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  • Les économistes atterrés: le point de vue dans Le Monde du 16 Septembre

    Pourquoi nous sommes des économistes atterrés

    Philippe Askenazy, CNRS ; Thomas Coutrot, conseil scientifique d'Attac ; André Orléan, CNRS, EHESS, président de l'Association Française d'Economie Politique ; Henri Sterdyniak, OFCE.

     Le Monde, jeudi 16 septembre 2010

    La crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2008 n'a pas affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans. Le pouvoir de la finance n'est pas remis en cause. En Europe, au contraire, les Etats, sous la pression des institutions européennes et internationales et des agences de notation, appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes de réformes et d'ajustements structurels qui ont dans le passé montré leur capacité à accroître l'instabilité économique et les inégalités sociales.

    Certes, les pouvoirs publics ont dû partout improviser des plans de relance keynésiens, et même parfois nationaliser temporairement des banques. Mais ils veulent refermer au plus vite cette parenthèse. Le logiciel "néolibéral" est toujours le seul présenté comme légitime, malgré ses échecs patents. Fondé sur un paradigme qui présuppose l'efficience des marchés notamment financiers, il prône de réduire les dépenses publiques, de privatiser les services publics, de flexibiliser le marché du travail, de libéraliser le commerce, les services financiers et les marchés de capitaux, d'accroître la concurrence en tout temps et en tout lieu...

    L'Union européenne est prise dans un piège institutionnel. Les déficits publics ont explosé à cause de la crise financière. Mais pour les financer, les Etats se sont contraints à emprunter chèrement auprès d'institutions financières privées, qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque centrale européenne (BCE). Les marchés ont donc la clé du financement des Etats.

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  • Economistes: ça bouge enfin ( ou le Manifeste des économistes atterrés)

    Ils partirent 4 ( Philippe Askenazy, CNRS ; Thomas Coutrot, conseil scientifique d'Attac ; André Orléan, CNRS, EHESS; Henri Sterdyniak, OFCE) et ils sont déjà 630.....

    C'est qu'il y a désormais 630 économistes signataires  du manifeste des 4 premiers atterrés.... 630 qui s'opposent ouvertement au "logiciel libéral".

    Le point de vue publié dans le Monde pour expliciter la démarche est là : http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/pourquoi-nous-sommes-des-economistes.html

    La manifeste qui comprend 10 fausses évidences et des propositions alternatives est là: http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/manifeste-des-economistes-atterres.html

    et la liste des signataires est là : http://www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article198 . Parmi eux, outre André Orléan et Robert Boyer ( des sommités!), j'ai repéré Laurent Cordonnier, Liêm Hoang Ngoc, Michel Husson, Frédéric Lordon, François Morin, Jacques Nikonoff, Dominique Plihon, Christophe Ramaux, Jacques Sapir que vous avez peut-être entendus en leur temps dans Des Sous ...et des Hommes....

    Un colloque est organisé le 9 Octobre à Paris: http://economistes-atterres.blogspot.com/2010/09/colloque-du-9-octobre-demandez-le.html

    Bien sûr vous pouvez vous précipiter sur le texte et tout lire d'un coup.... mais je vais ici vous proposer une lecture lente: une fausse évidence par jour, pour bien avoir le temps de tout bien lire.....de tout bien comprendre... et de faire circuler chaque article auprès de ses copains !

    Ca commence demain...