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union européenne - Page 11

  • Bernard Cassen : changer les règles du jeu...

    J'ai mes petits préférés.... et Bernard Cassen en fait partie....Il est de ceux qui savent vous mettre devant des évidences toutes bêtes parce qu'ils osent dire ce qu'on n'ose plus dire.....

    Bref, mon petit préféré ( euh.... faut être sur un blog pour dire cela, parce qu'il m'impressionne, en fait...), il écrit des petites chroniques sur le site de Mémoire des luttes: http://www.medelu.org/. Et je lui pique sa dernière chonique ( les mises en gras sont de moi...)

    "Chronique - novembre 2010

    Changer les règles du jeu,par Bernard Cassen


    En politique comme ailleurs, il y a des problèmes sans solution si l’on ne change pas les règles du jeu. En Europe, c’est le cas du financement des services publics, de la protection sociale et des systèmes des retraites.

    A un degré ou à un autre, la plupart des gouvernements sont englués dans d’énormes déficits publics largement imputables aux opérations de sauvetage des banques et aux plans de relance visant à juguler la crise économique et financière provoquée… par ces mêmes banques. Sauvées du désastre par l’argent public, elles en veulent maintenant encore davantage. Comment ? En imposant, avec la complicité des agences de notation, des taux d’intérêt exorbitants pour leurs prêts aux pays les plus vulnérables. Ce qui creuse encore plus leurs déficits publics…

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  • Lordon, Liêm-Hoang Ngoc, Jorion..., c'est le 28 Juin à Paris, et Gréau et Nikonoff le 26 !

    Les deux premiers font partie de  mes chouchous, et les deux derniers aussi d'ailleurs... !!!

    Le lundi 28 juin, donc, Marianne et le CRREA (Centre de Réflexion et de Recherche pour l’Elaboration d’Alternatives) organisent, à 20h30 à la Maison de l’Europe (35 rue des Francs Bourgeois – 75004 Paris) un débat sur le thème : « Système financier international : qui osera le réformer et comment ? ».S'inscrire là: http://www.marianne2.fr/debatmarianne/


    Participeront à ce débat que JFK animera : Paul JORION (anthropologue, sociologue et auteur de « Comment la vérité et la réalité furent inventées) ; Frédéric LORDON (directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne) ; Liêm HOANG-NGOC (économiste) ; Stéphane COSSET (économiste) ; Hervé NATHAN (rédacteur en chef du service Economie à Marianne).

     

    Sinon, vous pouvez aller voir Jean-Luc GREAU et Jacques NIKONOFF à cette initiative du M'pep, un colloque intitulé " Comment sortir de la crise européenne?", le samedi 26 Juin au FIAP, 30, rue Cabanis, Paris 14e, de 9h à 17h. Ca a l'air super pédago, ça parlera notamment de monnaie... Les renseignements sont là : http://www.m-pep.org/spip.php?article1705

  • EDF-loi NOME: on croit rêver !!!

    Là, je n'ai pas trop le temps d'écrire, mais quand même ! Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages!! Ce qui se passe autour d'EDF et du projet de loi NOME est proprement hallucinant!  Si je vous synthétise l'affaire, EDF, sur injonction de la Commission européenne et avec l'aval du gouvernement, devrait céder 25% de sa production d'énergie nucléaire à ses concurrents qui n'ont jamais investi un kopeck dans les infrastructures ! Tout cela pour qu'il y ait enfin de la concurrence... En somme, ce qui a été construit  par le paiement de l'électricité par les usagers  ( le peuple français, de fait !) va servir à des gars dont le seul intérêt est de se mettre de l'argent plein les poches !!!

    La loi qui obligerait à cela est discutée à l'Assemblée Nationale depuis le8 Juin... A vos claviers !!! Une petite lettre aux députés UMP ne peut pas faire de mal !!!

    J'ai construit un petit site http://action-edf.blogspot.com/ où tout est expliqué, où on peut trouver les adresses des députés, un petit modèle de lettre possible....

    Je compte sur vous pour diffuser, agir?? Moi j'en avais assez de m'informer, de voir, comprendre, d'éructer devant mon ordinateur... et de ne rien pouvoir faire... pas vous??

     

     

  • Jacques généreux : Déclarer la guerre aux marchés financiers, et ne pas s'y soumettre...

    Parlons Net, le club de la presse web de France Info a reçu le 14 Mai dernier Jacques Généreux, économiste à Sciences-Po, ancien membre du PS, et membre actuel du Parti de Gauche.

    Si vous n'avez que 5 minutes, écoutez les 5 premières minutes!!! Mais vous verrez: une fois qu'on a commencé, on se s'arrête pas!!! Moi, je n'hésite pas: entre deux minutes de Lagarde et une heure de Généreux passée en boucle pendant 24 heures, je choisis Généreux!

    Mode d'emploi??? Vous lancez la vidéo, vous regardez deux minutes les beaux yeux bleus de Jacques Généreux....puis vous vaquez à vos occupations comme si vous écoutiez la radio....Un plan fixe, c'est de la radio, de toutes les façons, non?????

    A diffuser largement, bien sûr!! Et à écouter et réécouter par petits bouts: c'est magistral !

    et sur son blog on trouve cela: http://jacquesgenereux.fr/news/retraites-prendre-les-sociaux-liberaux-de-vitesse

  • Les deux crises de la zone Euro, par Jacques Sapir

    Je ne voudrais pas dire, mais le texte de Jacques Sapir publié sur Marianne 2 n'a été lu sur ce site que moins de 6000 fois! Et c'est plus que dommage.... C'est bien là que l'on voit les limites du Net.... à moins que les textes intéressants ne soient relayés, comme en Mai 2005, mais par des centaines et des milliers de petites mains.... La situation est grave - et la démocratie en danger, soit dit en passant, puisque décidément la politique se fait à la corbeille... Alors soit on se met la tête dans le sable en attendant de se faire bouffer par la coyote, soit on agit... Agissons!

     

    Les deux crises de la zone Euro, par Jacques Sapir - publié sur Marianne 2- 16 mai 2010

    Il faut se rendre à l’évidence. À peine calmée le lundi 10 mai par l’annonce d’une plan qualifié de « massif », la spéculation contre l’Euro a repris dès la nuit de lundi à mardi. Elle s’est amplifiée durant toute la journée du 11 mai. Le plan dit "massif" n'aura apporté que 24h de répit. Nous sommes à nouveau devant la perspective d'une crise systémique de la zone Euro.(1)

    La crise de l’Euro qui s’est déclenchée dans les derniers jours d’Avril 2010 combine une dimension conjoncturelle (la crise de l’endettement de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie) et une crise bien plus structurelle. Cette dernière est caractérisée par la divergence des logiques entre les principaux pays de la zone Euro, ce que l’on a appelé le phénomène d’Eurodivergence.

    Elle se manifeste par un accroissement depuis 2000 des différences dans le domaine de l’emploi, de l’épargne et de l’investissement entre les pays de la zone Euro. Alimenté par les différences de dynamiques économiques et accentué par la politique allemande qui a cherché à profiter de sa position dans la zone Euro en transférant une partie des charges de ses entreprises vers les ménages, ce phénomène a induit des distorsions de productivité importantes. On a vu le déficit de pays comme l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne et la Grèce augmenter de manière très importante. Un pays comme la France qui était en excédent avant 2000 s’est retrouvé avec un important déficit. Ce sont ces différences de dynamique qui sont à la base de l’endettement de la majorité des pays de la zone Euro.

    Il ne saurait ici y avoir de solution tant que l’on conservera le principe de la monnaie unique sans l’adosser à un budget réellement fédéral. Or, la constitution de ce dernier, non pas à hauteur des 1,29% du PIB mais de l’ordre de 10% à 12% est pour l’instant une impossibilité politique. La crise structurelle de l’Euro apparaît comme sans solution à court terme, ce qui alimente la seconde crise, elle plus conjoncturelle.

    Cette crise a été déclenchée par un doute croissant sur les marchés financiers quant à la capacité de pays lourdement endettés de s’acquitter de leur dette. Ainsi, après avoir touché la Grèce, elle a frappé le Portugal, puis l’Espagne, puis l’Italie. Cette crise, d’abord latente durant le quatrième semestre de 2009, a connu une première accélération au début de 2010. Puis, devant l’incapacité des politiques à trouver une solution, on a connu une phase aiguë dans les premiers jours de mai 2010. Le plan adopté dans la nuit de dimanche 9 mai à lundi 10 mai devait y a mis un terme. La réaction des marchés prouve qu’il n’en a rien été et que le doute non seulement subsiste mais tend à s’amplifier.(2)

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  • Jacques Nikonoff : il ne faut pas rassurer les marchés, mais les démanteler...

    Dans le billet précédent, j'évoquais le papier de Jacques Nikonoff que l'on peut trouver là : http://www.m-pep.org/spip.php?article1689. Je ne vais pas vous le livrer en kit, mais outre le remarquable travail de recherche à partir de diverses sources de la réalité des mesures prises le week-end dernier, on trouve des propositions où je retrouve le Jacques Nikonoff si souvent interviewé dans Des Sous parce qu'il avait cette capacité à dégager les méninges  du brouillard ambiant par des propos que d'aucun jugerait pour le moins iconoclates....

    Moi, j'adore !!! Il faut "penser l'impensable" comme le disait un titre fameux de Serge halimi du Monde Diplomatique voici quelques années.... "Décréter l'hyper-austérité pour l'hyper-classe", moi, ça m'plaît !

    Je vous laisse lire, mais je pense 1°) qu'il faut lire le texte de Jacques Nikonoff en entier et 2°) qu'il faut prendre au sérieux ce qu'il dit....

    Dès que j'ai le temps, je vous mets une interview de Jacques Généreux qui est vraiment excellente également. On peut lire aussi sur Marianne 2 ce soir un texte de Jacques Sapir... et je cherche l'iinterview de Nicolas Dupont-Aignan, interviewé sur RFI cet après-midi : il a tenu la dragée haute aux journalsites vindicatifs en début d'interview... et c'était bien ! J'espère que l'interview de Jean-Luc Mélenchon ne vous aura pas échappé... Beaucoup des propos tenus sont à mettre en lien avec ceux de Jacques Nikonoff, les développent, les explicitent....

    Bonne lecture!

     " B.- Des mesures de ruptures avec l’Union européenne décidées par des pays ou de petits groupes de pays, qui sont des mesures de court terme

    Il n’est pas possible, dans le cadre de cet article, d’entrer dans le détail. Ce sera pour les jours et les semaines qui viennent. Mais il est possible de montrer les lignes d’action que chaque pays peut suivre, seul ou avec d’autres, pour se sortir de la crise, à partir d’une vision de gauche, internationaliste :

    • Annuler les plans d’austérité pour la population, décréter l’hyper-austérité pour l’hyper-classe.
    • Refuser les prêts conditionnés par l’hyper-austérité.
    • Sortir de l’euro et revenir aux monnaies nationales.
    • Dévaluer.
    • Annoncer le défaut de paiement pour les pays concernés.
    • Nationaliser la politique monétaire (la Banque centrale achète une partie des emprunts d’État…).

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