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Interview de Dany-Robert Dufour 1/3 : "Les vices privés font la fortune publique", disent-ils...

J'y suis allée dans mes petits souliers... Un philosophe...détaché au CNRS, puis directeur de programme au Collège international de philosophie, professeur actuellement en sciences de l'éducation à l'Université Paris VIII, auteur de L'art de réduire les têtes en 2003, du Divin Marché en 2007, de la Cité perverse en 2009 - et de L'individu qui vient après le libéralisme en 2011.... il y avait de quoi...

Moi, je n'avais découvert Dany-Rober Dufour que tardivement ( et j'avais tort !). Je n'avais lu que son dernier ouvrage ( et j'avais tort !). Mais j'ai pris mon courage à deux mains... et voilà !

C'est lumineux ! Il faut bien sûr écouter les trois parties de l'interview ( les deux autres suivront sous peu). Il m' offert un vaste panorama, remettant les choses au clair pour moi, la néophyte en philosophie...  Le libéralisme vient de loin et est soutenu par une conception de l'homme bien particulière : c'est cela que je voulais qu'il m'explique... et il a été un professeur remarquable.

 Bonne écoute !


podcast

Commentaires

  • Merci pour cette première partie d'interview chère Pascale. J'ai déjà quelques remarques à formuler, mais je vais sagement attendre la suite avant de les exposer...
    Et aussi, merci pour la musique du générique de "Des sous" ! qu'est ce que çà fait du bien d'entendre çà sur des interviews toutes neuves !

    Et je ne peux que recommander l'écoute des "émissions passées" de "Ses sous" aux nouveaux auditeurs de "J'ai du" (voir les 2 précédentes notes de Pascale, mettez ces liens en "favoris" !).
    Moi qui ai l'intégralité de ces interviews dans mon ordi, je vous assure que je vais régulièrement puiser dedans, pour comprendre l'actualité et anticiper ou imaginer les conséquences prochaines et probables de cette actualité justement.
    C'est donc un sacré outil !

  • Vivement la partie III pour la post-modernité...
    Même plaisir d'entendre à nouveau la musique de Des Sous (au passage, peut-on en savoir plus sur cette ritournelle ?).

    Continuez Pascale !

  • Bravo pour cette interview remarquable.Pour la 1ere fois j ai entendu un philosophe faire le lien entre Mai 68 et le neo liberalisme et surtout regeneration du capitalisme post 30 glorieuses .Bravo encore une fois ;J attends impatiemment la suite. Un tuyau que j utilise pour bien couvrir l ensemble de la pensee de l'intervenant de " j ai du...." Je telecharge sur mon ordinateur et je grave sur un CD ou cle et j ecoute dans la voiture. Methode garantie pour reception optimale
    Continuez Pascale

  • @ Luc, Vincent et Souad

    @ Luc : Merci encore une fois de ton message !!

    @Vincent : c'est du Comelade, Pascal de son prénom... C'est l'album "l'argot du bruit"...A la bibliothèque de Granville, il ne savait où le classer, alors il était dans "inclassable"...

    @ Merci de votre message. En fait, il faudrait lire un pavé sur le lien Mai 68/néo-libéralisme. C'est le fameux livre de Boltanski et Chiapello dont parle DRD... Je l'ai lu il y a longtemps, genre 10 ou 15 ans. peut-être pourrez-vous trouvé sur Internet des interviews ou des analyses du livre, parce que c'était un livre énorme écrit en tout petit petit dans mon souvenir...

    Bises à tous 3 !
    Pascale

  • Passionnante interview, partie 1 et 2, en attendant la 3.

    Une petite remarque cependant sur la partie 1 :
    Quand DRD parle de la gauche qui en 68, n'aurait pas trouvé "l'opprimé absolu" qu'était le prolétaire, pour libérer la société du capitalisme oppresseur. Et qu'a défaut du prolétaire ils se soient rabattus sur des figures de remplacement du prolétaire en mettant en avant les artistes, les marginaux, etc...

    Peut être, peut être.... mais je ne crois pas que çà se soit passé comme çà. Je pense plutôt que ces jeunes révolutionnaires de la Sorbonne etc, n'ont pas trouvé le prolétaire, parce qu'ils ne l'ont pas trop cherché. Que pour le chercher, il fallait aller dans les usines, certains y sont d'ailleurs aller et se sont fait jetés par ces prolétaires qui se demandaient pourquoi ils devraient suivre les mots d'ordres de ces jeunes bourgeois qui venaient leur faire la morale. A eux qui avaient fait 36, la guerre, la résistance, la libération, les tickets de rationnement, les "Évènements"....

    Je pense donc qu'ils les ont cherché, un peu, mais pas trop du coup, et c'est pas qu'ils ne les aient pas trouvé, mais c'est plutôt qu'ils se sont fait jetés comme des malpropres. Il est logique qu'in finé, ces jeunes soixante huitards se soient alors rabattus sur des figures plus faciles, plus de leur milieu d'origine, que sont les artistes déviants, les marginaux, les subversifs, les excentriques. D'autant plus que ces derniers ne demandaient en fait que çà, être sous les feus de la rampes, devenir les figures de proue, les nouveaux emblèmes de la nouvelle gauche ! Et la gauche à donc laisser le prolétariat dans l'ombre...

    Il serait quand même bien qu'un jour la gauche le reconnaisse enfin, car depuis, les 70% de prolétaires qui votaient à gauche ont au mieux désertés les urnes, ou au pire vote FN.

    C'est de mon point de vue la conséquence directe de ce choix d'après 68 (et ensuite d'après 83.

  • Passionnante interview, partie 1 et 2, en attendant la 3.

    Une petite remarque cependant sur la partie 1 :
    Quand DRD parle de la gauche qui en 68, n'aurait pas trouvé "l'opprimé absolu" qu'était le prolétaire, pour libérer la société du capitalisme oppresseur. Et qu'a défaut du prolétaire ils se soient rabattus sur des figures de remplacement du prolétaire en mettant en avant les artistes, les marginaux, etc...

    Peut être, peut être.... mais je ne crois pas que çà se soit passé comme çà. Je pense plutôt que ces jeunes révolutionnaires de la Sorbonne etc, n'ont pas trouvé le prolétaire, parce qu'ils ne l'ont pas trop cherché. Que pour le chercher, il fallait aller dans les usines, certains y sont d'ailleurs aller et se sont fait jetés par ces prolétaires qui se demandaient pourquoi ils devraient suivre les mots d'ordres de ces jeunes bourgeois qui venaient leur faire la morale. A eux qui avaient fait 36, la guerre, la résistance, la libération, les tickets de rationnement, les "Évènements"....

    Je pense donc qu'ils les ont cherché, un peu, mais pas trop du coup, et c'est pas qu'ils ne les aient pas trouvé, mais c'est plutôt qu'ils se sont fait jetés comme des malpropres. Il est logique qu'in finé, ces jeunes soixante huitards se soient alors rabattus sur des figures plus faciles, plus de leur milieu d'origine, que sont les artistes déviants, les marginaux, les subversifs, les excentriques. D'autant plus que ces derniers ne demandaient en fait que çà, être sous les feus de la rampes, devenir les figures de proue, les nouveaux emblèmes de la nouvelle gauche ! Et la gauche à donc laisser le prolétariat dans l'ombre...

    Il serait quand même bien qu'un jour la gauche le reconnaisse enfin, car depuis, les 70% de prolétaires qui votaient à gauche ont au mieux désertés les urnes, ou au pire vote FN.

    C'est de mon point de vue la conséquence directe de ce choix d'après 68 (et ensuite d'après 83.

  • Passionnante, édifiant, remarquable!
    Merci.

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