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J'ai dû louper un épisode... - Page 4

  • Miklós Németh, Premier Ministre hongrois en 1989: "un homme bien"...

    Németh.jpgBon bon, oui, d'accord, d'ordinaire ce blog parle plutôt d'économie, de politique, mais je ne résiste pas pas au désir de partager avec vous une émission incroyable que j'ai regardée en repassant une bonne tonne de linge !

    C'est un drôle de documentaire diffusé hier sur Arte, un mélange d'archives, de témoignages, et de reconstitutions de conversations de hauts dirigeants hongrois, allemands de l'Est, russes. Peut-être manqué-je quelque peu de culture ( ou de mémoire), mais je ne savais pas le rôle déterminant qu'a joué Miklos Németh dans la chute du Mur de Berlin, ou je l'avais oublié. Quoi qu'il en soit, ce documentaire ravive les souvenirs et permet d'apprendre à connaître cet incroyable Premier Ministre hongrois qui témoigne ici de ce qu'il a fait.

    Si vous n'aviez que peu de temps, concentrez-vous sur sur ce passage, de 17mn 40 à 24 mn, quand Miklos Németh explique la source de son engagement dans le Parti Communiste et la réaction de ses parents : c'est superbe ! Et regardez la fin, à 1H24, quand il apprend qu'un "réfugié" de la RDA s'est fait tuer à la frontière : un homme face aux décisions qu'il a prises et à celles qu'il doit prendre...

    En somme, plus que huit jours pour regarder ce documentaire  qui fait oublier complètement qu'on est debout devant sa table à repasser ! C'est là : http://www.arte.tv/guide/fr/050526-000/1989-dernier-ete-derriere-le-rideau-de-fer?autoplay=1 (et on peut trouver un article qui rappelle les événements là http://www.courrierinternational.com/article/2009/07/02/comment-le-rideau-de-fer-est-tombe-en-lambeaux)

  • Le gouvernement prêt à brader les réseaux de transport d'énergie

    C'est le titre de l'article de Martine Orange que l'on peut trouver sur Mediapart là : http://www.mediapart.fr/journal/economie/191014/le-gouvernement-pret-brader-les-reseaux-de-transport-denergie

    Problème : Mediapart, faut être abonné(  ce que je ne peux que vous conseiller de faire, ne serait-ce que pour les articles de Martine Orange, Laurent Mauduit, et Ludovic lamant, trois excellents journalistes dont je suis fan !).

    Bon... du coup, j'ai cherché confirmation ailleurs : on trouve http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0SC2G620141017 et un micro-article dans les Echos. Point. Pour une analyse de ce que suppose cette évolution, je n'ai trouvé que Martine Orange.

    Vous avez adoré la privatisation des autoroutes? Vous adorerez la privatisation des réseaux de transport d'énergie! On croit rêver !

  • Opération Corréa : un film de Pierre Carles à voir gratuitement !

    arton161-a1b54.jpgJe crois que je vais rire à ma prochaine séance de repassage ( oui, je rappelle que je ne regarde des vidéos sur le Net qu'en repassant !) !

    L'argument du film est celui-ci : pourquoi les médias n'ont-ils pas rendu compte de la visite en France de Rafael Correa, Président de l'Equateur, pays d'une santé économique éclatante dont, sans doute, on pourrait tirer quelque enseignement?

    Hihi ! Je vous laisse regarder pour connaître la réponse.... Si vous vous dites que ce Président est une sorte d'abominable Chavez, et qu'il suffit de dire cela pour ne s'intéresser à rien de ce qui touche l'Equateur, ne rater pas la première partie de l'intervention de Patrick Bèle du Figaro qui lui, justement, a rendu compte de la visite de Correa dans les colonnes de son journal ( vers 7 minutes 30) : à l'évidence, il existe au Figaro de vrais et bons journalistes.

  • Aurélien Bernier et la 6° République: "on ne peut substituer la question institutionnelle à l’urgence sociale"

    auton9065.pngAurélien Bernier écrit une fois encore ce que je pense... et c'est dans cet article : http://www.legrandsoir.info/tourner-la-page-du-front-de-gauche.html

    Il faut, je pense, être attentif au coeur de son analyse :

     

    "Pour répondre à la demande sociale des classes populaires et aux enjeux géopolitiques actuels, un programme de gauche radicale doit reposer sur trois piliers. Le premier est celui de la démondialisation. Ce terme a l’intérêt de condenser les mesures de rupture économique que la gauche radicale devra mettre en œuvre dès son arrivée au pouvoir : le protectionnisme pour relocaliser la production et taxer les capitaux, la sortie de l’ordre juridique et monétaire européen, l’affrontement avec la finance internationale. Le deuxième pilier est celui de l’internationalisme : il faut sortir de la concurrence internationale et lancer des stratégies de coopération à contre-courant des doctrines ultralibérales et libre-échangistes. Il faut faire voler en éclat l’idée, martelée depuis des décennies, que sans développement du commerce international et des investissements spéculatifs, il n’y a pas de relations possibles entre États. Au contraire, il y a des dizaines de façons de coopérer et d’entretenir des relations pacifiques : dans l’échange culturel, dans la recherche, dans l’éducation, dans la santé, dans la protection de l’environnement... Enfin, le troisième pilier est celui de la décroissance ou, pour ceux à qui le mot déplaît, de l’anti-productivisme. Il faut être clair : nous n’aurons plus jamais le taux de croissance des Trente Glorieuses, et c’est une très bonne chose. Cela nous oblige à construire un programme de gauche dans un cadre où le Produit intérieur brut, tel qu’il est calculé aujourd’hui, est amené à baisser. Cela nous oblige à développer le secteur non-marchand, mais aussi à taxer fortement les richesses pour redistribuer, tout en relocalisant la production. Ce n’est pas le manque de croissance qui génère le chômage et la crise, c’est le libre échange et l’austérité des politiques publiques. En assumant l’objectif de sortir du capitalisme et le moyen d’y parvenir qu’est la démondialisation, la gauche radicale n’a plus besoin de croissance pour assurer le plein emploi et transformer la situation des classes populaires.

    Si la gauche radicale n’ose pas assumer ces positions (ce que Jean-Luc Mélenchon pourrait faire avec talent), d’autres en tireront les bénéfices aux prochaines élections nationales de 2017. Marine Le Pen, bien-sûr, qui joue très habilement du rejet de la mondialisation par les classes populaires tout en défendant un projet économique illusoire et inacceptable : celui du redressement du capitalisme français dans une concurrence internationale inchangée.[...]"

     

     

  • Pinsolle/Lordon : pourquoi la crise permet-elle un approfondissement de la régression sociale?

    Frédéric LordonC'est fou, non?? Après la crise, c'est pire qu'avant! Enfin je veux dire que le système néolibéral s'est complètement décrédibilisé à l'occasion de la crise, la montée du FN ne peut pas ne pas interroger sur certains choix économiques qui lamine la "classe ouvrière" ( je fais bref!), et....on se croirait revenu dix ans en arrière, quand déjà on disait qu'il fallait baisser les salaires, les "charges", traquer les fainéants de chômeurs, réduire les prestations sociales ( plus de dix ans d'archives de Des Sous et J'ai dû montrent que ces attaques étaient déjà à l'ordre du jour il y a une décennie!).

    J'étais en train de me dire qu'il fallait que je trouve qui parle de cela, et je suis d'bord tombée sur un article de Laurent Pinsolle, http://www.gaullistelibre.com/2014/10/la-paradoxale-avancee-de-lagenda.html, puis à un article du blog de Mediapart de Chalouette qui me renvoyait ( merci !) à une interview de Frédéric Lordon de 2011 reprise par Olivier Berruyer dans son blog http://www.les-crises.fr.

    Je vous laisse lire les deux. Mais pour le texte de Lordon, Olivier Berruyer en a fait une belle mise en page en PDF qui permet de lire à tête reposée ( et sur une tablette, si on en a une...). Je pense qu'il faut que vous téléchargiez ce texte ( http://www.les-crises.fr/documents/2012/l-ecroulement-d-un-monde-lordon.pdf) pour le lire LENTEMENT, réponse par réponse.

    C'est ce que j'en dis !

  • Châteauroux, tête de pont de la Chine en France?

    Simple : vous êtes Chinois et acheté, en France, un vaste espace doté d'un ancien aéroport militaire. Après, vous envoyez des centaines d'avions-cargos vers la France, et hop, vous inondez le pays de vos produits.

    Bon.. Si on regarde les choses dans l'autre sens, on se dit : mais pourquoi les Français acceptent-ils cela? Pour la promesse de quelques centaines d'emplois dans une région en mal d'emplois?? Mais cela va détruire combien de postes, ailleurs?

    On croit rêver ( cauchemarder !). Et c'est raconté là, dans un article de Marianne : http://www.marianne.net/Nouvelles-villes-chinoises-en-France-un-scandale-industriel-annonce_a241862.html