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C'est drôlement bien chez les autres ! - Page 10

  • Ma soirée sans François Hollande.... bonheur....

    J'avais le choix entre regarder F. Hollande sur la 2, et me mettre sans doute la rate au court bouillon  et...faire autre chose...

    Je ne me souviens plus comment je suis tombé sur cela... mais j'ai regardé un documentaire intitulé Les hommes à mi-chemin... C'est sur ce que d'aucun appelerait la "crise de la quarantaine"... Et c'est très beau. Pas de langue de bois, ni de coton, ici, juste des hommes qui parlent dans la vérité de ce qu'ils pensent et ressentent... C'est là, et vous avez encore quelques jours pour le voir à votre tour. http://videos.arte.tv/fr/videos/les-hommes-a-mi-chemin--7399814.html. Ce n'est pas du Hollande, vous verrez....

    Après, j'ai regardé un téléfilm sur Guy Moquet, Jean-Pierre Timbaud et tous ceux qui ont été fusillés en même temps en 1941. C'était un téléfilm de Völker Schlöndorff , La mer à l'aube, sur Arte. Vous pourrez le regarder à partir de cette page  dans Arte +7: http://videos.arte.tv/fr/videos#/tv/coverflow///1/120/.  C'était beau, ces hommes qui prenaient des riques pour leurs idées - et qui en avaient...

    Oui, décidément, sans F. Hollande, ma soirée a été excellente !

  • Robert Castel...

    Sans doute le savez-vous... Robert Castel est mort.

    Il m'avait fait l'honneur d'accepter de venir à AligreFM. Je savais que c'était un monsieur extrêmement important : j'en avais été émue.... Vous pouvez le réécouter grâce au lien ci-dessous, mais si je voulais vous mettre un petit mot, c'est parce que j'avais entendu parler sur Culture d'un texte de lui, le seul intime qu'il ait écrit, et qui s'appelait A Buchenwald.

    Je l'ai trouvé, et il est superbe. On entend comme une voix dans l'écriture... Cest très très beau.... Et c'est là : http://www.esprit.presse.fr/archive/review/article.php?code=14125

    43 28 Février 2003 La société du risque d'après son article publié dans Le Monde le 6 Juin 2001 "Risquophiles/Risquophobes: l'individu selon le Medef"

    Pour le reste, tapez Robert Castel dans un moteur de recherche... Les hommages pleuvent, il n'y a qu'à se servir.

    Moi, je me souviens d'homme d'une grande gentillesse, et assez humble pour répondre à la modeste demande d'une même pas journaliste sur une petite radio associative parisienne. L'homme de "la voix" de son texte, en somme...

  • La BCE menace d'étrangler Chypre

    Ca y est ! Je l'ai ma confirmation ! Et en français ( j'avais eu dans la soirée des indices vers Die Welt et la Chicago Tribune, puis j'ai entendu parler de CNN).

    Bref ! C'est là, dans l'éditions abonnés du Monde qui me permettait aujourd'hui de lire le début de ses articles réseervés aux abonnés ( merci Le Monde !).

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/la-bce-menace-d-etrangler-chypre_1851779_3234.html

    Le début?

    "Si ce n'est pas un ultimatum, cela y ressemble fort ! Réuni jeudi 21 mars, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a mis le gouvernement chypriote au pied du mur. La fourniture de liquidités d'urgence aux banques chypriotes sera maintenue jusqu'à lundi, mais, après cette date, ces liquidités "ne pourront être envisagées que si un programme Union européenne-Fonds monétaire international est en place qui assure la solvabilité des banques concernées".

    Après le rejet, mardi soir, par le Parlement chypriote d'un premier plan de sauvetage, les dirigeants chypriotes sont donc clairement sommés de mettre en place de nouvelles mesures viables.

    Mercredi, la BCE avait déjà brandi cette menace de ni plus ni moins couper le robinet à liquidités qui permettrait aux banques du pays de survivre après leur éventuelle réouverture.

    "Seules les banques solvables peuvent continuer à prétendre aux liquidités d'urgence", a souligné Jörg Asmussen, membre allemand du directoire de l'institut d'émission, dans un entretien à l'hebdomadaire Die Zeit, daté du jeudi 21 mars : "Or, la solvabilité des banques chypriotes n'est pas assurée si un programme d'aide n'est pas bientôt décidé, qui garantit une recapitalisation rapide du secteur bancaire", avait-il ajouté."

     

    Pour le gel des transactions bancaires évoqué par Jacques Sapir, je pense que cet extrait confirme : "Les responsables russes semblent à peine intéressés par le sort de Chypre, alors que les plus importantes banques et les plus grosses entreprises du pays sont très exposées. Plus que la taxe sur les dépôts bancaires, le gel des transactions financières met en difficulté les entreprises qui utilisent l'île comme une plate-forme"- et c'est le Monde http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/choque-du-gel-des-transactions-sur-l-ile-moscou-lui-refuse-son-aide_1851590_3234.html

    Et donc je ne peux qu'inviter à aller lire l'analyse de Laurent Pinsolle, là : http://www.gaullistelibre.com/2013/03/chypre-cedera-t-il-au-blocus-de-la-bce.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29

     


  • Analyse de Jacques Sapir sur le coup de force de la BCE contre Chypre

    C'est là : http://russeurope.hypotheses.org/1065, à lire en entier.

    Extrait ci-dessous :

    [...]Le message envoyé par Mario Draghi est donc le suivant : ou vous vous pliez à ce que NOUS avons décidé ou vous en subirez les conséquences. Ce n’est pas seulement un message, c’est un ultimatum. On mesure ici que toutes les déclarations sur le « consensus » ou l’« unanimité » qui aurait présidé à la décision de l’Eurogroupe ne sont que des masques devant ce qui s’avère être un Diktat.

    Mais il y a un message dans le message. Mario Draghi vient, d’un seul geste, de faire sauter la fiction d’une décision collective au sein de la BCE, car le Président de la Banque Centrale de Chypre n’a pas donné son accord. Les règles n’ont ainsi même pas été respectées. Il vient, ensuite, d’affirmer au reste du monde que les décisions ne sont pas prises par l’Eurogroupe ou l’Union Européenne mais par lui et lui seul, fonctionnaire désigné et non élu, irresponsable au sens le plus politique du terme. La nature profondément tyrannique des institutions mises en place dans le cadre européen se révèle pleinement dans cet incident. Les grands discours sur la coopération et sur l’expertise cèdent la place au froid rapport des forces et sentiment de puissance.[...]

  • Régis Debray et l'Union européenne.

    Dans le billet précédent, je disais qu'il serait bien que la force des propos de Régis Debray dans son aticle du Monde Diplomatique sur l'Otan se retrouve à propos de l'Union Européenne.

    Je surfe un peu et.... tombe sur un texte du même Régis Debray dans le Monde de vendredi 15 Mars.... Ce n'est pas exactement ce que j'aurais souhaité ( Régis Debray ne m'a pas encore lue..... !), mais cela va dans le sens d'un quelque chose que je sens en moi, que Michéa dit aussi dans son dernier livre- un quelque chose que je ne sais justifier intellectuellement et que je ressens au plus profond de moi: mon appartenance à la  Nation française est un des éléments fondamentaux de ce que je suis. Je veux bien que la France coopére au sein de l'Europe, pas qu'elle se fonde en elle.

    Un extrait?

    [...]

    La superstition européenne [...]

    Comment passe-t-on d'une inscription administrative (le passeport européen) à une allégeance émotionnelle ? Pourquoi un habitant de Hambourg accepte-t-il de se serrer la ceinture pour un habitant de Dresde, mais non pour un Grec ou un Portugais ? Le cercle des économistes n'a pas ici compétence. La réponse à la question première, qu'est-ce qu'un peuple ?, relève de l'histoire, de l'anthropologie, de la géographie et de la démographie, voire des sciences religieuses, dont les adeptes, pour leur malheur et le nôtre, ne hantent pas le dîner du Siècle.

    Puisqu'un concert suppose un chef d'orchestre, avec ou sans podium - la Prusse pour le Reich allemand ou le Piémont pour l'unité italienne -, il est normal, si l'époque est à l'économie, que l'Allemagne tienne la baguette. Le vrai problème pour nous, c'est l'engluement dans une géographie mentale en peau de chagrin où une mappemonde avec 195 capitales se réduit à deux clignotants, Berlin et Washington. L'alibi selon lequel la France n'est plus de taille valait-il cette autopunition masochiste : se faire couper le sifflet par un ectoplasme sans voix comme l'Europe des commissaires ? Celle-ci est grasse et grande mais sans vision ni dessein, inexistante à l'international (et notamment aux yeux des présidents américains) et sans ancrage dans les coeurs.

    Qui célèbre en Europe le jour de l'Europe ? Qui entonne l'hymne européen - l'Ode à la joie n'a pas de parole ? Qui s'intéresse à son Parlement, hormis les professionnels de la profession ? Un falot pour éteindre nos Lumières ? Un comble !

    [...]

  • Monde Diplomatique de Mars 2013- Régis Debray- La France doit sortir de l'Otan

    monde diplomatique,régis debray,otanIl est des lectures jubilantes intellectuellement parlant, et le texte écrit par Régis Debray dans la dernière livraison du Monde Diplomatique en est une! L'article à lui seul vaut l'achat de ce journal.

    Ah comme c'est bon de sortir de la langue de coton, embrumante, contraire à l'esprit de la démocratie et dont pourtant nous repaissent les politiques depuis tant d'années !

    Ce texte est une lettre ouverte à Hubert Védrine ( dont la réponse figurera dans le n° d'Avril) à propos du rapport de celui-ci fait à Monsieur Hollande sur la réintégration de la France dans l'Otan - oeuvre de  Monsieur Sarkozy.

    Des extraits?

    "Le défi que tu lances -agir de l'intérieur- exige des capacités et une volonté.

    1 Pour montrer "exigence, vigilance et influence", il faut des moyens financiers et des think tanks compétitifs. Il faut surtout des esprits originaux, avec d'autres sources que le Center for Strategic and International studies de Washington ou l'International Institute for Strategic studies de Londres. [...]

    2.Il faut une volonté. [...] Or l'actuelle démocratie d'opinion porte en première ligne, gauche ou droite, des hommes-baromètres plus sensibles que la moyenne aux pressions atmosphériques. On gouverne à la godille, le dernier sondage en boussole et cap sur les cantonales[...]".

    [...]

    ""Clarifier, dis-tu, notre conception de l'Alliance"? Oui, et ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Mais c'est la langue de coton qui règne, mélasse d'euphémismes où nous enlisent les technostructures altlantique et bruxelloise, avec leurs prétendus experts. Nous parlons par exemple de commandemant intégré, quand c'est le leader qui intègre les autres, mais garde, lui, sa liberté pleine et entière. L'intégration n'a rien de réciproque. Aussi les Etats-Unis sont-ils en droit d'espionner ( soudoyer, intercepter, écouter, désinformer) leurs alliés qui, eux, se l'interdisent; leurs soldats et leurs officiers ne sauraient avoir de comptes à rendre à la justice internationale, dont seuls les alliés seraient passibles; et nos compagnies aériennes sont tenues de livre toutes informations sur leurs passagers à des autorités américaines qui trouveraient la réciproque insupportable".

    [...]

    Et tout est du même tonneau... Comme il serait heureux que l'on pose les mêmes questions de rapports de force stratégique entre nations à propos de l'Union Européenne. Avec la même force. L'"Europe sociale"? Quelle volonté? Quelles capacités? Quels rapports de forceentre les membres? Et quand? Et de même que l'Otan n'a jamais été faite pour autre chose qu'assurer le leadership des Etats-Unis, l'Union Européenne a-t-elle jamais été conçue pour autre chose que pour libérer le capital des  contraintes de la démocratie ( et de la puissance que peuvent acquérir par elle les citoyens-salariés) qui ne peut, jusqu'à nouvel ordre, exister que dans le cadre national?