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J'ai dû louper un épisode... - Page 61

  • Marchandiser la nature, toute la nature...

    Bon, je n'ai pas eu le temps de synthétiser, mais je sais qu'il faut lire ça: http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/21/nagoya-le-bal-des-financiers_1428983_3232.html. C'est un point de vue publié dans Le Monde. L'une des deux co-auteurs est Agnès Bertrand dont je sais qu'elle faisait un travail sérieux. Je pense que ceux qui avaient été intéressés par le travail d'Aurélien Bernier sur le marché du carbone devrait être très attentifs à ce dossier, en suivre les tenants et les aboutissants; désolée, moi, pas le temps....

     

  • Le déficit public correspond à peu près aux les exonérations de charges patronales...

    J'ai piqué l'info sur Antibords, le blog d'Hervé Nathan, journaliste à Marianne; http://www.marianne2.fr/hervenathan/Les-avantages-acquis-du-Medef-C-est-173-milliards!_a49.html

    Un extrait, et à vous de lire la suite sur le blog d'Hervé Nathan.... la suite est meilleure que le début ( euh...enfin... plus déprimant...)

    "Le rapport du conseil des prélèvements obligatoires (CPO ), organisme indépendant placé sous l'égide de la Cour des comptes, a recensé les dispositifs dérogatoires de toutes sortes dont peuvent bénéficier les entreprises en France. Il dénombre pas moins de 293 « dépenses fiscales », représentant 35 milliards d’euros, soit près de la moitié du coût des « niches fiscales » officielles (74,8 milliards). Il faut ajouter les niches fiscales « déclassées », c’est-à-dire considérée comme une modalité normale de l’impôt, depuis 2006, dont « le poids » s’élève à 71,3 milliards. Il faut aussi compter avec les niches « sociales », en fait des réductions de cotisations sociales (dont celles des médias…). Elles pèsent 66 milliards d’euros. Au total, on parvient à un chiffre proche…du déficit public !"

  • Retraites: payer pour être "pris en otage"?

    Eh bah voui, on peut souffrir de l'absence d'essence et souhaiter que cela continue....

    Si vous voulez des adresses d'endroits où adresser des dons à ceux qui bloquent les raffineries, c'est là, adresses piquées à Mediapart... puis aux lecteurs de Mediapart...

    Des liens, des sites, des adresses, des rendez-vous... :

    1. L'intersyndicale de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) a créé un site où l'on trouve les coordonnées des organisateurs de la grève et une adresse pour envoyer les dons.
    2. La fédération CGT de la chimie, majoritaire dans de nombreuses raffineries, consacre une page à la collecte de dons sur son site.
    3. Un tract d'appel au don de la CGT de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), avec une adresse où envoyer les chèques.
    4. La page Facebook des grévistes de la raffinerie de Feyzin (Rhône), avec un lien vers Paypal pour faire des dons en ligne. 
    5. Le site Solidaires pour une grève efficace, créé par Adrien Kempf, se propose d'organiser la collecte, et recense également à la rubrique "Comment donner/autres caisses" les adresses pour envoyer ses dons aux postiers, aux routiers, etc.
    6. Dans le Club de Mediapart, le blog d'Adrien Kempf relaie ces initiatives. 
    7. Le Parti communiste, le Parti de gauche et la Gauche unitaire (Front de gauche) lancent un "grand week-end de collecte" : samedi 23 octobre, les trois organisations de gauche se retrouveront devant Beaubourg, à Paris.

     

    Adresses laissées par un lecteur de Mediapart :

    1 - Raffinerie de Grandpuits intersyndicale C.G.T./C.F.D.T.

    77720 MORMANT CEDEX

    2 - F.S.U. 09- 1 av de l'Ariège 09000 FOIX CEDEX(appel  d'Anne Mymette( merci Anne). 

    3 - C.G.T. solidarité luttes retraite - 263 rue de Paris 93100 MONTREUIL.

  • Oh oui, Sarko, fais-moi mal !!!

    Il y en a qui battent leur femme, Sarko lui bat la France ! "Je te bats, mais c'est pour ton bien !". Oh oui, Sarko, décide pour moi qui suis si bête ce qui est bon pour moi ! Tu me sauves ma retraite, tu es grand, tu es fort, tu es raisonnable, toi, tu es sublime!! Oui, allez, vas-y !! N'hésite pas ! Dérembourse-moi les médicaments, hausse les loyers HLM,  oui, le gaz, l'électricité, la Poste, privatise, privatise, et un décodeur pour regarder la télé, oui et même plein de mesures écolo d'aménagement de mon logement.... oui, je sais, c'est pour mon bien !

    Parfois, certaines femmes battues poignardent cependant leur mari...

  • Retraites et autres: j'm'en fous, j'veux plus comprendre !

    Certains s'étonnent que je ne fasse plus d'interviews, surtout en cette période troublée....

    Je vais vous dire... depuis la crise, depuis cette formidable claque qu'aurait dû être cette démonstration évidente que le modèle néolibéral est une ignominie, devant le spectacle de la ressurection de ce modèle, plus fort et monstrueux que jamais... j'm'en fous de l'économie, j'veux plus comprendre.... Les statistiques, les ratios, les courbes, tout ça, jeté à la lanterne ! J'm'en fous, j'veux plus comprendre. Les retraites? J'm'en fous des argumentaires, j'veux plus comprendre !

    Je n'en peux plus des mensonges du camp adverse, des chiffres manipulés, des arguments controuvés, des logiques sous-jacentes tues, des intérêts défendus passés sous silence. Je n'en peux plus de la morgue des prétendus "intelligents", des prétendus "responsables". Et des salariés toujours sacrifiés.

    Il n'y a qu'un mot à comprendre: lutte des classes.

  • Les grèves pour les retraites ou la question de la souveraineté populaire...

    Inutile pour les médias de rassembler politologues, sociologues, sondeurs de tout poil pour nous dire pourquoi nous sommes dans la rue ! On le sait ! Depuis vingt ans, trente ans peut-être nous baissons la tête devant ce qu'on a appelé un temps la "contrainte" extérieure, ce qu'on a appelé après la mondialisation et la nécessaire compétitivité de la France, devant les marchés donc enfin ! C'est  fini, trop, c'est trop, et les banques sauvées lors de la crise, et la crise qu'on fait payer aux salariés, et Bettancort millionnaire à qui on donne un chèque et qui était bien copine-copine avec les dirigeants de toutes obédiences, et le mépris toujours et encore, et la morgue évidente des "intelligents" ont ouvert les yeux de ceux qui tardaient à le faire, ouvert les yeux de ceux qui se serrent la ceinture toujours plus et auxquels ceux qui ne se demandent jamais comment ils vont payer le loyer ou manger demandent encore et encore, insatiablement, et sans qu'on ne voit la fin de cela, de serrer d'un cran encore....

    La loi sera votée et le peuple devra se taire, disent certains. "Démocratie représentative", que ça s'appelle... Mais comment doit-on appeler un Président qui ment, qui se fait élire sur un programme dans lequel il assure qu'il ne touchera pas aux retraites, qui dirige en despote grâce à une majorité godillots? Où est la démocratie dans cela?  Où est la démocratie quand on considère le peuple comme un éternel mineur en direction duquel il ne s'agit que de faire de la "pédagogie", comme si nous étions un tas de mal-comprenants à qui toujours et encore il faut expliquer les choses?

    Vingt ans d'inculcation du TINA ( there is no alternative), de propagande éhontée permanente par tous les biais possibles, de l'organisation de l'économie au profit des actionnaires et des forces d'argent - toujours sous la menace, le chantage: "Bosse et tais-toi, sinon on va délocaliser". Vingt ans de têtes baissées en attendant que ça aille mieux, puis en attendant qu'au moins ça n'aille pas moins bien. Vingt ans de contraintes tout le temps, tous les jours, sans une once d'espoir que la situation demain soit meilleure que demain. Vingt ans d'appel au pragmatisme, de négation du politique, de négation des valeurs, quelles qu'elles soient - sauf la valeur de l'argent-, en somme,  de négation de l'intelligence - vingt ans de mépris du peuple qu'on feignait de protéger quand on le vendait à l'encan.

    La crise a rendu cela trop manifeste. Le peuple relève la tête. "Souveraineté populaire", que ça s'appelle. Et à ceux qui seraient trop sourds, il faut leur rappeler qu'un des instants les plus forts de son expression a été la nuit du 4 Août !