livre toutes informations sur leurs passagers à des autorités américaines qui trouveraient la réciproque insupportable".

    [...]

    Et tout est du même tonneau... Comme il serait heureux que l'on pose les mêmes questions de rapports de force stratégique entre nations à propos de l'Union Européenne. Avec la même force. L'"Europe sociale"? Quelle volonté? Quelles capacités? Quels rapports de forceentre les membres? Et quand? Et de même que l'Otan n'a jamais été faite pour autre chose qu'assurer le leadership des Etats-Unis, l'Union Européenne a-t-elle jamais été conçue pour autre chose que pour libérer le capital des  contraintes de la démocratie ( et de la puissance que peuvent acquérir par elle les citoyens-salariés) qui ne peut, jusqu'à nouvel ordre, exister que dans le cadre national?

  • Jean-Claude Michéa : la Gauche? Qu'est ce que ça veut dire?

    Jean-Claude MichéaJe n'ai pas eu le temps de lire l'article de Marianne parce que j'ai lu le livre de Michéa Les mystères de la gauche ( éditions Climats). Deux heures de bonheur intellectuel pour 14 euros, ça vaut le coup, et puis on peut - et doit- le relire, même s'il est facilement compréhensible...

    Mais l'article de Marine est là : http://www.marianne.net/Jean-Claude-Michea-Pourquoi-j-ai-rompu-avec-la-gauche_a227358.html

    Et puis il y a eu l'émission de France Inter, Service public, datée du 7 Mars ! Le lien est là : http://www.franceinter.fr/emission-service-public-ou-est-la-vraie-gauche-aujourd-hui

    A lire et/ou à écouter pour trouver, un jour, les pistes d'une alternative.

  • Mise sous tutelle des budgets nationaux par l’UE

    Bon, allez, j'avoue, j'ai eu des problèmes de santé de sorte que je n'ai pas eu le temps de suivre les affaires depuis un certain temps... Du coup, je mets quelques liens vers ce qui me semble devoir être suivi...

    Aujourd'hui, c'était l'affaire chypriote ! Somptueux! ( voir message précédent...). Mais  mardi 12 mars, c'était le vote du Two pack sur lequel j'avais  essayé d'alerter qui est passé... Evidemment qui en parle et l'analyse, mets des liens : Laurent Pinsolle !

    Un extrait ?

    "[...] Dans le détail, le premier projet de budget pour l’année suivante devra être envoyé aux eurocrates de la Commission dès le mois d’avril, avant même tout passage au parlement national. Et dès le mois d’octobre, ils pourront demander des modfications sur le projet de budget, avant même tout vote ! Et la Commission pourra proposer des des amendes. Cependant, il faut noter qu’il n’existe pas dans ce projet de véritable droit de veto européen sur les budgets nationaux.

     

    L’horreur européenne

     

    Mais ce n’est pas parce qu’il est encore possible de faire pire que cette évolution n’en est pas moins scandaleuse. A mon sens, ce texte créé un double scandale démocratique. Tout d’abord, comme d’habitude dans l’UE, on retire du pouvoir aux représentants légitimes du peuple dans les Etats pour le donner à des technocrates non élus : la Commission, qui sera chargée de suivre les budgets nationaux. Pire, avec la procédure de la majorité inversée, seule une majorité qualifiée d’Etats pourra s’opposer à ses décisions. Une majorité simple ne le pourra pas, ce qui est honteux.

     
    Ensuite, voici un énième projet qui fige la politique européenne dans un sens néolibéral et monétariste, ce qui est totalement antidémocratique puisque le sens des politiques menées ne devrait pas dépendre ad vitam aerternam de traités signés mais bien des choix exprimés par les électeurs lors des élections. Même Jean Quatremer en a souligné le déficit démocratique. Cela rejoint complètement l’analyse de Jacques Sapir qui dénonce la dépossession de la démocratie.[...]

    L'adresse de l'excellentissime blog de Laurent Pinsolle à suivre pour être au courant de ce que les médias classiques ne mettent que bien rarement en avant ; http://www.gaullistelibre.com