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libéralisme

  • Législatives 2012 1° tour, et Jean-Claude Michéa

    J'sais pas, je dois être de mauvaise humeur ( faut dire que poncer l'enduit, j'aime moyen... et puis les élections législative sans débat non plus...), mais j'ai fait un titre un peu pute pour vous donner envie d'écouter Michéa.

    J'aurais dû vous le dire avant en ce dimanche pluvieux, mais j'étais dans l'enduit...

    N'empêche qu'avant l'enduit, j'ai écouté Jean-Claude Michéa. Un jour d'élections, ça fait du bien quand on s'adresse à l'intelligence...C'est un lecteur AnTho qui m'a signalé qu'on pouvait entendre Michéa chez Finkelkraut sur Culture.... Et c'est là : http://www.franceculture.fr/emission-repliques-le-complexe-d-orphee-2012-06-02. C'est à réécouter en boucle. A compléter par la lecture de  ses ouvrages ( il parle plus en vrai pédagogue qu'il n'écrit... soit, mais..). A croiser avec les propos tenus ici-même par Dany-Robert Dufour. Et à un moment avec ceux de François Flahault.

    J'aime bien quand on nous prend pas pour des...............

  • Dany-Robert Dufour 3/3: "Le libéralisme est un totalitarisme nouveau"

    Troisième partie de l'interview de Dany-Robert Dufour, la plus décoiffante sans doute, mais qui ne peut que donner envie de revenir écouter les parties 1 et 2 pour saisir la dynamique d'ensemble de ce à quoi nous sommes confrontés...

    Bonne écoute ! Une version de meilleure qualité est téléchargeable .



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  • Transcription de la 2° partie de l'interview de Dany-Robert-Dufour

    Une coproduction de Pascale à la transcription et du très fidèle Alex à la relecture/réécoute..., la transcription de la 2° des 3 parties de l'interview de Dany-Robert Dufour, ici en PDF, et en-dessous dans le corps du billet....


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    Dany-Robert Dufour, philosophe, auteur de L'individu qui vient … après le libéralisme 

    Partie 2/3  L'époque moderne, ou les prémices du laisser-fairisme

    Pascale Fourier : : A un moment, on a parlé en particulier des enfants qui - parce que justement on ne leur apporte pas de limites - peuvent devenir des sortes de monstres. Il y a donc une sorte de thématique qu'on retrouve d'ailleurs dans l'économie, celle de l'illimitation, de l'absence de limites... Mais avant, ça fonctionnait comment ?

     

    Dany-Robert Dufour: : Bonne question. Disons que, avant, la civilisation occidentale est fondée, comme toute civilisation, sur des récits qui contiennent des valeurs. Les récits, ce sont des choses que l'on se raconte les uns aux autres de génération en génération, des choses dans lesquelles on baigne, qui rythment les rituels comme par exemple les naissances, les mariages, la mort. Les grands récits, c'est cela, ce qui est présent comme discursivité dans tous les grands moments de la vie humaine. Et il y a des récits occidentaux, des récits orientaux, des récits de toutes sortes.

     

    Le récit du Logos, ou la lutte contre l'illimitation

     

    Dans l'espace occidental, nous avons eu deux grands récits. Nous avons eu le récit du logos, en Grèce, ( logos, la philosophie, la naissance de la philosophie en Grèce) qui était un événement un peu bizarre rétrospectivement dans le monde puisque ça a été l'invention d'un nouveau type de discours, non plus un discours narratif, mais un discours où on s'est mis à chercher la vérité. Ce fait a eu beaucoup d'incidence évidemment sur le déploiement de la civilisation occidentale, avec le déploiement ultérieur des sciences humaines, sociales, de la naissance du Droit, des sciences pures, de l'arithmétique à l'époque grecque, de la géométrie. On s'est mis à rechercher la vérité, non plus à colporter des histoires qu'on racontait. Je dis quand même que c'est un récit, parce que, à l'intérieur de cette recherche de la vérité, la philosophie, le logos - c'est cela qu'on appelle le logos, c'est la recherche de la vérité -, il y a un récit de l'élévation de l'âme. C'est le récit selon lequel on ne peut pas s'en remettre aux pulsions. Les pulsions, c'est, comme l'étymologie le dit, ce qui nous pousse.

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  • Transcription de la première partie de l'interview de Dany-Robert Dufour : « Les vices privés font la vertu publique », qu'ils disent....

    Et voilà ! La transcription est en-dessous !! Et vous pouvez aussi la trouveren .doc et  en PDF.  Ca peut aider éventuellement à bien suivre tout ce que dit Dany-Robert Dufour.... Je vous remets d'ailleurs dans la foulée le son :


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  • Interview de Dany-Robert Dufour 1/3 : "Les vices privés font la fortune publique", disent-ils...

    J'y suis allée dans mes petits souliers... Un philosophe...détaché au CNRS, puis directeur de programme au Collège international de philosophie, professeur actuellement en sciences de l'éducation à l'Université Paris VIII, auteur de L'art de réduire les têtes en 2003, du Divin Marché en 2007, de la Cité perverse en 2009 - et de L'individu qui vient après le libéralisme en 2011.... il y avait de quoi...

    Moi, je n'avais découvert Dany-Rober Dufour que tardivement ( et j'avais tort !). Je n'avais lu que son dernier ouvrage ( et j'avais tort !). Mais j'ai pris mon courage à deux mains... et voilà !

    C'est lumineux ! Il faut bien sûr écouter les trois parties de l'interview ( les deux autres suivront sous peu). Il m' offert un vaste panorama, remettant les choses au clair pour moi, la néophyte en philosophie...  Le libéralisme vient de loin et est soutenu par une conception de l'homme bien particulière : c'est cela que je voulais qu'il m'explique... et il a été un professeur remarquable.

     Bonne écoute !


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  • Jean-Claude Michéa : l'interview !

    Je ne sais pas qui a fait cette interview..., mais c'est grâce à Denis que j'ai su qu'elle existait....( Merci !!). C'est L' interview que j'aurais voulu faire parce que je pense que Michéa est un auteur majeur pour comprendre la nature du libéralisme au-delà de son aspect purement économique.

    Je l'ai écoutée, cette interview, et franchement, je suis plus que pas déçue.....

    Si vous n'avez que 5 minutes, écoutez à parir de 5 minutes 36 !!! Et si vous avez encore moins de temps, à partir de 7 m 31...

    Je vous retranscris quelques lignes:

    "L'universel, c'est le local moins les murs. On n'accède pas à l'universel en détruisant le local, en délocalisant, c'est en abattant les murs qui séparent les cultures locales". Michea cite après les propos de Rousseau: "Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin des devoirs qu'ils dédaignent d'accomplir autour d'eux. Tel philosophe se flatte d'aimer les Tartares pour se dispenser d'aimer ses voisins"... Je vous remets le lien vers le dernier rapport de l'INSEE: http://www.mediapart.fr/files/InseePortraitSocial2010.pdf et moi, j'irais relire Sapir dans la foulée, mais bon....


    Jean-Claude Michéa - entretien
    envoyé par _PhiX_. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    C'est jubilant, cette interviw de Michéa.... du côté de la 12° minute par exemple sur l'éducation... en fait, il faut écouter tout !! Sur Dailymotion, à partir de cette interview, on peut trouver une conférence de Michéa... Oups... mais faut p't'être pas trop de bonheur d'un coup!!!!