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Crise - Page 7

  • Le désaveu de la politique économique de N. Sarkozy par l'OFCE

    Oui oui, je sais, vous n'avez pas lu ce titre dans la presse. La télé n'en a d'ailleurs sans doute pas parlé... Mais que dit le rapport de l'OFCE ( Observatoire français des conjonctures économiques) ?"La cure d'austérité va empêcher l'enclenchement d'un enchaînement vertueux permettant à l'économie française de croître à un rythme supérieur à son potentiel et donc au chômage de baisser".

    J'ai trouvé ça dans l'Expansion ( http://www.lexpansion.com/economie/les-sombres-previsions-de-l-ofce-pour-2011_241223.html) . Et plus loin dans cet article, on apprend que les chômeurs devraient rester plus longtemps au chômage et tomber dans les minima sociaux... Bon, je l'avais déjà lu ailleurs ( les notes de Natixis??)il y a quelques temps.... Ca se confirme donc...

  • Le manifeste des atterrés : l'introduction

    CRISE ET DETTE EN EUROPE :10 FAUSSES EVIDENCES, 22 MESURES EN DEBAT POUR SORTIR DE L’IMPASSE

    Introduction

    La reprise économique mondiale, permise par une injection colossale de dépenses publiques dans le circuit économique (des États-Unis à la Chine), est fragile mais réelle. Un seul continent reste en retrait, l’Europe. Retrouver le chemin de la croissance n’est plus sa priorité politique. Elle s’est engagée dans une autre voie : celle de la lutte contre les déficits publics.

    Dans l’Union Européenne, ces déficits sont certes élevés – 7% en moyenne en 2010 – mais bien moins que les 11% affichés par les États-Unis . Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie par exemple, sont en quasi-faillite, les marchés financiers ont décidé de spéculer sur les dettes souveraines de pays européens, tout particulièrement ceux du Sud. L’Europe est de fait prise dans son propre piège institutionnel : les États doivent emprunter auprès d’institutions financières privées qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque Centrale Européenne. Les marchés ont donc la clé du financement des États. Dans ce cadre, l’absence de solidarité européenne suscite la spéculation, d’autant que les agences de notation jouent à accentuer la défiance.

    Il a fallu la dégradation, le 15 juin, de la note de la Grèce par l’agence Moody’s, pour que les dirigeants européens retrouvent le terme d’ « irrationalité » qu’ils avaient tant employé au début de la crise des subprimes. De même, on découvre maintenant que l’Espagne est bien plus menacée par la fragilité de son modèle de croissance et de son système bancaire que par son endettement public.

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  • Economistes: ça bouge enfin ( ou le Manifeste des économistes atterrés)

    Ils partirent 4 ( Philippe Askenazy, CNRS ; Thomas Coutrot, conseil scientifique d'Attac ; André Orléan, CNRS, EHESS; Henri Sterdyniak, OFCE) et ils sont déjà 630.....

    C'est qu'il y a désormais 630 économistes signataires  du manifeste des 4 premiers atterrés.... 630 qui s'opposent ouvertement au "logiciel libéral".

    Le point de vue publié dans le Monde pour expliciter la démarche est là : http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/pourquoi-nous-sommes-des-economistes.html

    La manifeste qui comprend 10 fausses évidences et des propositions alternatives est là: http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/manifeste-des-economistes-atterres.html

    et la liste des signataires est là : http://www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article198 . Parmi eux, outre André Orléan et Robert Boyer ( des sommités!), j'ai repéré Laurent Cordonnier, Liêm Hoang Ngoc, Michel Husson, Frédéric Lordon, François Morin, Jacques Nikonoff, Dominique Plihon, Christophe Ramaux, Jacques Sapir que vous avez peut-être entendus en leur temps dans Des Sous ...et des Hommes....

    Un colloque est organisé le 9 Octobre à Paris: http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/colloque-du-9-octobre-demandez-le.html

    Bien sûr vous pouvez vous précipiter sur le texte et tout lire d'un coup.... mais je vais ici vous proposer une lecture lente: une fausse évidence par jour, pour bien avoir le temps de tout bien lire.....de tout bien comprendre... et de faire circuler chaque article auprès de ses copains !

    Ca commence demain...

  • Lordon, Liêm-Hoang Ngoc, Jorion..., c'est le 28 Juin à Paris, et Gréau et Nikonoff le 26 !

    Les deux premiers font partie de  mes chouchous, et les deux derniers aussi d'ailleurs... !!!

    Le lundi 28 juin, donc, Marianne et le CRREA (Centre de Réflexion et de Recherche pour l’Elaboration d’Alternatives) organisent, à 20h30 à la Maison de l’Europe (35 rue des Francs Bourgeois – 75004 Paris) un débat sur le thème : « Système financier international : qui osera le réformer et comment ? ».S'inscrire là: http://www.marianne2.fr/debatmarianne/


    Participeront à ce débat que JFK animera : Paul JORION (anthropologue, sociologue et auteur de « Comment la vérité et la réalité furent inventées) ; Frédéric LORDON (directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne) ; Liêm HOANG-NGOC (économiste) ; Stéphane COSSET (économiste) ; Hervé NATHAN (rédacteur en chef du service Economie à Marianne).

     

    Sinon, vous pouvez aller voir Jean-Luc GREAU et Jacques NIKONOFF à cette initiative du M'pep, un colloque intitulé " Comment sortir de la crise européenne?", le samedi 26 Juin au FIAP, 30, rue Cabanis, Paris 14e, de 9h à 17h. Ca a l'air super pédago, ça parlera notamment de monnaie... Les renseignements sont là : http://www.m-pep.org/spip.php?article1705

  • Dette, crise, et rigueur: on nous dit rien que des mensonges...

    Allez, j'avoue.... Une fois que j'ai eu écrit le dernier billet à propos du dernier billet de Frédéric Lordon ( http://blog.mondediplo.net/2010-05-26-La-dette-publique-ou-la-reconquista-des), subitement, j'ai eu un doute horrible: tout d'même, il exagérait pas quand même un peu, le Lordon, sur la responsabilité des "cadeaux fiscaux" dans le creusement de la dette?

    Bon, mais comme mon ordino était quasi-mourant, attaqué par les virus de toutes parts qu'il était,  et que je l'avais plongé dans un coma artificiel par mégarde.... euh... j'avais autre chose à faire qu'à me poser la question au-delà: je grinchais juste toute seule par devers moi sur le fait que Lordon, il aurait pu faire quand même des p'tits graphiques, nous mettre quelques chiffres...

    Eh bien imaginez-vous que ce que Pascale demande silencieusement à Lordon, c'est Laurent Mauduit qui le fait!!! C'est dans un de ses articles toujours remarquables de Mediapart qu'il le fait ( les heureux abonnés peuvent trouver l'article là: http://www.mediapart.fr//journal/france/010610/linquietante-radiographie-de-la-politique-d-austerite).

    Je pille ( mais un tout p'tit peu, pour pas me faire tancer...) le travail de Laurent Mauduit ... C'est dans la dernière partie de son article intitulé: "Les baisses d'impôts ont fait exploser l'endettement"... Je vous mets d'abord le final:

    "Traduction, en style plus direct: la crise a bon dos pour expliquer l'envolée des déficits publics, et donc l'actuel plan d'austérité. La politique irresponsable de baisse ininterrompue des impôts y est aussi pour beaucoup, puisque en à peine plus de dix ans, elle a contribué à gonfler la dette publique de près de 20 points de PIB.

    Passé inaperçu dans le débat public, ce dernier chiffre donné par le rapport a une importance considérable. Il a valeur de réquisitoire: organisées essentiellement au profit des plus hauts revenus, les baisses d'impôt de ces dernières années ont poussé les finances publiques françaises à la ruine.

    Conclusion, sans du tout forcer le trait: si les enfants des écoles et des collèges sont gravement menacés par le plan d'austérité en préparation, c'est aussi parce que Nicolas Sarkozy, dans la foulée de ces prédécesseurs, a multiplié les cadeaux fiscaux, au profit d'abord des plus fortunés."

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  • "Problème" de la dette, ou le Lordon expliqué aux enfants !

    "Il y a un problème de dette, va fallloir se serrer la ceinture".

    Voilà ce qu'on me dit.... mais je ne sais pas pourquoi, quand certains me le disent, j'ai un gros doute, un affreux gros doute qui brusquement m'envahit  l'esprit... Je pense bien plein de trucs....mais je ne suis pas économiste, moi, alors..., et qui je suis pour, etc etc etc.... Mais heureusement, le Lordon nouveau est arrivé !!! Hier!! Et c'est là: http://blog.mondediplo.net/2010-05-26-La-dette-publique-ou-la-reconquista-des . Son titre? "La dette publique, ou la reconquista des possédants" !

    Je vous donne la phrase-clef, celle qu'il faut affichée au pied de son lit pour bien comprendre les enjeux?? "Le déficit ne sera réduit que par annulation des défiscalisations ou par une régression inouïe de l’État social – et voilà l’os de la « situation difficile » : les possédants (inclus le capital) vs. le reste du corps social".

     

    Et dans la foulée, je vous synthétise/ traduis le Lordon:

    La dette, c'est le cumul des déficits budgétaires( en gros, ça veut dire que, chaque année, il manque des sous pour boucler le budget, et que l'Etat est obligé de faire des emprunts, qui s'accumulent du coup).

    Avant la crise financière, en 2006, "il n’y a pas de problème de dettes publiques au sens d’une menace de perte de solvabilité par la divergence brutale des ratios Dette/PIB" ( traduction : la situation n'est pas terrible terrible, mais il n'y a pas le feu à la maison); "la crise de finance privée ouverte en 2007 porte l’entière responsabilité de tout ce qui s’est passé depuis ".

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