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  • Frédéric Lordon: c'est la crise du "capitalisme de basse pression salariale"

    2° partie de l'interview en 4 parties de Frédéric Lordon sur la crise.... Où l'on apprend que la  crise  fondamentalement est née de l'économie réelle,  s'ést exprimée dans la finance et est vouée à retourner à l'économie réelle pour y produire la récession, qu'elle est la crise du "capitalisme de basse pression salariale" et que si l'on veut restaurer les conditions d'une croissance durable, il faut s'attaquer à la contrainte actionnariale et à la contrainte concurrentielle.....

    15 minutes en écoute là :


    podcast

    à moins que vous ne préfériez les télécharger à partir de cette page  http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_2_sur_4.htm ,

    page à  partir de laquelle vous aurez accès aussi aux parties 3 et 4, à une fiche de présentation de Frédéric Lordon, et bientôt au plan de l'interview et à la transcription...

  • Frédéric Lordon : la nationalisation intégrale des banques est une nécessité

    Crise : La première des 4 interviews de Frédéric Lordon, chercheur au CNRS

    Où vous apprendrez :

    • Qu'en Octobre 2008, la crise était un problème de dettes immobilières des ménages
    • et que, comme on avait appris des crises précédentes et celle de 29 en particulier, on a assisté là à l'ouverture du robinet à liquidités et relance budgétaire,
    • mais que c'est insuffisant
       
    • qu'à l'époque, une solution existait pour enrayer immédiatement la crise : il fallait renflouer les ménages pour renflouer les banques,
    • ce qui permettait un lissage de la charge pour les finances publiques sur les calendriers initiaux des dettes contractées( 20-30 ans)
    • que les ménages seraient redevenus solvables, les actifs dérivés du coup auraient été restaurés dans leur valeur, on effaçait du coup les pertes bancaires et les banques pouvaient re-prêter

       

    • Mais que cette solution avait une date limite fraîcheur : mi-Novembre 2008
    • car qu'après cette date, on passe d'une situation où les banques sont en mauvais était à une récession franche
    • et que la récession est une machine à créer de la mauvaise dette
    • parce que la récession amène le chômage, donc des difficultés encore plus grandes pour rembourser les prêts, et parce que surtout les anciennes activités rentables cessent de l'être
    • et que c'est un enchaînement sans fin, raison pour laquelle les plans ont toujours un ordre de grandeur de retard
    •  

       

    • Qu'en fait, trouver une solution se heurte à des réticences idéologiques.
    • Qu'en octobre, il était hors de question de sauver des agents économiques qui ne soient pas des banques
    • qu'actuellement; la clef de l'amélioration des choses si ce n'est de la sortie de crise est la nationalisation intégrale du système bancaire
    • pourquoi? Parce que même des banques qui voudraient jouer le jeu et prêter ne le peuvent pas : les nouveaux crédits deviendront de mauvaises dettes à cause de la récession et personne ne s'y risquera.
    • Qu'il faudrait donc que toutes les banques prêtent toutes en même temps, ce qui relancerait la machine
    • mais pour que cela réussissent, il faut bien évidemment que cela soit fait de façon coordonnée, et qu'il n'est qu'une entité capable d'assurer cette coordination, l'Etat, qui doit donc prendre les commandes.
    • et que prendre les commandes, c'est nationaliser, et nationaliser de façon intégrale
       
    • qu'évidemment, on se heurte là aussi à des réticences idéologiques.
    • que les USA vont devoir nationaliser, mais ils le feront de la plus mauvaise manière en nationalisant des banques au cas par cas, ce qui fera passer à côté de l'effet de coordination nécessairement.
    • qu'on on assiste à un débat surréaliste aux USA ! Le mot est impossible même à prononcer pour certains....
    • Qu'on risque donc de passer à côté de l'occasion de trouver une solution , et à force de passer à côté des solutions possibles, cela risque de mal finir...

    En écoute ( 15 minutes) ci-dessous
    podcast

    A partir de cette page  http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_1_sur_4.htm , téléchargement, écoute en petites unités, présentation de Frédéric Lordon et documents complémentaires.

  • Gaël Brustier: Quand le PS se revendique de la social-démocratie

    Une nouvelle interview, avec Gaël Brustier, auteur de "Les socialistes, les altermondialistes et les autres", éditions Bruno Leprince, 2008.

    Partie 1/2: Quand les socialistes se revendiquent de la social-démocratie.


    podcast

     

    Le plan de l'émission est là : http://www.jaidulouperunepisode.org/003_Brustier_1_sur_2.htmet vous pourrez sur cette page écouter l'interview en petites unités de 2-3 minutes, ou la télécharger en entier.

     

    Gael-Brustier.jpg

     

  • Emmanuel Todd : sauver le démocratie par le protectionnisme...

    Deuxième partie de l'interview faite avec Emmanuel Todd le 28 Novembre 2008.

    Où vous apprendrez :

    • que la pertinence du cadre national est pour Emmanuel Todd de l'ordre de l'évidence et que, pour lui, la montée en puissance de l'idéologie libre-échangiste est liée à la désintégration culturelle des Nations 
    •  mais que la Nation-société n'est plus à l'échelle de l'économie, que les politiques sont impuissants parce que l'économie qui existe est l 'économie continentale européenne, et c'est cela qui mine la démocratie
    • qu'avant la démocratie, la société, l'économie étaient à l'échelle nationale et que tout était bien emboîté
    • et que, comme on ne peut ramener l'économie à l'échelle nationale, pour sauver la démocratie, il faut essayer d'étendre la politique à l'échelle de l'économie européenne : faisons de l'Europe l'instrument de sauvetage ultime de la démocratie, ce qui passe par le fait d'en faire le cadre de l'expérience protectionniste .
    •  Une telle Europe serait une Europe des Nations. L'Europe de ses voeux ne serait pas une Europe dominée par une sorte d'aristocratie bienveillante et donc ne serait pas mise en place par les gouvernements actuels. Elle n'est possible que si émerge dans chacun des Nations des forces politiques qui ont fait leur conversion au concept de protectionnisme européen et qu'il faut faire revenir le débat libre-échange/protectionnisme dans le jeu politique : il s'agit bien de sauver la démocratie, pas de gouvernance... 
    • qu'on peut faire vivre en bonne entente au sein de l'UE des peuples aux structures familiales sous-jacentes si différentes à condition qu'on ait conscience de ces différences et qu'on les accepte.

     Le plan complet de l'interview se trouve là : http://jaidulouperunepisode.org/002_Todd_2_sur_2.htm, où vous pourrez écouter également l'interview en entier ou par parties.

    Vous pouvez égalemennt écouter l'interview ici en streaming :


    podcast

     

     

     

  • Emmanuel Todd: pour un protectionnisme européen, qui permettra une remontée des salaires et de la demande

    "Protectionnisme", le mot-tabou... Pour vivifier le débat, première des deux parties de l'interview d'Emmanuel Todd effectuée le  19 Novembre 2008.

     

                    Où vous apprendrez entre autres:

                  o que le libre-échange, par le fait que le salaire n'est vu que comme un coût, amène à l'insuffissance de la demande globale,
                  o ce qui a été jusqu'à présent occulté par le fait le comportement "fou" des ménages américains

                  o que l'hypothèse protectionniste se développe sous l'effet de la crise,
                  o car les libre-échangistes se heurtent au mur de la réalité

                  o que l'important est de créer les conditions dans lesquelles on peut assurer une remontée des salaires et de la demande,
                  o qu'il faut donc relancer la préférence communautaire et mettre en place dès lors un nouveau cycle économique,
                  o et que ce protectionnisme de relance peut aboutir en fait à la relance des échanges internationaux

                  o que pour que des mesures protectionnistes puissent être mises en place dans l'UE, il faut prendre en compte les rapports de force réels au niveau européen,

    o et en particulier la place prééminente de la France et de l'Allemagne

                  o qu'il faut contraindre les Allemands à prendre leurs responsabilités,
                  o en leur faisant comprendre qu'ils ont plus à gagner dans une économie régionale protégée
                  o et que s'ils ne veulent prendre leurs responsabiltés, la France, elle, se décrochera de l'euro, ce qui le fera exploser.

    Le plan complet de l'émission est là: http://jaidulouperunepisode.org/002_Todd_1_sur_2.htm, et vous pourrez écouter l'interview en élements de 2/3 minutes ou en entier...

    Vous pouvez aussi l'écouter ci-dessous en streaming :


    podcast

          

                                   

  • Jacques Sapir: le protectionnisme et le contrôle des changes conduisent-ils à la guerre ? Retour sur les années 30

    Deuxième partie de l'interview de Jacques Sapir réalisée le 18 Novembre 2008.

    "Le protectionnisme, on a vu ce que ça a donné à la fin des années 30 ! La guerre !", s'entend rétorquer quiconque ose le mot honni de "mesures protectionnistes"....

    Petite leçon d'Histoire de 16 mn 26 par Jacques Sapir, directeur d'études à l'EHESS... .

    On peut trouver le plan de cette deuxième des trois parties de l'interview, l'interview elle-même, à écouter en entier ou par petites unités,  là http://jaidulouperunepisode.org/001_Sapir_2_sur_3.htm

    Jacques Sapir a développé par ailleurs les propos tenus dans cette interview dans un texte publié en Décembre 2008 sur le site du M'pep : http://www.m-pep.org/spip.php?article1027 

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