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aurelien bernier

  • Aurélien Bernier et la 6° République: "on ne peut substituer la question institutionnelle à l’urgence sociale"

    auton9065.pngAurélien Bernier écrit une fois encore ce que je pense... et c'est dans cet article : http://www.legrandsoir.info/tourner-la-page-du-front-de-gauche.html

    Il faut, je pense, être attentif au coeur de son analyse :

     

    "Pour répondre à la demande sociale des classes populaires et aux enjeux géopolitiques actuels, un programme de gauche radicale doit reposer sur trois piliers. Le premier est celui de la démondialisation. Ce terme a l’intérêt de condenser les mesures de rupture économique que la gauche radicale devra mettre en œuvre dès son arrivée au pouvoir : le protectionnisme pour relocaliser la production et taxer les capitaux, la sortie de l’ordre juridique et monétaire européen, l’affrontement avec la finance internationale. Le deuxième pilier est celui de l’internationalisme : il faut sortir de la concurrence internationale et lancer des stratégies de coopération à contre-courant des doctrines ultralibérales et libre-échangistes. Il faut faire voler en éclat l’idée, martelée depuis des décennies, que sans développement du commerce international et des investissements spéculatifs, il n’y a pas de relations possibles entre États. Au contraire, il y a des dizaines de façons de coopérer et d’entretenir des relations pacifiques : dans l’échange culturel, dans la recherche, dans l’éducation, dans la santé, dans la protection de l’environnement... Enfin, le troisième pilier est celui de la décroissance ou, pour ceux à qui le mot déplaît, de l’anti-productivisme. Il faut être clair : nous n’aurons plus jamais le taux de croissance des Trente Glorieuses, et c’est une très bonne chose. Cela nous oblige à construire un programme de gauche dans un cadre où le Produit intérieur brut, tel qu’il est calculé aujourd’hui, est amené à baisser. Cela nous oblige à développer le secteur non-marchand, mais aussi à taxer fortement les richesses pour redistribuer, tout en relocalisant la production. Ce n’est pas le manque de croissance qui génère le chômage et la crise, c’est le libre échange et l’austérité des politiques publiques. En assumant l’objectif de sortir du capitalisme et le moyen d’y parvenir qu’est la démondialisation, la gauche radicale n’a plus besoin de croissance pour assurer le plein emploi et transformer la situation des classes populaires.

    Si la gauche radicale n’ose pas assumer ces positions (ce que Jean-Luc Mélenchon pourrait faire avec talent), d’autres en tireront les bénéfices aux prochaines élections nationales de 2017. Marine Le Pen, bien-sûr, qui joue très habilement du rejet de la mondialisation par les classes populaires tout en défendant un projet économique illusoire et inacceptable : celui du redressement du capitalisme français dans une concurrence internationale inchangée.[...]"

     

     

  • J'ai dû louper, le site, est à nouveau vivant !

    Pascale FourierOups... Le site http://jaidulouperunepisode.org/Interviews.htm  était mort sur la toile depuis un mois, mais il est à nouveau vivant depuis ce matin !

    Vous pouvez donc à nouveau télécharger simplement toutes les interviews et les transcriptions, y compris des émissions désormais en ligne sur http://ilfautledire.fr où je mets de nouvelles interviews.

    Vous pouvez donc retrouver des interviews de Dany-Robert Dufour, Samir Amin, Jean-Pierre Chevènement, Aurélien Bernier, Jean-Michel Quatrepoint,  Emmanuel Todd, Christian Laval, Frédéric Viale, Romaric Godin, Jean-Luc Gréau, Frédéric Lordon, et d'autres encore, et bientôt celle de Coralie Delaume que je n'avais pas pu mettre en ligne...

    Elle est pas belle, la vie, même avec un ciel gris??

  • Après les municipales : ouvrir enfin le vrai débat démocratique !

    Nadia Vallaud-Belkassem ou je ne sais plus quel hiérarque socialiste essayait de faire croire hier que les élections municipales n'avaient qu'un objectif : élire un maire.... sans avoir l'air de voir qu'il était évident que les gens voulaient impérativement faire passer un autre message, dans les villes assez importantes du moins pour que la personnification du pouvoir n'ait plus guère d'importance...

    Il est triste de voir que c'est Henri Guaino qui a le mieux compris les choses en amalgamant dans ses commentaires l'abstention et le vote FN : il s'agit bien d'un vote de défiance vis-à-vis de la classe politique. Mais évidemment seront toujours passés sous silence les thématiques du FN qui ne devraient pas être l'apanage de ce parti, mais ceux d'un parti véritablement de Gauche ( et on aura tout intérêt à lire le dernier livre de Frédéric Lordon, La malfaçon, après avoir relu le livre d'Aurélien Bernier, Pourquoi le Front de Gauche échoue face au Front national ou avoir réécouté son interview) : sortie de l'euro, a minima réflexion sur l'appartenance à l'UE, formes de protectionnisme quand tout  ( ou presque) le personnel politique pratique l'omerta sur d'un traité de libre-échange en cous de négociation entre l'UE et les USA qui fera, s'il est ratifié, les beaux jours des multinationales, mais amènera délocalisations, ruine de l'agriculture européenne et française en particulier, et dislocation du tissu industriel des petites-et surtout moyennes entreprises françaises.

    Il ne sert à rien de se lamenter sur le succès du Front National. Il s'agit de restaurer un  débat démocratique réel, ce qui suppose que les médias soient le 4° pouvoir qu'ils se targuent d'être - mais qu'ils ne sont pas. Un débat démocratique qui suppose enfin de s'interroger sur l'Union Européenne et le libre-échange. Parce que ces mises en question, jamais au grand jamais, n'auraient dû être laissées au FN. Parce que, comme le souligne Lordon, ce dont il est question avant tout, c'est de souveraineté, de choix du peuple souverain.

    Pour aller plus loin, lire  ( et laisser la parole à) Lordon, Aurélien Bernier, Todd, Sapir, Gréau, Gaël Giraud, et sur le traité de libre-échange USA-UE ( et la sortie de ce thème, avant les élections européennes, servira le FN mieux que tout, surtout après les propos de F. Hollande appelant à aller vite pour que les "inquiétudes" du peuple ne s'expriment pas), Frédéric Viale,Raoul-Marc Jennar, JM Quatrepoint, Yannick Jadot ou Xavier Bertrand ( pour beaucoup interviewés là : http://ilfautledire.fr ou là : http://jaidulouperunepisode.org/Interviews.htm).

    Moi, si j'étais journaliste professionnelle, je tannerais les politiques pour qu'ils s'expriment sur l'UE, le libre-échange, le TTIP,  et je leur mettrais les faits ou les textes sous les yeux. La situation économique a des causes, clairement identifiées, et, politiquement, on aurait tort de croire que le peuple a une mémoire de poisson rouge : 2005, le TCE, on s'en souvient, 2008 et le traité de Lisbonne signé dans notre dos avant de fomenter le TTIP aussi. Ceux qui votent FN par désespérance se trompent, mais que faire quand l'"offre politique" ne correspond pas aux attentes du peuple? Et que l'on ne nous fasse pas le coup d'un remaniement ministériel qui ne changera rien, n'amusera que les commentateurs politiques ! Un autre Premier Ministre serait-il moins européiste et moins libre-échangiste?

  • Les nouvelles interviews de Pascale Fourier sur http://ilfautledire.fr

    Vous avez remarqué? Je fais de nouvelles interviews. On les trouve là : http://ilfautledire.fr, et ce serait bien si vous mettiez de petits liens vers ce site....

    C'est que j'ai une nouvelle interview édifiante de Frédéric Viale, membre de la Commission Europe d'Attac sur le traité de libre-échange en négociation entre les USA et l'Union Européenne, le TTIP ou TAFTA suivant l'acronyme que l'on choisit.

    Je vous dis tout? Je continue de mettre les interviews sur mon ancien site, parce que vous savez peut-être mieux les télécharger à partir de là, et parce que ce n'est pas un blog dont chaque billet éloigne le précédent...

    J'ai donc 4 nouvelles interviews, dont deux très récentes :

    Date de l'interview
    Invité
    Thèmes
     
    Février 2014 Frédéric Viale
    • Traité transatlantique : une attaque contre la démocratie
    Janvier 2014 Aurélien Bernier,
    • Pourquoi le Front de Gauche échoue face au Front National
    Janvier 2013 Hervé Kempf
    • La nécessaire et inéluctable "grande convergence" - 1/2
    • La nécessaire et inéluctable "grande convergence" - 2/2

    Bonne écoute ! Et n'hésitez pas à faire circuler !

  • Les interviews de Pascale Fourier, c'est chaque mardi sur http://ilfautledire.fr

    J'ai créé un nouveau site,  http://ilfautledire.fr/, pour mettre en ligne chaque mardi de nouvelles interviews, et d'anciennes interviews toujours d'actualité...
     
    La deuxième partie de l'interview d'Hervé Kempf sur la "grande convergence" sera en ligne demain, et bientôt vous pourrez écouter Aurélien Bernier sur les raisons de l'échec du Front de Gauche face au Front National, puis Frédéric Viale sur le traité Transatlantique.
     
    Le fil RSS http://ilfautledire.fr/feed/ permet de télécharger les émissions simplement et de les mettre sur les outils électroniques actuels... Il permet aussi de  se tenir au courant des nouveautés du mardi ! Il y a toujours et une interview audio et sa transcription.
     
    Bonne écoute !

     

  • Aurélien Bernier : le pacte budgétaire , une arme de destruction massive de la souveraineté populaire et de la démocratie représentative.

    tscg,traité budgétaire,aurélien bernier,eurolibéralisme,union européenneQui me suit un peu sait qu'Aurélien Bernier est un de mes chouchous, interviewé plusieurs fois dans Des Sous ou dans J'ai dû...... Il a l'esprit clair et percutant, et j'aime ça !

    Sur son blog, il nous livre un excellent papier sur le TSCG ou traité budgétaire, celui que François Hollande veut faire passer au plus tôt. Et il remet en perspective ce traité dans l'ensemble de la construction européenne, de façon synthétique et claire. C'est le texte d'une intervention qu'il a faite en public à Poitiers, le 18 Septembre dernier. Je pille l'intégralité ci-dessous, en mettant un peu de rouge au passage...

    "Rejeter le TSCG et préparer la sortie de l'eurolibéralisme

    Par Aurélien Bernier, auteur aux éditions Mille et une nuits de « Comment la mondialisation a tué l'écologie » et « Désobéissons à l'Union européenne ».

     

    Après le rejet, en France et aux Pays-Bas, du Traité constitutionnel de 2005 et l'adoption dans la foulée de son clone, le Traité de Lisbonne, on pouvait penser que l'Union européenne avait atteint le fond du trou libéral.

    Qu'après avoir écarté d'un revers de main l'expression démocratique de ses citoyens pour imposer le libre échange et la libre concurrence, elle ne pouvait tomber plus bas.

    Erreur : après avoir touché le fond, elle s'est mise à creuser !

    Ce dont il est question aujourd'hui avec le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), c'est de l'abandon pur et simple du peu qu'il reste de souveraineté populaire dans les Etats membres au profit de Bruxelles.

    Lire la suite