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crise - Page 8

  • Frédéric Lordon : une question de timing pour éviter la catastrophe

    Frédéric Lordon: 4 ° partie de l'interview faite avec Frédéric Lordon, économiste, chercheur au CNRS

    La partie de l'interview la plus débridée... mais sans doute la plus alarmante, quand  on veut bien l'écouter vraiment...

    Où vous apprendrez:

    • - d'où viennent les milliards qui circulent dans la sphère financière
    • - d'où viennent les milliards des plans de sauvetage ( réponse incomplète...)
    • - qu'en Septembre 2008 l'économie a été au bord du gouffre
    • - qu'actuellement la question est de savoirr si on va pouvoir éviter que  la crise de la dette privée ne se transforme en crise des finances publiques et peut-être en crise monétaire,
    • - et que si on n'y parvient pas, il sera temps de remplir sa baignoire de pommes de terre, parce que ce sera une catastrophe absolue.

     

    On peut écouter cette partie d'interview à partir de cette page  http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_4_sur_4.htm   l'on peut aussi trouver la transcription, et avoir accès aux autres parties de l'interview ainsi qu'à une page de présentation de Frédéric Lordon.

    Ecoute en streaming ci-dessous:


    podcast

     

     

     

  • Frédéric Lordon en video : L'urgente nécessité de la nationalisation intégrale des banques

    Frédéric Lordon- Vidéo

    Crise:  L'urgente nécessité de la nationalisation des banques. 

    La 1° des 4 parties de l'interview a été filmée dans les locaux de Marianne 2.

    En voici les liens  ( clic droit pour ouvrir dansune nouvelle fenêtre...) :

    L'interview est toujours téléchargeable en MP3 à partir de cette page où vous pouvez également lire sa transcription... : http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_1_sur_4.htm

     

  • Frédéric Lordon: c'est la crise du "capitalisme de basse pression salariale"

    2° partie de l'interview en 4 parties de Frédéric Lordon sur la crise.... Où l'on apprend que la  crise  fondamentalement est née de l'économie réelle,  s'ést exprimée dans la finance et est vouée à retourner à l'économie réelle pour y produire la récession, qu'elle est la crise du "capitalisme de basse pression salariale" et que si l'on veut restaurer les conditions d'une croissance durable, il faut s'attaquer à la contrainte actionnariale et à la contrainte concurrentielle.....

    15 minutes en écoute là :


    podcast

    à moins que vous ne préfériez les télécharger à partir de cette page  http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_2_sur_4.htm ,

    page à  partir de laquelle vous aurez accès aussi aux parties 3 et 4, à une fiche de présentation de Frédéric Lordon, et bientôt au plan de l'interview et à la transcription...

  • Frédéric Lordon : la nationalisation intégrale des banques est une nécessité

    Crise : La première des 4 interviews de Frédéric Lordon, chercheur au CNRS

    Où vous apprendrez :

    • Qu'en Octobre 2008, la crise était un problème de dettes immobilières des ménages
    • et que, comme on avait appris des crises précédentes et celle de 29 en particulier, on a assisté là à l'ouverture du robinet à liquidités et relance budgétaire,
    • mais que c'est insuffisant
       
    • qu'à l'époque, une solution existait pour enrayer immédiatement la crise : il fallait renflouer les ménages pour renflouer les banques,
    • ce qui permettait un lissage de la charge pour les finances publiques sur les calendriers initiaux des dettes contractées( 20-30 ans)
    • que les ménages seraient redevenus solvables, les actifs dérivés du coup auraient été restaurés dans leur valeur, on effaçait du coup les pertes bancaires et les banques pouvaient re-prêter

       

    • Mais que cette solution avait une date limite fraîcheur : mi-Novembre 2008
    • car qu'après cette date, on passe d'une situation où les banques sont en mauvais était à une récession franche
    • et que la récession est une machine à créer de la mauvaise dette
    • parce que la récession amène le chômage, donc des difficultés encore plus grandes pour rembourser les prêts, et parce que surtout les anciennes activités rentables cessent de l'être
    • et que c'est un enchaînement sans fin, raison pour laquelle les plans ont toujours un ordre de grandeur de retard
    •  

       

    • Qu'en fait, trouver une solution se heurte à des réticences idéologiques.
    • Qu'en octobre, il était hors de question de sauver des agents économiques qui ne soient pas des banques
    • qu'actuellement; la clef de l'amélioration des choses si ce n'est de la sortie de crise est la nationalisation intégrale du système bancaire
    • pourquoi? Parce que même des banques qui voudraient jouer le jeu et prêter ne le peuvent pas : les nouveaux crédits deviendront de mauvaises dettes à cause de la récession et personne ne s'y risquera.
    • Qu'il faudrait donc que toutes les banques prêtent toutes en même temps, ce qui relancerait la machine
    • mais pour que cela réussissent, il faut bien évidemment que cela soit fait de façon coordonnée, et qu'il n'est qu'une entité capable d'assurer cette coordination, l'Etat, qui doit donc prendre les commandes.
    • et que prendre les commandes, c'est nationaliser, et nationaliser de façon intégrale
       
    • qu'évidemment, on se heurte là aussi à des réticences idéologiques.
    • que les USA vont devoir nationaliser, mais ils le feront de la plus mauvaise manière en nationalisant des banques au cas par cas, ce qui fera passer à côté de l'effet de coordination nécessairement.
    • qu'on on assiste à un débat surréaliste aux USA ! Le mot est impossible même à prononcer pour certains....
    • Qu'on risque donc de passer à côté de l'occasion de trouver une solution , et à force de passer à côté des solutions possibles, cela risque de mal finir...

    En écoute ( 15 minutes) ci-dessous
    podcast

    A partir de cette page  http://jaidulouperunepisode.org/004_Lordon_1_sur_4.htm , téléchargement, écoute en petites unités, présentation de Frédéric Lordon et documents complémentaires.

  • Neuf intellectuels antillais lancent un manifeste de la révolte

    Une leçon !

    Quand, outrageusement, la boîte à pensée Terra Nova, qui se voudrait de gauche, ose, dans une note que j'ai trouvée sur Mediapart, parler d' " instrumentalisation d'intellectuels prompts à théoriser le mouvement dans un sens plus présentable", on trouve également sur Mediapart ce texte admirable écrit par neuf intellectuels ultra-marins ( le poète Edouard Glissant,  l'artiste-peintre Ernest Breleur, l'écrivain Patrick Chamoiseau, le sociologue Serge Domi, le comédien et auteur dramatique Gérard Delver, le philosophe Guillaume Pigeard de Gurbert, les universitaires Olivier Portecop et Olivier Pulvar et, enfin, le politologue Jean-Claude William).

     

    Texte admirable par son style et par son contenu. Que  dire??Il faut lire ce texte, parce qu'il ne parle pas que des Antilles, mais de nous tous...

    Je ne vous mets que le début: "[...]

    Car la force de ce mouvement est d'avoir su organiser sur une même base ce qui jusqu'alors s'était vu disjoint, voire isolé dans la cécité catégorielle – à savoir les luttes jusqu'alors inaudibles dans les administrations, les hôpitaux, les établissements scolaires, les entreprises, les collectivités territoriales, tout le monde associatif, toutes les professions artisanales ou libérales...

     Mais le plus important est que la dynamique du Lyannaj – qui est d'allier et de rallier, de lier relier et relayer tout ce qui se trouvait désolidarisé – et que la souffrance réelle du plus grand nombre (confrontée à un délire de concentrations économiques, d'ententes et de profits) rejoint des aspirations diffuses, encore inexprimables mais bien réelles, chez les jeunes, les grandes personnes, oubliés, invisibles et autres souffrants indéchiffrables de nos sociétés. La plupart de ceux qui y défilent en masse découvrent (ou recommencent à se souvenir) que l'on peut saisir l'impossible au collet, ou enlever le trône de notre renoncement à la fatalité.Cette grève est donc plus que légitime, et plus que bienfaisante, et ceux qui défaillent, temporisent, tergiversent, faillissent à lui porter des répones décentes, se rapetissent et se condamnent.

     Dès lors, derrière le prosaïque du « pouvoir d'achat » ou du « panier de la ménagère », se profile l'essentiel qui nous manque et qui donne du sens à l'existence, à savoir : le poétique. Toute vie humaine un peu équilibrée s'articule entre, d'un côté, les nécessités immédiates du boire-survivre-manger (en clair : le prosaïque) ; et, de l'autre, l'aspiration à un épanouissement de soi, là où la nourriture est de dignité, d'honneur, de musique, de chants, de sports, de danses, de lectures, de philosophie, de spiritualité, d'amour, de temps libre affecté à l'accomplissement du grand désir intime (en clair : le poétique). Comme le propose Edgar Morin, le vivre-pour-vivre, tout comme le vivre-pour-soi n'ouvrent à aucune plénitude sans le donner-à-vivre à ce que nous aimons, à ceux que nous aimons, aux impossibles et aux dépassements auxquels nous aspirons.

     La « hausse des prix » ou « la vie chère » ne sont pas de petits diables-ziguidi qui surgissent devant nous en cruauté spontanée, ou de la seule cuisse de quelques purs békés. Ce sont les résultantes d'une dentition de système où règne le dogme du libéralisme économique. Ce dernier s'est emparé de la planète, il pèse sur la totalité des peuples, et il préside dans tous les imaginaires – non à une épuration ethnique, mais bien à une sorte « d'épuration éthique » (entendre : désenchantement, désacralisation, désymbolisation, déconstruction même) de tout le fait humain.

    Ce système a confiné nos existences dans des individuations égoïstes qui vous suppriment tout horizon et vous condamnent à deux misères profondes : être « consommateur » ou bien être « producteur ». Le consommateur ne travaillant que pour consommer ce que produit sa force de travail devenue marchandise ; et le producteur réduisant sa production à l'unique perspective de profits sans limites pour des consommations fantasmées sans limites. L'ensemble ouvre à cette socialisation anti-sociale, dont parlait André Gorz, et où l'économique devient ainsi sa propre finalité et déserte tout le reste.[...] "

    Le reste est là: téléchargez-le , diffusez-le ! Plus qu'aucun autre texte, au moins dans ces 5-6 premières pages (au moins, au moins...), ce texte  dit ce que d'aucuns appellent la "grogne des citoyens" et qui n'est que le désir de vivre debout !

  • Florilège 2 : Crise: la bombe à retardement des LBO

    Jacques Sapir avait-il bien anticipé? C'est ce que je me demandais par devers moi dans le huis-clos de ma salle de bain depuis quelques temps.... C'est qu'il m'avait dit en Novembre dernier que la crise était un objet mutant, et il m'avait notamment dit qu'une bombe à retardement allait éclater: celle des LBO. 

    Bon, je ne voudrais pas sabrer le moral de Billancourt, mais..... j'ai vérifié l'information... Et disons que l'information essentielle est là, dans une dépêche de l'AFP du 8 février dernier. C'est René Ricol, le médiateur du crédit, qui a été interrogé: "Les premiers dossiers de LBO (rachat par endettement, ndlr) arrivent", a-t-il par ailleurs indiqué, soulignant qu'ils représentaient pour chacun d'entre eux "plusieurs milliers d'emplois". Les premiers dossiers......

     

     Voici les autres références que j'ai trouvées concernant le problème des LBO....

    LE MONDE 14/02/2009- De plus en plus d'entreprises rachetées par LBO sont asphyxiées par la dette 

    AGEFI  12/02/09 - Des sociétés sous LBO craignent d'être mises en difficulté sur leurs conventions bancaires 

    LE MONITEUR 09/02/2009 - Crise financière : nouveau rapport d'étape pour le médiateur du crédit

    AFP  08/02/2009 - Près de 1.600 entreprises ont obtenu un crédit par le biais du médiateur

    et puis ça, en Septembre 2008, sur Agoravox

     

    Et si vous relisiez l'interview de Jacques Sapir : http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/003_Jacques_Sapir_Crise_a_venir_et_solutions_possibles.doc

     ou la réécoutiez....http://jaidulouperunepisode.org/SON/003-Sapir-partie3.mp3

    parce que je ne m'explique toujours pas pourquoi on n'entend jamais sur les ondes cet économiste, directeur de recherche à l'EHESS....ou alors je me l'explique....

     

    En tout cas, on fait quoi?? On comprend pour anticiper ou on attend les bras croisés?? On débat des solutions possibles, ou on préfère tout taire pour sauver le système tel qu'il est??? Que font les médias, quelle information d'anticipation donnent-ils, eux qui devraient être le ferment de la démocratie, donc du débat entre des solutions antagonistes??