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Retraites

  • Grève de France-Inter? Ecoutez Des Sous !

    C'est un ancien auditeur* qui me l'a dit : comme Radio-France est en grève, il (ré)-écoute Des Sous. On pourrait me dire : "Hum....ça  a un peu vieilli, tes trucs !". Mon ancien auditeur dit que ça n'a pas pris une ride... malheureusement. C'est même pour ça que je ne fais plus trop de nouvelles émissions : ce ne serait que répétitions !

    Bon: 250 émissions de 20 minutes environ...80 heures d'écoute! Hop, enclenchez l'écoute, et en avant pour 3 jours de remplacement de Radio-France!

    C'est là :

    Bonne écoute !

     * j'ai perdu le message de cet auditeur ! Mais bien sûr que je me souviens de lui! Dans le temps, son adresse email était sur nordnet ou quelque chose comme cela... Bises à lui ! Son email m'a fait TRES plaisir !

  • Les jours heureux, de Gilles Perret

    les jours heureux,gilles perret,stéphane hessel,raymond aubrac,maurice kriegel-valrimont,philippe dechartre,christophe ramaux,léon landiniCe que je faisais le 25 Juin dernier au soir... J'avoue ! J'étais au cinéma avec les amis du Carmadou. J'avais été inscrite d'office à la séance de projection en avant-première du film de Gilles Perret, Les jours heureux...

    Non non non, il ne s'agissait pas d'une bluette estivale, mais bien d'un film sur...le programme National de la Résistance élaboré au creux de l'hiver nazi, en 1943. C'est que l'on savait donner de beaux titres, en ce temps, malgré ce temps-là, des titres pleins d'espoir, celui d'un monde meilleur à venir : et ce titre, c'était celui de la deuxième partie du PNR, qui suivait celle consacrée aux moyens à mettre en oeuvre pour chasser l'ennemi du territoire.

    Gilles Perret, je le connaissais déjà pour avoir vu Ma mondialisation qui montrait les conséquences du libre-échange sur les décisions de petits patrons des Alpes. Et ce nouveau documentaire, il faudra que vous alliez le voir à la rentrée ! Dès qu'il sortira !! Parce qu'il ne restera sans doute jamais bien longtemps à l'affiche à tel ou tel endroit.

    Le Programme de la Résistance.... Rappelez-vous... Personne, personne ne voulait en célébrer son anniversaire en 2004, pour ses 60 ans... A cette époque, on pouvait encore trouver de grands Résistants bien vivants et les faire témoigner... C'est d'ailleurs Attac, dont Jacques Nikonoff à cette époque était le Président, qui a permis au moins une commémoration de cette anniversaire, avec un grand colloque en présence de très grands Résistants : y assister fut un grand bonheur....

    A cette époque, 2004, douze grands Résistants avaient signé un appel à la commémoration du 60° anniversaire du PNR. Il s'agissait de Lucie Aubrac , Raymond Aubrac , Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre , Georges Guingouin , Stéphane Hessel , Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. De ces douze, à ma connaissance, huit sont morts et ne pourront  jamais plus être interviewés. En 2004, Libération et Le Monde avaient refusé de publier leur tribune...

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  • Retraites : faut-il encore une réforme?

    C'est un  email d'Alternatives économiques que je gardais sou le coude depuis fin Mai...Et il y avait un accès à un PDF qui répond à cette question :

    Bref, avant que nous soyons contraints de manifester en Septembre, je vous suggère de lire ce dosseir pour rassembler des arguments. C'est édifiant, vous verrez !

    Le sommaire?

    "Retraites : faut-il encore une réforme ?

    Rien ne presse en matière de retraites. La crise a certes creusé les déficits, mais les perspectives à long terme ne sont pas mauvaises. Notamment parce que le tour de vis imposé par les précédentes réformes a été très sévère. Le système mérite néanmoins d'être simplifié.


    Les efforts ont déjà été faits
    Vingt ans de réformes ont assuré la viabilité du système de retraites français à moyen terme. Avec un coût élevé pour les futurs pensionnés, auxquels il sera difficile d'en demander davantage.

    La France ne fait pas de cadeaux aux retraités
    Le régime de retraite hexagonal n'est pas plus favorable que celui de ses voisins, si l'on tient compte de la durée de cotisation et des conditions d'accès à une retraite à taux plein.

    Un système complexe et illisible
    Incompréhensible pour la majorité des citoyens, le système de retraites français pénalise ceux dont la carrière a été marquée par les aléas.
    Les efforts ont déjà été faits

    Réformer pour quoi faire ?
    Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, et Antoine Bozio,économiste à l'Ecole d'économie de Paris, confrontent leurs analyses sur l'opportunité d'une réforme et proposent des pistes pour améliorer notre système de retraites"

    cliquer ici pour accéder au pdf de ce dossier

  • Retraites : les moins de 50 ans frappés de plein fouet par le projet de réforme des retraites.

    Pas le temps de faire un long dessiin... Je me contente de coller un commentaire que j'avais mis sur un article de Médapart et pour lequel j'avais fait des recherches! A l'époque, j'avais fait de modestes calculs avec 42 annuités de cotisations. Je vous laisse calculer avec 44 annuités. Toute la ruse est contenue dans le système de décote...Il faut dire d'urgence aux jeunes d'arrêter de faire de longues études. Le Bac pro, c'est très bien. La preuve:

    "

    Proportion de personnes dont l’âge de fin d’études est supérieur ou égal à 22 ans par cohorte (en %)  - source: http://louis.chauvel.free.fr/exduc1.pdf, page 12.

    • 15% de ceux nés en 1965
    • 40% de ceux nés en 1975

    22 ans +42 annuités = départ à 64 ans pour 15% de ceux qui sont nés en 1965

    22ans + 42 annuités = départ à 64 ans pour 40% de ceux qui sont nés en 1975 qui voudraient avoir toutes leurs annuités....

    L'allongement de la durée de cotisation est de facto report de l'âge de la retraite de 60 à 64 ans pour presque la moitié de la population. Parce qu'il ne faut tout de même pas oublier le fameux système de la décote ( "Ce coefficient dépend de votre année d'ouverture des droits à pension (1.25% par trimestre manquant pour ceux qui partiront à la retraite en 2015, c'est-à-dire 10 ans avant ceux nés en 1965, 20 ans avant ceux nés en 1975....): 1.25 X4=5% de pension en moins à vie par année de cotisation manquante. 20% pour les 4 années menant de 60 à 64 ans si on souhaite donc s'arrêter à 60 ans, soit 1/5° de la pension... ( Addenda : pour 44 annuités, cela fait 66 ans, donc 30% en moins)

    Je respecte mes aînés. Mais il serait bon dans le débat public que les experts ne cachent pas derrière le rappel important que beaucoup de nos aînés ont eu des travaux pénibles le fait que notre Nation a choisi l'élévation du niveau de qualification de ses salariés et que donc désormais les "jeunes" nés en 1975 qui sont à mi-parcours de leur vie professionnelle ou presque, s'ils font partie des 40% de ceux qui ont étudié jusqu'à 22 ans, partiront à 64 ans à moins de voir leur retraite cruellement amputée. Et qui pourra se le permettre?

    L'âge de la retraite est, avec 42 annuités, repoussée à 64 ans, et plus si le nombre d'annuités demandées est plus important.Chaque année d'étude au-delà du master 1  reporte la retraite d'une année au-delà de 64 ans.Que les jeunes le sachent ! Et vivent les bac pro !"

  • Faut arrêter de dormir : N. Sarkozy, lui, veille....

    Ca y est ! Elle est promulguée, la loi sur la "réforme" des retraites ! Cette nuit, à 02h22...

    J'aime bien Gérard Filoche ! Il pleuvait à seau sur Paris samedi, et il était là dans le défilé, je l'ai vu ( pas vu d'entre pontes du PS...) et il écrit aujourd'hui :

    C’est de nuit, à la sauvette, que le type du Fouquet’s qui allait chercher du liquide chez Bettencourt, l’a promulguée.

    Jamais la plaie ouverte de ce coup de force anti démocratique, contre 75 % de la population, contre tous les syndicats unanimes, et contre le plus grand mouvement social de l’histoire de ces 40 dernières années, ne se refermera tant que cette loi Sarkozy scélérate de pillage des retraites ne sera pas abrogée et tant que son auteur ne sera pas chassé.

    Retour aux 60 ans et à taux plein.

  • SNJ Ouest-France : une presse aux ordres??

    Bon bon bon.... Je suis allée en Bretagne  à Toussaint... et là-bas, j'ai de mauvais amis, enfin des amis qui ne pensent pas correctement.... L'un d'entre eux aidait au blocage d'une raffinerie, c'est vous dire.... N'empêche que ses mauvais amis m'ont avertie qu'un de leurs mauvais amis leur avait transmis le communiqué du SNJ du journal Ouest-France.. Le SNJ, ce n'est pas n'importe quoi, c'est le Syndicat national des journalistes, le grand syndicat des journalistes, si vous préférez. Ouest-France, c'est le journal réginal le plus important de France... Et rarement j'ai lu un communiqué du SNJ aussi virulent... et aussi alarmant...

    Comme on ne peut pas dire que ce communiqué ait été beaucoup relayé, je le mets ici.... Et court pleurer dans ma chambre sur l'état de dérilection de la démocratie en France, encore une fois....

     

    Syndicat national des Journalistes Ouest-France

    25 octobre 2010


    Enrayer le déclin éditorial


    Trop, c'est trop ! En ces temps de mouvement social de grande ampleur, nos éditorialistes attitrés s'affranchissent avec constance des principes-mêmes sur lesquels le journal fonde sa culture, son image et la confiance de ses lecteurs. Chaque matin ou presque, pour voler au secours de Sarkozy et de sa politique, la une affiche une ligne idéologique à sens unique.

    Quand, à Ouest-France, ligne éditoriale et idéologie font bon ménage, le projet de réforme des retraites est présenté comme une évidence qui doit s'imposer à tout esprit sain et raisonnable. Sa contestation prolongée et résolue est d'une irresponsabilité coupable au regard des générations futures. La radicalisation du mouvement social met en péril l'équilibre économique et sape les fondements de
    notre démocratie. Le gouvernement, droit dans ses bottes, incarne l’ordre et la fermeté. Les opposants, eux, alors qu’ils ont le soutien de la majorité des Français, sont présentés comme divisés et sans projets sérieux.

    Que deviennent le pluralisme, la défense de la démocratie, le respect du lecteur qu’Ouest-France brandit, à la première occasion venue comme son étendard ? Les consignes données aux rédactions par la hiérarchie sont sans ambiguïté : il faut restreindre la couverture des manifestations « pour éviter de lasser » le lecteur ; il importe de mettre l’accent sur les perturbations – lycées bloqués, stations services à sec… – et de donner surtout la parole « aux gens dont l’activité commence à être
    perturbée par le mouvement ».

    Sur le terrain, de nombreux journalistes ont été interpellés par des lecteurs choqués et qui se sentent trahis. Dans nos rangs aussi, la colère s’exprime, comme lors de l’AG de la section Ouest-France du SNJ: « Qu'on arrête enfin de nous faire passer des choix idéologiques pour des choix journalistiques…, s’insurge une consoeur. Non, les gens qui sont contre le mouvement social actuel ne créent
    pas un événement à couvrir au même titre que ceux qui manifestent ! » « Qu'on arrête d'essayer de minimiser l'ampleur de ce mouvement, en nous demandant de donner la parole à tout le monde, s’indigne un autre. Et l'édito de samedi, à qui donne-t-il la parole ? »

    Le SNJ n’est pas opposé à l’expression d’opinions affirmées dans les éditoriaux. A condition que les points de vue divergents puissent s’exprimer à la même place. A condition que le traitement de l’actualité reste dans le cadre dont il n’aurait jamais dû sortir : celui d’une information honnête et équilibrée des lecteurs.

    C'est pourquoi le SNJ mène un combat pour la reconnaissance, par la loi, de l’indépendance des équipes rédactionnelles, leur permettant de s’opposer collectivement à toute pratique porteuse d’un risque heurtant la conscience professionnelle des journalistes.

    Plus d’infos sur http://snj.of.free.fr/