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Crise - Page 9

  • Jacques Nikonoff: petite leçon d'économie...

    J'étais justement en train de me dire: "Nom de Zeus, il faut que Jacques Nikonoff écrive quelque chose sur les derniers développements de la crise pour éclairer notre lanterne!!!! Y'a urgence, là !!!".... Et ce que Pascale veut, Jacques le fait... Non, je plaisante!!! Mais je viens de tomber là-dessus, et je retrouve le meilleur de ce qu'il peut faire, hyper-pédago comme dans les toutes premières émissions de Des Sous sur la Bourse( émissions 5-6-7 tout en bas là http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm )

    L'ensemble de sa note est là http://www.m-pep.org/spip.php?article1689, mais je vous en mets un petit bout ( je lirai la suite à tête reposée plus tard...): j'ai mis en orange ce qui a attiré mon attention... J'aime pas que les médias racontent des choses fausses... et j'adore qu'on m'explique les choses avec pédagogie....na !

    Je lis la suite au plus tôt... et la toute fin de la note laisse espérer que Jacques Nikonoff produira bientôt d'autres analyses: tant mieux!!

     

     

    RASSURER LES MARCHÉS FINANCIERS ET LES SPÉCULATEURS OU LES DÉMANTELER ?

    " Par Jacques Nikonoff, ancien président d’Attac, porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

    Le 12 mai 2010.

    Après le « sommet » européen qui s’est tenu à Bruxelles du 7 au 9 mai 2010 à propos de la crise de l’Union européenne, jamais la confusion n’avait été aussi profonde. Il se dit et s’écrit n’importe quoi. La tâche n’est pas facile pour les citoyens de base qui veulent tenter de suivre les évènements, comprendre les décisions prises et en saisir le sens. D’autant que la matière n’est pas d’un accès aisé et que personne ne fait vraiment d’efforts pour la rendre accessible aux gens de tous les jours.

    Toutes ces questions, complexes mais assimilables à qui fait l’effort de comprendre, deviennent un enjeu politique de masse. Ou plus exactement doivent le devenir. Car il devient chaque jour un peu plus probable que la campagne de l’élection présidentielle de 2012 – qui a déjà commencé – soit menée sur le thème de la dette publique. Ce sera l’intérêt de Sarkozy et de Strauss-Kahn si, par malheur, il était le candidat du PS. Sans parler des seconds couteaux que sont Bayrou et de Villepin qui n’ont rien à dire et qui trouveront là un excellent terrain.

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  • Frédéric Lordon : Crise, la croisée des chemis

    Là, http://blog.mondediplo.net/2010-05-07-Crise-la-croisee-des-chemins#forum59138, il y a un nouvel article du blog de Frédéric Lordon : merci à Benoist de me l'avoir signalé ! Ca n'est pas fait pour rassurer.... , du tout, surtout si on prend au sérieux la possibilité évoquée d'une nouvelle crise bancaire....Là, on réécoute l'ancienne interview que Frédéric Lordon m'avait accordée en mars 2009 ( http://jaidulouperunepisode.org/Interviews.htm) , la 4° partie en particulier, et on frémit....

    Mais on y trouve aussi quelques passages jubilatoires:

    •  - un sain rappel qui permet de mettre en perspective la potion libérale que veut nous faire avaler le gouvernement et qu'il n'ose pas nommer "plan  de rigueur : " Avant le choc financier déclenché en 2007, il n’y a pas de problèmes de dettes publiques en Europe. Il n’y en a fucking pas !";
    • - l'expression claire et nette de la nature des forces en présence: " A ma droite ce qu’il faudrait faire pour calmer les marchés, à ma gauche le contraire qui convient pour ne pas trop maltraiter les populations dans l’épisode récessioniste (d’origine financière). L’antagonisme est maintenant constitué : corps sociaux vs. finance. On n’attend plus que de voir comment les pouvoirs politiques vont arbitrer."
    • - et un autre sain rappel : "Car tous les surendettements dérivent de la déréglementation générale. Le surendettement privé est le produit de la compression des revenus entraînée par la flexibilisation du marché du travail, la concurrence et la contrainte actionnariale. Le surendettement bancaire vient des joies de l’effet levier, quand il s’agit de pousser toujours plus haut la rentabilité financière des paris spéculatifs. Le surendettement public est l’expression de l’idéologie de la défiscalisation – et accessoirement des déséquilibres conjoncturels que l’instabilité d’un système de marché libéralisé ne cesse de recréer."

    Bonne lecture !

  • Jacques Sapir.. encore

    Mot rapide... Je pense que vous devriez lire la contribution au débat de Jacques Sapir, économiste, directeur de recherche à l'EHESS. C'était publié chez Marianne 2

    Une analyse en 4 parties: 

    http://www.marianne2.fr/Grece-les-trois-mensonges-des-medias...

    http://www.marianne2.fr/Grece-les-trois-mensonges-des-medias...

    http://www.marianne2.fr/Grece-Les-trois-mensonges-des-medias...

    http://www.marianne2.fr/Grece-Les-trois-mensonges-des-medias-et-des-experts-fin_a192501.html

    Pas eu le temps de tout bien lire, mais je suis sûre que c'est passionnant....

    Repéré aussi un article de Le Boucher sur Slate.... , mais on a l'impression à la lecture très en travers qu'il a viré sa cutie... ( http://www.slate.fr/story/20771/crise-marches-gouvernements-etats-dette-grece-euro-dollar)

    Toujours sur Médiapart, les articles de Martine Orange et un commentaire de la journaliste à un commentaire désobligeant d'un lecteur de son dernier article.... De Mauduit, un article sur la double peine pour les contribuables dans l'affaire des frégates de Taïwan... Et puis ce soir, peut-être une bombe: "Nicolas Sarkozy rattrapé par l'affaire de Karachi".Et puis ça, http://www.mediapart.fr/club/blog/mathieu-magnaudeix/030510/copenhague-recit-secret-dun-echec en accès libre chez M. Magnaudeix, journaliste de Mediapart...

    Bonne lecture !

  • L'économie contre la démocratie

     Silence.... Oui, J'ai dû louper un épisode fait silence... Mais pourquoi?

    Certes, sans doute en partie parce que mon travail  - le vrai! - est plus pénible qu'à l'ordinaire.... Mauvaise pioche, année pourrie....

    Mais au-delà de cela, mon travail n'avait de sens, dans le prolongement de celui de Des Sous, que dans l'espérance d'un relais politique à venir des analyses et propositions des économistes, sociologues, animateurs du mouvement social qui sont venus dans Des Sous puis J'ai dû. Grosse lassitude ! Rien ne bouge... Mélenchon? Oui, peut-être, mais combien de divisions?

    Analyser le système économique auquel nous sommes en butte depuis 30 ans? A quoi bon désormais? La crise n'a fait qu'avaliser ce que dénonçait le mouvement Attac par exemple, ce que disait chacun de ceux que j'ai interviewé...Chacun a compris, et même les auditeurs de J'ai dû n'ont plus envie d'aller plus loin; j'ai les chiffres des visites, et seules trois interviews ont un score d'écoute qui vaut la peine de se décarcasser: Todd, la plus ancienne, Sapir, et Chevènement qui talonne Todd quoique bien plus récente ! Bon choix ! Mais les autres interviews valent la peine aussi, notamment parce qu'elles proposent toutes une articulation entre l'économie et la démocratie...

    Parce que soyons clair ! L'économie ne m'intéresse pas ! La seule question qui vaille pour moi est celle de la démocratie: qui décide de quoi? Et là, ce que j'entends chaque jour, c'est que les marchés décident de toute politique de tout Etat! C'est cela que nous enseigne l'exemple grec ! La politique se fait à la corbeille ! Le système mis en place il y a trente ans implique nécessairement cela. Ce n'est pas une conséquence indirecte; c'est le présupposé du système auquel nous sommes confrontés, que le parti le plus important de la Gauche a avalisé et ne renie toujours pas. La politique se fait à la corbeille !

    Alors moi, je le demande.... A quoi sert que nous ayions fait tomber des têtes en 1789 si c'est pour ne pas être en démocratie, c'est-à-dire dans une forme d'organisation politique qui remet en pouvoir dans les mains du peuple au bénéfice du peuple?

    Rien n'est affaire d 'économie, tout est de l'ordre du politique. A moins d'accepter le règne d'une nouvelle noblesse organisant le monde pour son propre bénéfice. Je ne m'y résouds pas.

    ( à suivre...)

     

     

  • Jean-Luc Gréau: "Sans ce risque d'un déclin historique de l'Europe, je ne serais pas le chevalier flamboyant du protectionnisme européen"

    Deuxième partie de l'entretien avec Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de L'Avenir du capitalisme et La Trahison des économistes.


    podcast24minutes 51 à télécharger là http://jaidulouperunepisode.org/010_Jean_Luc_Greau_toutes_les_interviews.htm si vous le souhaitez...

    Certes, le titre peut prêter à sourire...mais le propos, vous le verrez, y prête moins... En tous les cas, je profite de la publication de cet entretien pour signaler que Jean-luc Gréau, trop ostracisé à mon goût et fort injustement, vient de se voir décerner le prix Sophie Barluet, créé par le Centre national du livre,  pour La Trahison des économistes, publié chez Gallimard. Ce prix a été remis par un jury composé de personnalités du monde intellectuel telles que Pierre Assouline, Claude Imbert, Jacques Julliard, Jean Lebrun, Jean-Pierre Le Goff, Philippe Meyer, Etienne de Montéty, Alain-Gérard Slama ou encore Benoît Yvert. L'ouvrage de Jean Gréau a été salué à l'unanimité par les membres du Jury....

    Décidément, il ne faut désespérer de rien.... 

    Bonne écoute !

  • Fitoussi ; Nous, économistes, devons au contraire rappeler que le chômage est le problème principal

    Ah !!!!!! Ca fait du bien de le lire ( et c'est chez Marianne 2) ! Jean-Paul Fitoussi rappelle que le problème principal, c'est le chômage !! Eh bah je lui fais pas dire - mais je suis heureuse qu'il le dise, même si c'est à l'occasion d'une pétition qu'il a signée... en Grande-Bretagne... L'article est là : http://www.marianne2.fr/Fitoussi-Le-temps-de-la-rigueur-n-est-pas-arrive_a189584.html

    A quand une pétition d'économistes en France sur le même sujet dès qu'on voudra bazarder tous les acquis sociaux sous prétexte de dette... Et puis dans la foulée, s'ils pouvaient m'en faire une petite qui rappellerait que le problème des retraites, c'est un problème de partage de la valeur ajoutée et du choix du ch^mage de masse qui a été fait il y a 27 ans; ça m'éviterait de m'agacer toute seule dans mon coin...