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C'est drôlement bien chez les autres ! - Page 7

  • Signez pour la défense du service public audiovisuel grec !

    On pourra toujours que ça ne sert à rien! Mais sans doute fait-il aussi se rappeler qu'en 1940, les premiers actes de résistance n'étaient que quelques graffitis sur les murs, des robes bleu-blanc-rouge arborées le 14 Juillet, quelques tracts incitant à l'espoir....

    Cette pétition, il faut la signer ! Parce qu'on ne doit pas se taire indéfiniment. Le coeur de celle-ci, c'est ça : "En conséquence, nous, professionnels des médias décidons de nous adresser à tous nos collègues et plus largement aux citoyens, à tous les démocrates, pour que nos voix s’assemblent.
    Tous ensemble, nous décidons de nous adresser aux autorités françaises, au président de la république en premier lieu, aux parlementaires, pour qu’ils fassent entendre leur voix et condamnent sans ambigüité les plans de la Troïka qui aboutissent à une remise en question de la liberté d’expression et de la vie démocratique en Grèce et dans les pays d’Europe et se prononcent pour la constitutionnalisation de l’audiovisuel public.

    Oui, la Grèce, c'est la Troïka, donc l'Union Européenne, donc la France, - et donc c'est notre affaire !  Et pour signer, c'est là : http://solidarite-audiovisuel-et-services-publics-grecs.net/

  • Cash investigation " Le scandale de l'évasion fiscale : révélations sur les milliards qui nous manquent "

    Oups oups... Plus que deux jours pour revoir  sur Pluzz ce remarquable documentaire sur l'évasion fiscale...

    Vite vite ! C'est là : http://pluzz.francetv.fr/videos/cash_investigation.html

  • Accord de libre-échange Etats-Unis-UE : une menace pour le modèle européen

    Pour une fois, j'ai pillé pour de vrai... Il faut dire qu'Henri Emmanuelli  ( et d'autres..) soulignent là tous les dangers du pacte de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE. C'est très complet, très clair et court. Il faut donc impérativement le lire, avant d'écrire à tous les responsables politiques que vous jugeriez utile de contacter: il faut agir ! La'rticle original est là : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/05/accord-de-libre-echange-etats-unis-ue-une-menace-pour-le-modele-europeen_3424485_3232.html

    Par Henri Emmanuelli (Député des Landes), Roberto Romero (Secrétaire national du Parti socialiste au commerce extérieur, vice-président de la région Ile-de-France), Guillaume Balas (Membre du bureau national du Parti socialiste, président du groupe socialiste de la région Ile-de-France) et Frédéric Hocquard (Secrétaire national du Parti socialiste à la Culture)

    Depuis plusieurs semaines, l'idée d'un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne refait surface. Les défenseurs de ce projet vantent un accord bénéfique pour les deux zones. La Commission européenne y voit un futur "moteur pour l'emploi et la croissance" et ne veut pas rater cette "chance unique" de sortir de la crise. Il est pourtant impossible à ce stade d'évaluer les bénéfices réels d'un tel accord. On peut en revanche s'inquiéter de l'importance des enjeux qu'il soulève. 

    Le projet divise largement, notamment au moment de déterminer les secteurs qui pourraient ou non être concernés. Angela Merkel et David Cameron pensent que plus l'accord sera global, plus il sera profitable. Pour la France, certains secteurs doivent être maintenus hors du libre-échange. Le président de la République, François Hollande, et la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, ont été très clairs : le champ des négociations doit être strictement défini. Au nom des exceptions culturelles, François Hollande a déjà exigé que les services audiovisuels soient exclus des négociations. Il considère ce point "non négociable" et a été rejoint sur cette position par treize autres Etats-membres. Sur ce point, la menace américaine est claire : libéraliser le secteur de la culture en Europe, réduisant à néant les politiques favorisant la diversité culturelle mises en œuvres jusqu'à présent.

    Dans les faits, l'accord envisagé n'est pas neutre pour l'avenir européen. Aujourd'hui, ce ne sont pas les tarifs douaniers qui empêchent un libre-échange total entre l'Union européenne et les Etats-Unis, car ils sont déjà faibles. Le seul obstacle, ce sont les différences de règlementations entre les deux zones.

    UNE MENACE : L'HARMONISATION DES RÈGLEMENTATIONS

    Si un tel accord devait aboutir, ces normes devraient être harmonisées. Cela est à nos yeux une menace pour les acquis de la construction européenne, car ce rapprochement des règlementations se fera fatalement aux dépens des normes européennes, plus contraignantes car plus ambitieuses. Considérons par exemple la question des marchés publics. Une libre-circulation totale des biens et services entre les deux zones implique une ouverture des marchés publics européens aux entreprises américaines, et réciproquement. Or, l'Etat fédéral américain ne peut prendre un tel engagement pour ses entités fédérées, seules compétentes dans ce domaine. Les entreprises européennes se verraient-elles écartées des marchés publics américains quand, dans le même temps, les entreprises américaines répondront aux offres publiques européennes ? Lire : L'accord de libre-échange Europe-Etats-Unis en débat Un domaine plus sensible encore illustre le gouffre qui sépare les règlementations commerciales européennes et américaines : les normes sanitaires dans la production agricole. C'est là un motif régulier de friction entre les deux zones. Exigeante en matière de sécurité alimentaire, l'Union européenne observe le principe de précaution et adopte des normes sévères. Cela conduit à des désaccords continus avec les Etats-Unis : OGM, hormones de croissance, décontamination chimique des viandes... Au regard de cette profonde divergence idéologique, il semble difficile pour les marchés agricoles américains et européens de s'interpénétrer.

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  • Mardi 11 Juin : Dans le secret du crime financier- France 2-22h40

    Oups !! Je viens d'être avertie de ce que ce documentaire passe sur France 2 ! Et qui l'a fait? Jacques Cotta, un ancien invité de Des Sous pour qui j'ai la plus haute estime... Il faut dire que ce journaliste-là, il n'oublie pas que les prolos existent, les gens de peu, ceux qui se serrent la ceinture qu'on voudrait encore resserrer d'un cran. La preuve? Ce qu'il a écrit aussi : L'illusion plurielle. Pourquoi la gauche n'est plus la gauche, Lattès, 2001, 7 millions de travailleurs pauvres. La face cachée des temps modernes, Fayard, 2006, Riches et presque décomplexés, Fayard, octobre 2008 et Qui veut la peau des services publics?, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2011. Pas mal, non?

    La présentation du documentaire est là: http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/11-06-2013_63093. Et si demain est impossible pour vous vous resteront les 7 jours à venir sur Pluzz, à toute heure du jour et de la nuit. Elle est pas belle, la vie?

  • Julien Landfried en 2011 : "La gauche mal armée face au populisme lepéniste "

    C'est pour faire suite au dernier billet que j'ai mis en ligne. Je suis tombée sur un article de Julein Landfried qui dit un peu la même chose que moi ( même si je pourrais chipoter...), et on pourra sans doute le créditer du fait d'être plus fin dans ses analyses que moi...

    C'est un article publié dans Marianne2, de Mars 2011... et il est là : http://www.marianne.net/La-gauche-mal-armee-face-au-populisme-lepeniste_a203889.html

    J'en profite pour vous signaler un remarquable article de Christophe Guilly dans le Marianne du 1° au 7 Juin intitulé "De quoi la référence au "populisme" est-elle le nom?". C'est page 52 ( et je regrette bien de ne pas vous en avoir trouvé une version électronique...). Il est encore temps de l'acheter !

  • Cédric Durand :Une ruse de la raison internationaliste...

    Pour ceux qui le voudraient, il leur faudrait relire les papiers consacrés au livre dirigé par Cédric Durand, En finir avec l'Europe par Jacques Sapir sur son blog (http://russeurope.hypotheses.org/), puis lire la réponse Durand à Sapir, puis de Sapir à Durand...

    Bon. On peut le faire. Mais sans doute vaut-il mieux retenir de tout cela l'accord sur le diagnostic que souligne Jacques Sapir ( dont j'apprécie qu'il ne cède pas à ces empoignades intellectuelles qui voient le détail plutôt que le général - et ne servent pas la perspective d'une alternative... ).

    Bref donc, je ne vous livre que le début du texte de Cédric Durand. En deux paragraphes, tout est dit !

    "La recension fouillée et stimulante (partie 1, partie 2) qu’a proposée Jacques Sapir de l’ouvrage collectif En finir avec l’Europe fait apparaître de nombreux points de convergence dans l’appréciation de la conjoncture. L’union européenne est aujourd’hui le site d’où s’impulse la radicalisation des politiques néolibérales ; un espace de prise de décision où l’influence de la volonté populaire est systématiquement tenue à distance. En outre, la création de l’euro dans le cadre de l’union économique et monétaire a nourri des déséquilibres insoutenables qui ne peuvent être durablement résorbés, fût-ce au prix d’un brutal ajustement à la baisse des salaires, d’une hausse des impôts indirects et d’une détérioration drastique des services publics comme on l’observe dans les pays de la périphérie.

    Ce constat commun conduit à une appréciation partagée : l’Union européenne et, plus spécifiquement, l’Union économique et monétaire sont des dispositifs de pouvoir hostiles aux intérêts de la majorité de la population européenne et doivent être désignés et combattus en tant que tels par la gauche. Point de salut donc dans le grand bond en avant présenté aujourd’hui par les commentateurs européistes comme la seule issue à la crise. Bien au contraire. Tandis que les classes dominantes sont puissamment organisées et coordonnées à l’échelle européenne (et plus largement internationale), les mouvements sociaux et les organisations de gauche demeurent fragmentés géographiquement, profondément ancrés dans les rythmes de leurs espaces nationaux. Ne disposant pas de leviers institutionnels pour investir le champ stratégique européen, les salariés n’influent d’aucune manière l’agenda intégrationniste qui ne peut de ce fait leur être que défavorable. Il faut donc rechercher une forme de rupture avec l’UE ce qui implique, mécaniquement, d’en venir à un recentrage – au moins temporaire – sur un espace national de définition des politiques économiques et sociales."

    Vous en voulez plus?? D'abord lire le livre, les textes des uns et des autres, puis... aller  le 18 juin 2013 à l’EHESS (Métro Notre-Dame des Champs) dans les locaux du 105 bd Raspail, amphi 1, à 18h30, pour un débat autour du livre En finir avec l’Europe dont le titre est "Que faire (de l'Europe)?" avec Benjamin CORIAT (Paris-XIII), Cédric DURAND (Paris-XIII), Stathis KOUVÉLAKIS (King’s College) et Jacques SAPIR (EHESS).