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Ca m'agace ! - Page 3

  • L'Union europénne contre Chypre : pas en mon nom !

    C'est incroyable !

    Comme le dit un article du Figaro, la BCE organise un blocus monétaire contre la décision démocratique prise par Chypre.

    Extrait :

    "Aussi policé soit-il, Mario Draghi sait employer la force lorsqu'il le juge nécessaire. C'est la méthode qu'il a choisie, à Chypre, pour forcer le gouvernement à accepter le plan de sauvetage de l'UE et du FMI, rejeté par le parlement chypriote mardi.

    Après avoir «pris acte» du rejet du plan d'aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive: le blocus monétaire. Elle a prévenu qu'elle n'alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté."

    J'invite chaque citoyen à écrire d'urgence à son député européen pour s'élever contre cette décision. Certes, la BCE est un organe indépendant, mais la BCE est bien une instance intrinsèquement liée à l'UE.

    Aucune explication d'ordre économique ne saurait me satisfaire. Il s'agit d'une tentative d'étranglement de la démocratie chypriote. Ce ne sera pas en mon nom ! Que le Parlement qui me représente au niveau européen s'exprime contre ce coup de force.

  • Alsace : vers le référendum du 7 Avril

    collectivité territoriale d'alsace,alsace,union européenne,m'pepOui, pour ceux qui ne le sauraient pas, il va y avoir un référendum en Alsace. L'objectif? Fusionner les deux départements alsaciens et le conseil régional en une seule entité : la collectivité territoriale d'Alsace.

    C'est le M'pep qui m'a alertée sur ce sujet: http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348. Le site de présentation pour les Alsaciens est là : http://www.referendum-alsace.fr/

    Pas eu le temps de bien lire et bien réfléchir, mais... dans un article de L'Alsace visible en ligne, on peut lire parmi bien d'autres choses : "Ce nouveau pouvoir offrirait par ailleurs l’avantage pour la collectivité de créer des schémas régionaux qui puissent s’imposer ; aujourd’hui, ce ne sont « que » des documents de référence, pour ne pas dire des vœux pieux. Et elle pourrait aussi, dans le cadre de la coopération transfrontalière, signer des accords internationaux, en représentant l’État, avec les collectivités suisses ou allemandes. Ce qui offrirait d’autres perspectives de développement économique."

    Et ce n'est pas sans me rappeler ce que j'entendais du temps où je fréquentais les milieux dits "altermondialistes" de la volonté de transformer à terme l'Union Eropéenne en une Europe non pas des nations, mais des régions, de disssoudre à terme en fait les liens nationaux. On trouve d'ailleurs des échos de cette problématique ( Europe des régions ou des Nations) dans ce texte par exemple:  et une structure, l'Assemblée des régions d'Europe. Dans un texte du site gouvernemental français Vie.publique, on trouve cet extrait :

    "Et les régions ?

    Elles profitent incontestablement de la construction européenne pour s’affirmer face à leur tutelle étatique, en prenant souvent Bruxelles comme interlocuteur, sans passer par leur pouvoir national. Elles tentent souvent de se regrouper entre elles de part et d’autres des frontières pour faire valoir leurs intérêts propres (régions de l’arc Atlantique, Catalogne française et espagnole, régions de l’axe central de l’UE, dit "banane bleue"…). La création du Comité des régions par le traité de Maastricht a confirmé cette tendance à dépasser le cadre étatique et à créer un lien direct entre régions et Union européenne. Ce Comité doit obligatoirement être consulté par le Conseil des ministres et par la Commission dès qu’une décision peut concerner les collectivités locales."

     

    En somme, le débat ne devrait donc pas être régional, mais national! La question n'est pas : "Voulez-vous de la collectivité teritoriale d'Alsace?", mais : "Voulez-vous d'une Europe des régions plutôt que des Nations?". Et nous sommes tous concernés !

  • Hold-up du FMI et de l'UE sur les dépôts bancaires des chypriotes !

    Incroyable ! C'est BA qui m'en a informé dans un commentaire. Je vérifie quand même l'information. Un lien vers le site du Monde, ça doit être sérieux, non... je vous mets le début : "

    Beaucoup de Chypriotes étaient sous le choc, samedi, après l'annonce d'un accord avec l'Union européenne sur un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros comprenant une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires.

    L'accord a été conclu dans la nuit de vendredi à samedi, et les résidents de l'île méditerranéenne l'ont découvert à leur réveil. Des queues étaient visibles devant les banques, les particuliers tentant de retirer le plus d'argent possible.

    Les bailleurs de fonds de Chypre - UE et FMI - ont en effet demandé l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 6,75 % sur tous les dépôts bancaires de moins de 100 000 euros et de 9,9 % au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts."

    La suite est là : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/16/a-chypre-la-population-dans-l-incertitude-apres-l-annonce-du-plan-de-sauvetage_1849491_3214.html

  • Pierre Maurois, Premier Ministre, était aux obsèques de Sékou Touré; le ministre de l'Outre-Mer est à celles de Chavez...

    En 1984, j'étais membre d'Amnesty International... Le nom de Sékou Touré, je le connaissais... Etait-ce dans son pays que j'avais envoyé des appels à faire cesser la "diète blanche", c'est-à-dire le fait de laisser mourir des prisonniers non seulement de faim, mais aussi de soif?? Je ne sais plus, tant de temps après, mais, si les exactions commises n'étaient pas celles-là, elles le valaient bien... François Mitterrand avait envoyé, malgré tout, son  Premier Minsitre aux obsèques du potentat..

    Aujourd'hui, à l'heure de l'enterrement de Chavez, j'ai un peu honte que mon pays n'ait daigné envoyer que le Ministre de l'Outre-Mer, Monsieur Hurel. Sans qu'on ne le porte aux nues, Chavez et le bilan de son action méritaient mieux, surtout d'un gouvernement qu'on me dit de gauche...

    Je m'associe aux propos d'Hervé Kempf, un journaliste que j'ai récemment rencontré et un gars que j'estime:

    "Ceci dit, le Venezuela était avant lui une oligarchie où une classe dirigeante, valet des Etats-Unis, maintenait dans la pauvreté le peuple d’un pays doté d’une énorme richesse pétrolière : Chavez a conquis l’indépendance par rapport au puissant voisin du nord, mené une réelle politique de redistribution de la richesse collective, encouragé l’éducation et le système de santé, fortement réduit l’inégalité dans son pays. Il a, de surcroît, ce qui n’est pas rien, rendu à son peuple sa dignité et sa fierté. Ce bilan est largement positif.

    D’autre part, la haine des grands medias occidentaux à l’égard de Chavez m’a toujours stupéfié. Son motif est simple : ils avaient peur de l’alternative au capitalisme qu’il tentait d’incarner avec d’autres, peur qu’il puisse servir d’exemple et de modèle. Chavez n’était certes pas un saint, mais ce n’était pas un démon. Il a toujours été régulièrement élu, et les prisons de Caracas ne comptaient pas de prisonniers politiques. Et surtout, j’ai toujours été frappé de la différence de traitement des médias envers le Venezuela et d’autres pays d’Amérique centrale : a-t-on prêté la même attention au Guatemala, au Honduras, au Salvador, théâtres de violentes et barbares répressions, et dont les régimes politiques sont loin d’être des parangons de vertu démocratique. Mais ils sont dans la main des Etats-Unis, et c’est cela que les médias de l’oligarchie reprochaient à Chavez : il était libre." ( source : http://www.reporterre.net/spip.php?article3944 )

  • Désindexer les retraites ! La Gauche nous aura donc tout fait....tout !

    C'est à nouveau le blog de Laurent Pinsolle qui m'a alerté ! Il serait question de désindexer les retraites.... Les choses ne sont pas encore faites, mais bon.... Laurent renvoyait à cet article du Figaro et un excellent article de Laurent Mauduit de Mediapart ( accessible aux seuls abonnés), mais dont je vous mets le début qui valide le sentiment de Laurent Pinsolle :

    "Le gouvernement semble déterminé à bousculer les uns après les autres tous les grands acquis sociaux. Dès que le patronat formule un souhait, il cherche à l'accomplir. On aurait pu penser qu’après le « choc de compétitivité » décidé sous la pression des milieux patronaux, qu'après la réforme du marché du travail, qui vient d’être conclue à la demande de François Hollande, l’Élysée et Bercy laisseraient l’opinion un peu souffler. Eh bien non ! De nouvelles tractations ont repris, toujours sous la pression du patronat, pour mettre en œuvre une réforme explosive, puisque son but est de casser le mode actuel d'indexation des retraites, pour faire baisser leur pouvoir d’achat." La suite est donc sur Mediapart.

    J'espère que nous aurons de somptueuses manifs, des lettres en rafale écrites à nos députés, parce que non, décidément, personne ne les a élus pour cela.

    Dossier à suivre de très près, les médias classiques ayant la tendance fa^cheuse à n'informer que quand l'affaire est urgente ....

  • Le concept de "compétitivité", arme de guerre contre les salariés.

    Il faut lire l'article du Monde Diplomatique d'Octobre sur la compétitivité.

    Et définitivement, il faut tordre le cou à ce concept qui ne sert que les intérêts des possédants. Car enfin il faudra me dire un jour jusqu'où nous sommes censés aller ( pour ne pas dire descendre...). Parce que pour être compétitif avec les chinois, ça va être dur ( pour les salariés...), et avec les Européens des ex-pays de l'Est tout autant puisque une des raisons de l'élargissement de l'UE à l'Est était bien d'organiser une compétition interne à l'Europe sur le coût du salaire.

    Il va falloir descendre dans la rue, même et y compris si les syndicats n'organisent rien ! Car j'avais déjà prêté l'oreille aux propos de Hollande qui laissaient à penser qu'il visait à une " réforme du marché du travail" ( joyeux concept de droite ), mais alors là, il semblerait qu'il dépasse toutes les limites....

    Je cite un article de Mediapart (http://www.mediapart.fr/journal/france/031012/hollande-sengouffre-dans-la-baisse-du-cout-du-travail): "François Hollande – fait rarissime pour un président de la République – qui s’est rendu à Évian, le 4 septembre, pour le forum des patrons français et allemands organisé par chaque année par Franck Riboud (Danone).

    Devant un aréopage de grands dirigeants, comme Baudouin Prot (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société générale), Christophe de Margerie (Total), Robert Peugeot (PSA), Luc Oursel (Areva), Thierry Breton (Atos Origin), Jean-François Cirelli (GDF Suez), François Henrot (Rothschild), Jean-Louis Beffa (ex-Saint-Gobain), Jürgen Fitschen (Deutsche Bank), Peter Löscher (Siemens), René Oberman (Deutsche Telekom), Norbert Reithofer (BMW) ou Roland Berger (conseil), le président de la République avait longuement disserté sur la question de la compétitivité française. « C’était un très bon discours », aux dires d'un des participants, étonné d’avoir entendu le chef de l’État parler de la sorte.

    Rappelant son engagement européen, François Hollande leur avait alors expliqué la nécessité pour l’économie française de converger avec le modèle allemand. « Il comprend manifestement les questions macro-économiques », se souvient un autre dirigeant, tout en déplorant son peu d’attention aux grands groupes. Charges alourdissant le coût du travail, modification du droit du travail, flexibilité des salaires et des temps de travail, tout avait été évoqué « avec grand réalisme ».

    Le transfert des prestations familiales, payées aujourd’hui par les cotisations sociales, sur le budget de l’État et financées par la CSG, semblait déjà presque acquis, rapportent des témoins. De même, comme le demande le Medef, il avait évoqué la possibilité de substituer le contrat d’entreprise au contrat de travail classique, dans le cadre de la flexisécurité. « La gauche va faire les réformes que la droite n’a pas la volonté de faire, parce que la gauche a la légitimité pour le faire, nous a-t-il expliqué », raconte un autre témoin.

    [...] Concrètement, dans l’attente du rapport Gallois prévu mi-octobre, l’Élysée réfléchit à baisser le coût du travail en allégeant les cotisations sociales payées par les employeurs et en les transférant vers l’impôt. La piste la plus probable étant une augmentation de la CSG (voir cet article du Monde), équivalant de facto à un transfert de charges des patrons vers l’ensemble des salariés.

    [...] les syndicats de salariés pourraient obtenir certaines concessions sur la taxation du travail précaire, la formation tout au long de la vie ou l’accompagnement des licenciements."

    Commencez à manger des patates pour faire des économies :il va falloir aller dans la rue.