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C'est drôlement bien chez les autres ! - Page 8

  • Tony Andreani : Posologie du fédéralisme.

    Bon, d'accord, j'avoue, je ne l'ai pas lu ! Mais  il se trouve que je connais Tony Andreani et que j'ai apprécié sa simplicité et la chaleur de son accueil, du temps de Des Sous. Et puis une micro-lecture en travers suffit à voir qu'il y aura à apprendre, là-dedans : peut-être que je ne serai pas d'accord avec tout, mais qu'importe!

    Vous pouvez lire la présentation de cette note sur le site de la Fondation Gabriel Péri (http://www.gabrielperi.fr/Crise-europeenne-Posologie-du), l'acheter en version broché ou....la télécharger là : http://www.gabrielperi.fr/IMG/pdf/note-posologie-federalisme-int_def.pdf. Elle est pas belle, la vie??

  • NPA : chronique d'une révolution manquée...

    Trouvé ce soir sur Médiapart, mais comme on peut le partager, je partage. Pas eu le temps de le regarder, mais me suis dit que ça pouvait vous intéresser... C'est un web-documentaire en 15 petits modules. L'ensemble est là : http://www.webdoc-npa.fr/index.php

  • Sophia Aram : la démocratie pour les nuls

    Entendu ce matin non pas dans le huis-clos de ma salle de bain, mais dans ma voiture juste garée devant mon boulot...Impossible d'en entendre la fin parce que la pointeuse  ne plaisante pas à huit heures tapantes!...

    Retrouvé et...partagé avec vous. Ca détend...

     


    La démocratie pour les nuls par franceinter

  • Urgence pacte de libre-échange UE/USA : qu'est-ce que ça peut changer?

    Je relaie tel quel le message d'alerte que je viens de recevoir de Gérard Filoche ( en rouge, quelques éléments soulignés par moi pour une lecture rapide...)

    Les 17 et 18 juin : refusons d’engager les négociations pour un projet d’accord transatlantique

     Barack Obama et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso à la Maison Blanche - Haraz N. Ghanbari/AP/SIPA


    Barack Obama et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso à la Maison Blanche - Haraz N. Ghanbari/AP/SIPA
    Nous y sommes : dans quelques jours, les 17 et 18 juin 2013, l’Union européenne va décider d’engager les négociations avec les USA ! Des centaines de millions d’européens ne le savent pas encore mais leur activité professionnelle, leur consommation, leur vie, vont être livrés à des conditions totalement différentes de celles qu’ils connaissent aujourd’hui.

    Si, par malheur le processus va jusqu’au bout, ce sera une catastrophe pour les salariés du continent. Encore pire que la situation que nous connaissons depuis l’élargissement de l’Europe à 10 pays en 2004.

    Avec 50 états de plus, le destin démocratique de nos peuples va leur échapper davantage. Nos droits, notre niveau de vie vont reculer partout : seuls les superprofits des multinationales en bénéficieront.

    Quelques personnalités et certains médias tentent timidement de braquer le projecteur sur la nécessité, dans cette négociation géante, de garantir « l’exception culturelle ». Cela veut bien dire qu’ils essaient de « sauver » une « exception » du désastre annoncé. 

    Ils n’ont pas tort mais leurs efforts sont voués à l’échec. L’exception culturelle est la pointe émergée de l’iceberg. Les enjeux de l’accord transatlantique entre l’UE et les USA sont d’une toute autre ampleur et l’exception culturelle ne doit pas servir de prétexte. Ce n’est pas parce que cette « exception » aurait été épargnée que l’accord serait pour autant acceptable.

    Les droits de douane sur les produits industriels et agricoles
    Le deuxième enjeu, avec l’« exception culturelle » auquel semble se limiter cet accord serait les "montants des droits de douane sur les produits industriels et agricoles". Cet enjeu n’est pas négligeable mais n’est pas l’essentiel.

    Les droits de douane sur les produits industriels sont, en moyenne, peu élevés.
    Ils sont contrairement à ce qui est souvent affirmé plus élevés pour les droits de douanes protégeant l’UE des produits industriels des Etats-Unis que l’inverse : 3,3 % contre 2,2 %.
    Mais lorsque l’on rentre dans les détails, c’est assez différent puisque les droits de douane qui protègent les industries européennes s’élèvent, par exemple, à 8,6 % pour les fibres synthétiques ; 7,8 % pour le matériel de transport. L’accord risquerait de mettre à mal ce qui reste en France en particulier d’industrie automobile.
    Les protections tarifaires des Etats-Unis sont plus faibles. Pour les fibres synthétiques les protections sont les mêmes que pour l’Union européenne, elle est à peu prés semblable pour les chaussures (9,8 %) mais quasi-inexistantes pour le matériel de transport.

    Les droits de douane protégeant l’agriculture européenne sont plus élevés.
    Ils représentent 12,8 % en moyenne de la valeur des produits. Ils s’élèvent à 45 % pour la viande, 42 % pour les produits laitiers, 33,2 % pour la minoterie ; 24,3 % pour les sucres et sucreries. La levée de ces barrières douanières serait un désastre pour les éleveurs français, un problème certain pour les betteraviers.
    Les droits de douanes protégeant l’agriculture des Etats-Unis sont moins élevés. Les plus importants sont ceux sur le tabac (21,8 %), suivis des produits laitiers (20,2 %). Très loin des tarifs européens qui sont bien supérieurs pour la viande, les produits laitiers, la minoterie, les sucres et sucreries. 

    Les droits de douane sur les services
    Selon l’Insee, le secteur des services en France emploi 3 salariés sur 4. Il n’est pas difficile d’imaginer les problèmes qui seraient posés si leurs protections tarifaires disparaissaient ou s’effritaient.

    Le CEPII (chargé par le ministère de l’Economie et des Finances en France) a calculé un « équivalent droits de douanes »[1] pour les services qui sont protégés, en réalité, par des réglementations et des normes spécifiques.

    Pour la France, cet « équivalent droits de douanes » se lève à 37,6 % pour les communications ; 36,4 % pour la construction ; 61,7 % pour les assurances ; 50,7 % pour la finance ; 39,8 % pour les « autres services ».

    Pour les Etats-Unis, ces équivalents droits de douanes atteignent 36,9 % pour les communications ; 95,5 % pour la construction ; 43,7 % pour les assurances ; 42,3 % pour les autres services.

    L’enjeu des négociations sur les services serait donc très important. Le plus important resterait, cependant, à venir : les « protections après la frontière », c’est-à-dire les normes. 

    Le véritable enjeu de l’accord transatlantique : les normes

    Ces normes sont juridiques, culturelles, financières, environnementales, sanitaires...

    Il n’y a aucune possibilité de créer un « grand marché intérieur » entre les Etats-Unis et l’UE sans que ces normes soient standardisées.

    Pascal Lamy, alors commissaire européen au Commerce extérieur, déclarait en 2004, que ces normes faisait l’objet d’une préférence collective et constituait « L’ensemble des choix opérés par les collectivités humaines en tant que collectivités ». Pascal Lamy semblait ignorer l’activité intense des lobbies d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique pour édicter ces « préférences collectives ».

    Ces « préférences collectives », ces normes, concernent notre mode de vie dans de nombreux domaines. Quelques exemples permettront de le montrer.

    L’environnement
    L’extraction de gaz de schiste est autorisée aux Etats-Unis, interdite dans l’UE. Qui peut croire un seul instant que les Etats-Unis accepteraient la norme européenne et interdiraient cette extraction ?

    L’alimentation
    Le bœuf aux hormones, les poulets à la chlorine sont autorisés aux Etats-Unis et interdits en Europe. Qui s’alignera sur l’autre ? La Commission européenne vient de répondre en autorisant le nettoyage des carcasses de porc à l’acide lactique jusque là interdit en Europe. Le but est de s’aligner sur les pratiques des Etats-Unis pour faciliter la négociation de l’accord de libre-échange.

    Les services publics
    Le rapport du CEPII intègre dans les « autres services » aussi bien l’enseignement que la santé. L’existence de nos hôpitaux publics et celle de notre enseignement public devrait donc trouver un « compromis » avec les normes des Etats-Unis où le secteur privé est roi.

    L’assurance
    La confrontation entre le secteur des assurances des Etats-Unis et de notre pays aurait toutes les chances de mettre à mal nos mutuelles et les contrats qui ne peuvent pas (pour bénéficier d’avantages fiscaux substantiels) faire payer les souscripteurs en raison de leur état de santé.

    La culture
    L’ « exception culturelle » et les subventions publiques accordées à ce secteur risqueraient, elles-aussi, de faire les frais de l’accord.

    La portée d’un accord transatlantique pour la fixation des normes

    Le rapport de Claude Revel[2], Conseillère du commerce extérieur de la France, à notre ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq, affirme :
     « L’accord UE Etats-Unis à venir sera un accord fondamental par sa portée juridique ; les enjeux en termes de régulation à venir sont énormes Le rapport de forces est favorable aux Etats-Unis ».

    Ce rapport n’hésite pas à préciser que tous les secteurs sont concernés « Les industries, l’agriculture et l’agroalimentaire mais aussi de plus en plus de services, y compris traditionnellement publics en France ».

    Le « traditionnellement » a le mérite d’indiquer clairement que les négociations pourraient parfaitement remettre en cause ce caractère public.

    Ce rapport souligne également qu’il faut « prendre acte et tirer parti de la tendance vers la délégation de la règle au privé ». Il va même jusqu’à considérer favorablement le fait « que se développe un marché des professionnels de la norme privée ». Le message est clair : la détermination des « préférences collectives » chères à Pascal Lamy doit de plus en plus être confiée aux entreprises privées et aux professionnels de la… norme privée.

    Ce rapport, enfin, attire l’attention sur le fait que cet accord devait s’imposer au reste du monde. Les simulacres de négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ne sont plus de mise : ce sont aux Etats-Unis et à l’Union européenne d’imposer leurs normes.

    Pareil diktat imposé au monde générera des tensions fatales avec d’autres « blocs » économiques, très dangereux dans le cas, par exemple, d’une bipolarisation avec la Chine.
    Au lieu d’un monde multipolaire, la toute puissance d’un pole, constitué sauvagement de cette façon, menacera le reste de la planète et suscitera inéluctablement les cassures et les résistances. « Le capitalisme porte la guerre en son sein comme la nuée porte l’orage ».

    Le rapport de forces entre les Etats-Unis et l’Union européenne 
    En apparence, il s’agit actuellement deux blocs économiques, USA et UE, d’importance équivalente. La réalité est cependant bien différente, la confrontation opposerait un porte-avion et un chalutier. Les Etats-Unis sont un géant économique, politique et diplomatique, l’Union européenne est un géant économique mais un nain politique.

    Les Etats-Unis ont une politique industrielle
    Leur industrie est réglementée par le « Buy americain Act » pour la sidérurgie. Dans l’UE, c’est... Arcelormittal qui décide.

    Les Etats-Unis n’hésitent pas à verser toutes les aides publiques nécessaires au soutien de leurs « champions industriels ». Les articles 107 à 109 du traité de Lisbonne interdisent aux Etats-Membres de l’UE de verser des aides publiques aux entreprises. La concurrence prétendue « libre et non faussée » doit s’imposer partout. Elle ne sera pas libre. Elle sera faussée.

    Les marchés publics des Etats-Unis sont réservés à 25 % à leurs PME. Un accord de libre-échange avec l’UE n’engagerait que l’Etat fédéral, pas les marchés publics des 50 Etats américains. La Commission européenne, de son côté, supprime à marche forcée toute restriction d’accès aux marchés publics des Etats-membres de l’Union européenne.

    Les Etats-Unis ont une politique internationale redoutablement efficace
    L’UE ne peut pas en avoir car l’article 28 A du traité de Lisbonne oblige à prendre à l’Unanimité du Conseil les décisions en matière de politique internationale. D’un côté Hillary Clinton, de l’autre Catherine Ashton !

    Les Etats-Unis ont une politique de change
    Grâce à cette politique, la valeur du dollar par rapport à l’euro, au yen, au yuan, augmente ou diminue en fonction des intérêts des Etats-Unis. Dès 1971, le secrétaire d’Etat au Trésor, John Connolly affirmait : « Le dollar est notre monnaie et votre problème ».

    La création de l’euro n’a rien changé, le dollar est toujours notre problème car la politique de change de l’euro est laissée à la BCE qui n’a qu’une seule mission : garder la valeur de l’euro. Le résultat est un euro cher (sa valeur par rapport au dollar a augmenté de 70 % entre 2002 et 2010) qui pénalise, de façon inouïe, les exportations de la zone euro. 

    Le nivellement par le bas assuré pour les salariés
    La perspective d’aligner « les standards de vie » vers le haut n’est qu’un miroir aux alouettes.

    Les salariés des Etats-Unis ont subi les effets de l’Alena, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Ce ne sont pas les salaires et les conditions de vie des salariés mexicains qui ont été tirées vers le haut mais ceux des salariés des Etats-Unis et du Canada qui ont été tirés vers le bas.

    Les salariés de l’Europe des 15 n’ont pas vu leurs salaires et leurs conditions de travail tirés vers le haut lorsque l’Union européenne a ouvert grand ses portes aux pays de l’Europe centrale et orientale (les PECO) sans approfondissement démocratique et social préalable. Au contraire. Combien de salariés de l’industrie, en France, ont-ils entendu répondre à leurs revendications salariales : allez donc voir en Pologne ou en Roumanie ?

    L’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE soumettrait les salaires et les conditions de travail des salariés européens et américains à une double pression vers le bas : celle du Mexique d’un côté, celle des PECO de l’autre.

    Les seules gagnantes seraient les firmes transnationales
    L’opposition entre les Etats-Unis et l’Union européenne recouvrirait deux réalités.

    D’abord celle de la concurrence qui ferait rage entre les firmes transnationales dans lesquelles les capitaux états-uniens seraient majoritaires et celles dans lesquelles les capitaux allemands, français, britanniques, italiens seraient majoritaires (il n’y a pas de capital européen unifié). Certaines gagneraient plus que d’autres à un accord transatlantique.
    Ensuite, le sort réservé aux salariés européens et américains. Dans tous les cas de figure, quelles que soient les firmes transnationales qui l’emporteraient dans tel ou tel secteur, l’accord se ferait sur le dos de ce salariés qui verraient leurs salaires et leurs conditions de travail nivelés par le bas. 

    Les précédents de l’Ami et de l’Acta
    Si l’UE décidait d’engager les négociations avec les Etats-Unis un mandat de négociation en blanc serait donné à la Commission européenne qui mènerait, comme d’habitude des négociations secrètes, et soumettrait le projet d’accord, en bloc, au Parlement européen, une fois les négociations terminées.
    Ce ne serait pas la première fois.

    En 1997, les Etats-Unis, le Canada, l’UE et d’autres pays  avaient secrètement négocié l’Ami (Accord multilatéral d’investissement).
    Ce n’est que lorsque les conséquences de cet accord avaient été mises en lumière (l’« effet Dracula ») que les négociateurs avaient été obligés d’y renoncer.
    Jacques Lang nous expliquait déjà que si l’Ami respectait l’ « exception culturelle », il pourrait parfaitement être accepté par la France.

    En 2012, c’est l’Acta (Accord commercial anti contrefaçon) que le Parlement avait refusé de ratifier.
    Pourtant les Etats-Unis et 22 Etats de l’UE (dont la France) l’avaient signé.

    Cet accord sous prétexte de lutter contre les « contrefaçons » organisait la fin de la neutralité d’Internet en obligeant les fournisseurs d’accès à coopérer à une sorte d’Hadopi mondial.
    Pire, cet accord considérait comme des « contrefaçons » la fabrication de médicaments génériques par des pays comme le Brésil et l’Afrique du Sud. L’Acta défendait le droit de la « propriété intellectuelle » des firmes multinationales pharmaceutiques contre le droit des peuples à se soigner.

    La Commission européenne avait refusé, jusqu’à l’été 2010, de divulguer quoi que ce soit des négociations en cours. Wikileaks l’avait fait et les médias s’étaient emparés du dossier. L’Acta n’avait pas survécu à ces révélations. Là encore l’« effet Dracula » avait joué à plein.

    Instruits par des échecs, le gouvernement des Etats-Unis et la Commission européenne prendront toutes les précautions pour parvenir à leurs fins.

    C’est dans notre dos, dans le secret, contre les parlements, les républiques, les peuples que va se négocier à haute dose et a haut niveau, l’ensemble de ces tractations pour mieux nous « plumer ». Il n’y a rien de bon à attendre de ce processus sinon la fin d’un projet européen, déjà mis à mal quand nous sommes passés de 15 à 27 états. Passer à 77 états dans ces conditions c’est la fin de tout projet de construction d’une Union européenne politique, économique et sociale.  Il faut donc suspendre immédiatement les négociations.
     
    Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné (D&S) 
  • En finir avec l'Europe, sous la direction de Cédric Durand

    Laurent Pinsolle en avait déjà parlé ( ), mais comme vous avez forcément mis le blog de Laurent dans vos favoris vue la pub éhontée que lui fait, je me suis dit que ce n'était pas la peine de relayer... mais quand même, au cas où cela vous aurait échappé, il y a un nouveau billet sur le même livre sur Marianne2, qui reprend un billet de Coralie Delaume.... Et c'est .

    Pour les très pressés qui n'auraient pas le temps de lire les billets en entier, je vole à Coralie Delaume un extrait de son billet... mais moi, je crois qu'il faut lire le billet en entier, + celui de Laurent Pinsolle, + le livre....Mais bon....

    " [...]

    L’autre point fort d’En finir avec l’Europe réside dans la charge contre la monnaie unique européenne, rare à gauche. Or les arguments développés par Wolfgang Streeck et, plus encore, par Costas Lapavistas, prouvent le bien-fondé d’une critique marxiste de l’euro, au-delà des traditionnelles vitupérations contre le« néolibéralisme européen ».
     
    L’ouvrage le rappelle à plusieurs reprises : la mise en place de l’euro a signé le début d’un long processus de transfert de la plus-value du travail vers le capital. Pour deux raisons principales. D’abord, l’introduction de l’euro a rendu impossible toute correction des écarts de compétitivité entre pays par le biais de ces dévaluations qui, auparavant, étaient largement utilisées par les pays du Sud. Ensuite, les critères de « convergence budgétaire » n’ont cessé de s’ajouter les uns aux autres, de ceux de Maastricht en 1992, à l’introduction de la règle d’or par le Pacte budgétaire européen en 2012. Dès lors, sans même disposer des avantages que pourrait présenter un budget fédéral européen, les politiques budgétaires nationales se trouvent ficelées. Et comme l’écrit Lapavistas, « avec de telles contraintes, la compétitivité des pays membres de la zone ne repose plus que sur une seule variable : le travail ».

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  • Le tableau de bord des think-tanks

    Mince !! Minuit ! Mon carrosse va se transformer en citrouille !!! Juste une petite information... Sur le site de la fondation Res Publica ( oui, encore elle, oui, toujours présidée par Jean-pierre Chevènement...) on trouve un tableau de bord des boîtes à penser..., françaises, certes, mais aussi anglaises, allemandes, espagnoles, russes, chinoises... Une mine pour qui, à l'inverse de moi, ne s'est pas complu dans l'apprentissage du latin et du grec ancien... Errare humanum etc....

    C'est là : http://www.netvibes.com/thinktank#FRANCE