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  • Un pacte transatlantique avec nos amis américains qui nous espionnent...

    Nos amis américains nous espionnent ! Sans blague ! Scoop ! Et nos hommes politiques de tomber des nues....

    La naïveté des Européens n'aura donc pas de limites... Quoi donc, les Américains n'auraient donc pas que de douces pensées amicales à notre égard ! Pourtant, par le Pacte transatlantique négocié en secret dans le dos des peuples, on allait se pacser avec eux, à vie... Gros chagrin d'amour ( unilatéral...).

    Je ne peux qu'à nouveau vous inviter à vous pencher sur le rapport que Claude Revel, Conseillère du commerce extérieur de la France, a remis en Janvier 2013 à notre ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq: "Développer une influence normative internationale stratégique pour la France" pour proposer un positionnement de la France dans la négociation du traité de libre-échange UE/UE- http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/doc... !

    Là, la naïveté n'existe pas ! L'impréparaton de la France est dénoncée tandis que la façon dont les USA ont patiemment et méthodiquement placé leurs pions est fermement soulignée (voir extrait : http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/archive/2013/05/28/pacte-transatlantique-extraits-du-rapport-de-claude-revel-a.html ). Pourtant, sou prétexte de ne pas se mettre au ban de l'UE, la France a signé le mandat de négociation européen ( un blanc-seing?).

    Hasard des choses...je viens de tomber sur cet extrait de Ce soir  ou jamais que j'avais vu en mai dernier. Marie-France Garaud y expliquait de façon lumineuse le rôle qu'ont tenu les Américains dans la naissance de l'Union Européenne, telle qu'elle est... Et en prime, vous verrez Emmanuel Todd ( Quatremer aussi, mais c'est un autre sujet...)

     

  • Signez pour la défense du service public audiovisuel grec !

    On pourra toujours que ça ne sert à rien! Mais sans doute fait-il aussi se rappeler qu'en 1940, les premiers actes de résistance n'étaient que quelques graffitis sur les murs, des robes bleu-blanc-rouge arborées le 14 Juillet, quelques tracts incitant à l'espoir....

    Cette pétition, il faut la signer ! Parce qu'on ne doit pas se taire indéfiniment. Le coeur de celle-ci, c'est ça : "En conséquence, nous, professionnels des médias décidons de nous adresser à tous nos collègues et plus largement aux citoyens, à tous les démocrates, pour que nos voix s’assemblent.
    Tous ensemble, nous décidons de nous adresser aux autorités françaises, au président de la république en premier lieu, aux parlementaires, pour qu’ils fassent entendre leur voix et condamnent sans ambigüité les plans de la Troïka qui aboutissent à une remise en question de la liberté d’expression et de la vie démocratique en Grèce et dans les pays d’Europe et se prononcent pour la constitutionnalisation de l’audiovisuel public.

    Oui, la Grèce, c'est la Troïka, donc l'Union Européenne, donc la France, - et donc c'est notre affaire !  Et pour signer, c'est là : http://solidarite-audiovisuel-et-services-publics-grecs.net/

  • Cash investigation " Le scandale de l'évasion fiscale : révélations sur les milliards qui nous manquent "

    Oups oups... Plus que deux jours pour revoir  sur Pluzz ce remarquable documentaire sur l'évasion fiscale...

    Vite vite ! C'est là : http://pluzz.francetv.fr/videos/cash_investigation.html

  • Hervé Nathan : Traité transatlantique - "Le piège à cons de l'exception culturelle".

    C'est ce que j'aurais voulu écrire....

    Un extrait en apéro? Le texte sinon est  là  en entier.

    "On les comprend, on les soutient, puisqu’effectivement il n’y a aucune raison de se laisser aplatir notre industrie de la culture (bien loin du petit artisanat) par le rouleau compresseur américain de l’entertainment. Mais ce qui gène, c’est cette exclusivité de l’exception. Car Nicole Bricq est repartie à Bruxelles avec un seul mandat impératif, une seule ligne rouge : pas touche à la culture, sinon pan-pan cucul ! Ce qui laisse ouvert la négociation sur le reste.

     

     

    Et le reste, c’est tout le reste : l’agriculture, le textile, l’aéronautique, l’automobile, les services, l’eau, l’énergie, la grande distribution, les contrats publics, les normes, etc… 98% de l’économie ! Et même la fonction régalienne de l’Etat, puisque les américains demandent que des procédures spéciales permettent aux entreprises d’attaquer les Etats quand les règles qu’ils établissent ne leur conviennent pas. 

    Tout ceci, qui sera dans la balance de la négociation, cela n’intéresse pas les députés de gauche et de droite. La seule exception française, c’est donc la culture.  Le Parlement européen, moins naïf, a lui posé de multiples barrières, notamment sur les normes sanitaires, à un accord avec les Etats-Unis."
     
  • Retraites : les moins de 50 ans frappés de plein fouet par le projet de réforme des retraites.

    Pas le temps de faire un long dessiin... Je me contente de coller un commentaire que j'avais mis sur un article de Médapart et pour lequel j'avais fait des recherches! A l'époque, j'avais fait de modestes calculs avec 42 annuités de cotisations. Je vous laisse calculer avec 44 annuités. Toute la ruse est contenue dans le système de décote...Il faut dire d'urgence aux jeunes d'arrêter de faire de longues études. Le Bac pro, c'est très bien. La preuve:

    "

    Proportion de personnes dont l’âge de fin d’études est supérieur ou égal à 22 ans par cohorte (en %)  - source: http://louis.chauvel.free.fr/exduc1.pdf, page 12.

    • 15% de ceux nés en 1965
    • 40% de ceux nés en 1975

    22 ans +42 annuités = départ à 64 ans pour 15% de ceux qui sont nés en 1965

    22ans + 42 annuités = départ à 64 ans pour 40% de ceux qui sont nés en 1975 qui voudraient avoir toutes leurs annuités....

    L'allongement de la durée de cotisation est de facto report de l'âge de la retraite de 60 à 64 ans pour presque la moitié de la population. Parce qu'il ne faut tout de même pas oublier le fameux système de la décote ( "Ce coefficient dépend de votre année d'ouverture des droits à pension (1.25% par trimestre manquant pour ceux qui partiront à la retraite en 2015, c'est-à-dire 10 ans avant ceux nés en 1965, 20 ans avant ceux nés en 1975....): 1.25 X4=5% de pension en moins à vie par année de cotisation manquante. 20% pour les 4 années menant de 60 à 64 ans si on souhaite donc s'arrêter à 60 ans, soit 1/5° de la pension... ( Addenda : pour 44 annuités, cela fait 66 ans, donc 30% en moins)

    Je respecte mes aînés. Mais il serait bon dans le débat public que les experts ne cachent pas derrière le rappel important que beaucoup de nos aînés ont eu des travaux pénibles le fait que notre Nation a choisi l'élévation du niveau de qualification de ses salariés et que donc désormais les "jeunes" nés en 1975 qui sont à mi-parcours de leur vie professionnelle ou presque, s'ils font partie des 40% de ceux qui ont étudié jusqu'à 22 ans, partiront à 64 ans à moins de voir leur retraite cruellement amputée. Et qui pourra se le permettre?

    L'âge de la retraite est, avec 42 annuités, repoussée à 64 ans, et plus si le nombre d'annuités demandées est plus important.Chaque année d'étude au-delà du master 1  reporte la retraite d'une année au-delà de 64 ans.Que les jeunes le sachent ! Et vivent les bac pro !"

  • Accord de libre-échange Etats-Unis-UE : une menace pour le modèle européen

    Pour une fois, j'ai pillé pour de vrai... Il faut dire qu'Henri Emmanuelli  ( et d'autres..) soulignent là tous les dangers du pacte de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE. C'est très complet, très clair et court. Il faut donc impérativement le lire, avant d'écrire à tous les responsables politiques que vous jugeriez utile de contacter: il faut agir ! La'rticle original est là : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/05/accord-de-libre-echange-etats-unis-ue-une-menace-pour-le-modele-europeen_3424485_3232.html

    Par Henri Emmanuelli (Député des Landes), Roberto Romero (Secrétaire national du Parti socialiste au commerce extérieur, vice-président de la région Ile-de-France), Guillaume Balas (Membre du bureau national du Parti socialiste, président du groupe socialiste de la région Ile-de-France) et Frédéric Hocquard (Secrétaire national du Parti socialiste à la Culture)

    Depuis plusieurs semaines, l'idée d'un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne refait surface. Les défenseurs de ce projet vantent un accord bénéfique pour les deux zones. La Commission européenne y voit un futur "moteur pour l'emploi et la croissance" et ne veut pas rater cette "chance unique" de sortir de la crise. Il est pourtant impossible à ce stade d'évaluer les bénéfices réels d'un tel accord. On peut en revanche s'inquiéter de l'importance des enjeux qu'il soulève. 

    Le projet divise largement, notamment au moment de déterminer les secteurs qui pourraient ou non être concernés. Angela Merkel et David Cameron pensent que plus l'accord sera global, plus il sera profitable. Pour la France, certains secteurs doivent être maintenus hors du libre-échange. Le président de la République, François Hollande, et la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, ont été très clairs : le champ des négociations doit être strictement défini. Au nom des exceptions culturelles, François Hollande a déjà exigé que les services audiovisuels soient exclus des négociations. Il considère ce point "non négociable" et a été rejoint sur cette position par treize autres Etats-membres. Sur ce point, la menace américaine est claire : libéraliser le secteur de la culture en Europe, réduisant à néant les politiques favorisant la diversité culturelle mises en œuvres jusqu'à présent.

    Dans les faits, l'accord envisagé n'est pas neutre pour l'avenir européen. Aujourd'hui, ce ne sont pas les tarifs douaniers qui empêchent un libre-échange total entre l'Union européenne et les Etats-Unis, car ils sont déjà faibles. Le seul obstacle, ce sont les différences de règlementations entre les deux zones.

    UNE MENACE : L'HARMONISATION DES RÈGLEMENTATIONS

    Si un tel accord devait aboutir, ces normes devraient être harmonisées. Cela est à nos yeux une menace pour les acquis de la construction européenne, car ce rapprochement des règlementations se fera fatalement aux dépens des normes européennes, plus contraignantes car plus ambitieuses. Considérons par exemple la question des marchés publics. Une libre-circulation totale des biens et services entre les deux zones implique une ouverture des marchés publics européens aux entreprises américaines, et réciproquement. Or, l'Etat fédéral américain ne peut prendre un tel engagement pour ses entités fédérées, seules compétentes dans ce domaine. Les entreprises européennes se verraient-elles écartées des marchés publics américains quand, dans le même temps, les entreprises américaines répondront aux offres publiques européennes ? Lire : L'accord de libre-échange Europe-Etats-Unis en débat Un domaine plus sensible encore illustre le gouffre qui sépare les règlementations commerciales européennes et américaines : les normes sanitaires dans la production agricole. C'est là un motif régulier de friction entre les deux zones. Exigeante en matière de sécurité alimentaire, l'Union européenne observe le principe de précaution et adopte des normes sévères. Cela conduit à des désaccords continus avec les Etats-Unis : OGM, hormones de croissance, décontamination chimique des viandes... Au regard de cette profonde divergence idéologique, il semble difficile pour les marchés agricoles américains et européens de s'interpénétrer.

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