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cédric durand

  • Cédric Durand: pour une critique radicale de Gauche de l’Union Européenne 2/2

    41sVeUQMfgL._SY344_BO1,204,203,200_.jpgDeuxième partie de l’entretien avec Cédric Durand qui a dirigé, en 2013, En finir avec l’Europe publié aux Editions La Fabrique.

    Si l’Union Européenne a « depuis l’origine un biais pro-marché et anti-démocratique », on en fait quoi? Voilà où je voulais que la deuxième partie de l’entretien nous mène.

     Vous le verrez, la réponse a le mérite de la franchise !

     Et c’est ce qu’il faut si on ne veut pas abandonner le terrain au FN.

    • Pour une critique radicale de Gauche de l'UE 2/2

    ( cliquez sur le petit haut-parleur...)

     

     

  • Cédric Durand: pour une critique radicale de Gauche de l’Union Européenne 1/2

    En finir avec l’Europe, éditions La Fabrique, 2013C’est un livre dirigé par Cédric Durand, maître de conférences à Paris XIII, dont la lecture m’a intellectuellement enthousiasmée par la force de ses propos, par ses rappels historiques salvateurs. Il est un temps en effet où la critique en demi-teinte n’a plus lieu d’être, où les yeux doivent être décillés.Car » l’Europe a depuis l’origine un biais pro-marché et antidémocratique », comme le dit la conclusion de cet ouvrage – et cette critique ne saurait être laissée au Front National.

    Accepter de penser l’erreur fondamentale qu’a faite la Gauche, et au premier chef le PS, dans sa perception des possibilités qu’offrait l’Union Européenne, de sa nature profonde et réelle, et non fantasmée, est un aggiornamento nécessaire à la reconstruction d’une Gauche capable de mener une politique de Gauche, enfin. Une critique de Gauche de l’UE n’est pas seulement possible, elle est nécessaire !

    Je vous propose un entretien en deux parties avec Cédric Durand donc, dont voici la première. Deux formats vous sont proposés, légèrement différents : un format MP3, avec des intermèdes explicitant la logique des questions posées; un format vidéo pour ainsi dire brut.

    Bonne écoute ! Et n’oubliez pas : la partie 2 arrivera mardi prochain ! Et pour la transcription, Audrey fait au mieux !

    Décembre 2014 Cédric Durand
    • Pour une critique radicale de Gauche de l'UE 1/2


    Cédric Durand: En finir avec l'Europe - 1 sur 2 par pascale-fourier

  • Cédric Durand :Une ruse de la raison internationaliste...

    Pour ceux qui le voudraient, il leur faudrait relire les papiers consacrés au livre dirigé par Cédric Durand, En finir avec l'Europe par Jacques Sapir sur son blog (http://russeurope.hypotheses.org/), puis lire la réponse Durand à Sapir, puis de Sapir à Durand...

    Bon. On peut le faire. Mais sans doute vaut-il mieux retenir de tout cela l'accord sur le diagnostic que souligne Jacques Sapir ( dont j'apprécie qu'il ne cède pas à ces empoignades intellectuelles qui voient le détail plutôt que le général - et ne servent pas la perspective d'une alternative... ).

    Bref donc, je ne vous livre que le début du texte de Cédric Durand. En deux paragraphes, tout est dit !

    "La recension fouillée et stimulante (partie 1, partie 2) qu’a proposée Jacques Sapir de l’ouvrage collectif En finir avec l’Europe fait apparaître de nombreux points de convergence dans l’appréciation de la conjoncture. L’union européenne est aujourd’hui le site d’où s’impulse la radicalisation des politiques néolibérales ; un espace de prise de décision où l’influence de la volonté populaire est systématiquement tenue à distance. En outre, la création de l’euro dans le cadre de l’union économique et monétaire a nourri des déséquilibres insoutenables qui ne peuvent être durablement résorbés, fût-ce au prix d’un brutal ajustement à la baisse des salaires, d’une hausse des impôts indirects et d’une détérioration drastique des services publics comme on l’observe dans les pays de la périphérie.

    Ce constat commun conduit à une appréciation partagée : l’Union européenne et, plus spécifiquement, l’Union économique et monétaire sont des dispositifs de pouvoir hostiles aux intérêts de la majorité de la population européenne et doivent être désignés et combattus en tant que tels par la gauche. Point de salut donc dans le grand bond en avant présenté aujourd’hui par les commentateurs européistes comme la seule issue à la crise. Bien au contraire. Tandis que les classes dominantes sont puissamment organisées et coordonnées à l’échelle européenne (et plus largement internationale), les mouvements sociaux et les organisations de gauche demeurent fragmentés géographiquement, profondément ancrés dans les rythmes de leurs espaces nationaux. Ne disposant pas de leviers institutionnels pour investir le champ stratégique européen, les salariés n’influent d’aucune manière l’agenda intégrationniste qui ne peut de ce fait leur être que défavorable. Il faut donc rechercher une forme de rupture avec l’UE ce qui implique, mécaniquement, d’en venir à un recentrage – au moins temporaire – sur un espace national de définition des politiques économiques et sociales."

    Vous en voulez plus?? D'abord lire le livre, les textes des uns et des autres, puis... aller  le 18 juin 2013 à l’EHESS (Métro Notre-Dame des Champs) dans les locaux du 105 bd Raspail, amphi 1, à 18h30, pour un débat autour du livre En finir avec l’Europe dont le titre est "Que faire (de l'Europe)?" avec Benjamin CORIAT (Paris-XIII), Cédric DURAND (Paris-XIII), Stathis KOUVÉLAKIS (King’s College) et Jacques SAPIR (EHESS).

  • En finir avec l'Europe, sous la direction de Cédric Durand

    Laurent Pinsolle en avait déjà parlé ( ), mais comme vous avez forcément mis le blog de Laurent dans vos favoris vue la pub éhontée que lui fait, je me suis dit que ce n'était pas la peine de relayer... mais quand même, au cas où cela vous aurait échappé, il y a un nouveau billet sur le même livre sur Marianne2, qui reprend un billet de Coralie Delaume.... Et c'est .

    Pour les très pressés qui n'auraient pas le temps de lire les billets en entier, je vole à Coralie Delaume un extrait de son billet... mais moi, je crois qu'il faut lire le billet en entier, + celui de Laurent Pinsolle, + le livre....Mais bon....

    " [...]

    L’autre point fort d’En finir avec l’Europe réside dans la charge contre la monnaie unique européenne, rare à gauche. Or les arguments développés par Wolfgang Streeck et, plus encore, par Costas Lapavistas, prouvent le bien-fondé d’une critique marxiste de l’euro, au-delà des traditionnelles vitupérations contre le« néolibéralisme européen ».
     
    L’ouvrage le rappelle à plusieurs reprises : la mise en place de l’euro a signé le début d’un long processus de transfert de la plus-value du travail vers le capital. Pour deux raisons principales. D’abord, l’introduction de l’euro a rendu impossible toute correction des écarts de compétitivité entre pays par le biais de ces dévaluations qui, auparavant, étaient largement utilisées par les pays du Sud. Ensuite, les critères de « convergence budgétaire » n’ont cessé de s’ajouter les uns aux autres, de ceux de Maastricht en 1992, à l’introduction de la règle d’or par le Pacte budgétaire européen en 2012. Dès lors, sans même disposer des avantages que pourrait présenter un budget fédéral européen, les politiques budgétaires nationales se trouvent ficelées. Et comme l’écrit Lapavistas, « avec de telles contraintes, la compétitivité des pays membres de la zone ne repose plus que sur une seule variable : le travail ».

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