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  • AFP, ou l'art de désamorcer une bombe...

    Je vous avais parlé de la bombe qu'aurait dû représenter un sondage fait à la demande du "Manifeste pour un débat sur le libre-échange", manifeste qui regroupe pas moins qu'Emmanuel Todd, Jacques Sapir et Jean-Luc Gréau parmi d'autres économistes ou intellectuels...

    Une bombe, oui, parce que ce sondage, une première, mettait en évidence de façon manifeste et sans appel que les Français étaient opposés au libre-échange et favorables à des mesures protectionnistes, et cela de quelque bord politique qu'ils se revendiquent...

    Eh bien l'AfP a été un maître dans l'art du désamorçage de cette bombe. Et comment a-t-elle fait? En titrant sur la première question du sondage qui était, comme l'a dit le sondeur lui-même lors de la conférence de presse de présentation du sondage, une question d'"ambiance". Le titre choisi par l'AFP? "Près d'un Français sur deux "révolté" par la situation économique". Nulle allusion à une remise en cause du libre-échange, rien sur l'assentiment majoritaire des Français au protectionnisme, rien qui pose une vraie question politique en somme...

    Et le désamorçage a fonctionné....

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  • Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir

    Dans un billet précédent, je vous ai parlé de cet incroyable sondage qui fait que je me sens moins seule dans la vie : le protectionnisme, je ne suis décidément pas la seule à penser qu'il faudrait plus qu'y songer, mais en somme nous serions des millions à penser de même....

    Bon. Jacques Sapir parle mieux de ce sondage que moi... et justement il a fait un papier dessus que je vous mets in extenso ci-dessous, mais que vous pouvez lire aussi sur le site du Manifeste pour un débat sur le libre-échanhe à l'initiative de ce sondage.

     

    Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir

    "L’identification des méfaits du libre-échange sur l’économie française apparaît à une grande majorité de français, à tel point que l’on peut parler d’une prise de conscience massive, dépassant les cadres des partis politiques, et exprimées par quasiment la totalité des couches de la société. L’ancienne opposition entre diplômes et non-diplômés qui avait été mise en avant lors du référendum de 2005 n’existe plus.

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  • Sondage IFOP : le protectionnisme plébiscité par les français !

    Coup de tonnerre dans le ciel politique: un sondage révèle que les  français sont majoritairement  favorables au protectionnisme.... qu'ils soient de droite ou de gauche....

    C'est un sondage à l'initiative duquel on trouve un simple particulier, Philippe Mürer, agacé de l'omerta sur la question du protectionnisme. Il voulait savoir si les français étaient favorables ou pas à celui-ci... eh bien il n'a pas été déçu de la réponse.

    Entouré d'une vingtaine d'économistes ou intellectuels parmi lesquels on peut trouver Emmanuel Todd, Jacques Sapir, Jean-Luc Gréau, bien connus des lecteurs de ce blog, il a présenté jeudi dernier les résultats du sondage que l'IFOP a réalisé du 17 au 19 mai 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1012 personnes (méthode des quotas). Entre autres, 84% des sondés estiment que l’ouverture importante des frontières de la France et de l’Europe aux marchandises des pays comme la Chine ou l’Inde a eu des effets négatifs sur l'emploi, 70% sont défavorables à la faible taxation de produits importés de ces mêmes pays, et 65% souhaitent une augmentation de ces taxes. Enfin, 64% des personnes interrogées considèrent que l'ouverture économique des frontières et le montant des droits de douane devra être un sujet important dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

    Le PDF de l'étude est lisible là : http://www.marianne2.fr/attachment/62287/ et la présentation power-point de l'FOP , très claire, est visible là : http://www.protectionnisme.eu/Presentation-du-sondage-Les-francais-et-le-protectionnisme-economique-par-l-IFOP_a133.html

     

     

    L’état d’esprit face à la situation économique et sociale de la France

    Globalement, quel est votre état d’esprit face à la situation économique et sociale actuelle de la France ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Le jugement à l’égard des conséquences de l’ouverture des frontières sur l’économie française

    Diriez-vous qu’en matière économique, l’ouverture importante des frontières de la France et de l’Europe aux marchandises des pays comme la Chine ou l’Inde et l’ouverture de ces pays aux produits français a eu globalement des conséquences très positives, assez positives, assez négatives, très négatives ou aucune conséquence sur... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    L’impact perçu de l’ouverture des frontières

    Diriez-vous qu’en matière économique, l’ouverture importante des frontières de la France et de l’Europe aux marchandises des pays comme la Chine ou l’Inde et l’ouverture de ces pays aux produits français est globalement une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise chose ou bien ni une bonne, ni une mauvaise chose pour... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    L’anticipation de l’impact de l’ouverture des frontières sur l’emploi en France

    Pensez-vous que sur les dix prochaines années, l’ouverture des frontières de la France et de l’Europe aux marchandises provenant de pays tels que la Chine ou l’Inde et l’ouverture de ces pays aux produits français aura globalement des effets ... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Le jugement à l’égard du faible niveau des taxes sur les produits importés des pays émergents

    Aujourd’hui, les produits importés des pays tels que la Chine ou l’Inde sont peu taxés en France. Etes-vous favorable ou opposé à ce choix ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Le souhait à l’égard d’une évolution de ces taxes

    Et faudrait-il selon vous... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Les conséquences perçues d’une augmentation des taxes sur les produits importés des pays émergents

    Selon vous, une augmentation des droits de douane perçus aux frontières de la France ou de l’Europe sur les produits importés de pays tels que la Chine ou l’Inde aurait-elle des conséquences positives, des conséquences négatives ou aucune conséquence sur... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    L’échelle à laquelle la hausse des droits de douane doit s’appliquer

    Si les pouvoirs publics décident d’augmenter les droits de douane, faut-il le faire... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    L’adhésion à l’égard d’un renforcement des droits de douane en France en cas de refus européen

    Si nos partenaires européens ne veulent pas relever les droits de douanes aux frontières de l’Europe, faut-il alors les relever aux frontières de la France ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    La perception de l’importance du protectionnisme dans la campagne pour 2012

    Dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012, l’ouverture économique des frontières et le montant des droits de douane devra-t-il être selon vous un sujet... ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Les acteurs devant porter le débat sur les droits de douane

    Et parmi les acteurs suivants, lesquels vous semblent devoir porter en priorité le débat sur le montant des droits de douane ? En premier ? En second ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen

    Le jugement à l’égard de la signature d’une pétition pour l’ouverture d’un débat sur le libre échange

    Personnellement, seriez-vous prêt à signer une pétition pour qu’un débat sur le relèvement des droits de douanes entre l’Europe et le reste du monde soit organisé au Parlement européen, sachant qu’un million de signatures est nécessaire ?
    Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen
  • Lordon, la mondialisation... et la souveraineté

    Bon.... finalement je vous mets l'une des grandes parties du texte de Lordon que j'évoque dans le billet précédent....

    Vous le lisez bien, lentement, posément.....c'est un trésor....

     

    Les surlignages, mises en gras et autre fioritures sont... de moi....

     

    La question décisive de la souveraineté Retour à la table des matières

    Les signataires objecteront qu’ils visent moins loin que le monde : l’Europe. Et on peut leur accorder en effet qu’il y a matière à réfléchir à la circonscription de la régulation « régionale », sans exclure a priori que la « région » aille au-delà de l’actuelle nation. Encore faudrait-il pour ce faire poser le problème comme il convient, c’est-à-dire en termes politiques, et plus exactement sans hésiter à prononcer le mot-clé : souveraineté – mais, après démondialisation, ce mot-là également ne va-t-il pas devenir un imprononçable, et puis logiquement, peu après, un impensable ? Il vaudrait mieux éviter, sauf à ce que, vaincue par la peur de la déchéance « nationaliste » et « souverainiste », la gauche critique se retrouve à poil et incapable de poser le moindre problème fondamental.

    C’est qu’en effet il n’est pas d’autre prémisse possible au débat mondialisation/démondialisation que celle qui tient la souveraineté d’un peuple pour le concept-clé de l’époque moderne. La modernité, au sens conceptuel du terme, dont on verra sans peine qu’il s’oppose en tout aux bouillies des usages éditorialistes de ce mot, c’est que des communautés humaines se déclarent maîtresses de leur destin – souveraines. Voilà le fait constitutif de notre horizon historique et politique, la donnée cardinale dont l’ignorance condamne irrémédiablement à l’insignifiance. Or, à l’exact inverse de tous ses amis qui répètent en boucle qu’elle est la modernité même, la mondialisation est anti-moderne précisément au sens où elle organise la dépossession des souverainetés partout où elles existent, sans leur offrir la moindre solution de re-création. La substitution insistante du terme « gouvernance » à celui de « gouvernement » est bien là pour dire le projet général de la dégouvernementalisation du monde, c’est-à-dire de sa dépolitisation. Surtout pas d’Etat – quelle qu’en soit la circonscription –, donc pas de loi, à l’extrême rigueur des règles mais minimales et sans force, et surtout, bien sûr, de l’« éthique »… C’est dans cet univers libre de toute force politique souveraine, la seule qui serait capable de les contenir, que les forces du capital veulent être seules significatives à se mouvoir.

    Il fallait donc d’abord déborder les souverainetés nationales, ces lieux ignobles de l’arraisonnement politique des excès privés du capital. Sous couleur de la Terre plate [3] et du monde enfin un, l’abattement des frontières s’en est chargé. Et en effet : quand le financement des déficits est entièrement abandonné aux investisseurs internationaux, quand ceux-ci ont entièrement barre sur les orientations fondamentales des politiques économiques (et commandent la rigueur sans fin), quand les gouvernements se targuent de réformer les retraites au nom du triple-A à maintenir, quand les entreprises peuvent exciper de l’argument aussi ignoble que bien fondé des actionnaires à satisfaire pour justifier les plans sociaux, quand la « liberté d’établissement » promue par le Traité européen autorise tous les chantages à la délocalisation sans que les gouvernements locaux ne puissent mot dire, quand les riches pratiquent l’évasion fiscale à grande échelle sans qu’on puisse les rattraper, en effet la souveraineté n’est plus qu’un souvenir puisque les peuples ne maîtrisent rigoureusement plus rien des éléments fondamentaux de leur destinée.

    L’anti-démondialisation, ou l’oubli de la souveraineté Retour à la table des matières

    Malheureusement pour les libéraux, la souveraineté attaquée dans les faits résiste dans les esprits. D’où elle ne cessera d’exiger sa reconstitution. Telle est la force de la modernité – la vraie – qui a rendu la dépossession intolérable, en tout cas au-delà d’un certain seuil. Les nécessités de la mondialisation-externalités s’ajoutent aux agressions de la mondialisation-libéralisation pour appeler (les premières authentiquement, les secondes hypocritement) à des redéploiements outre-nationaux du principe de souveraineté. Mais rien ne vient, et pour cause : la force active de la libéralisation n’a aucune intention de reconstituer ailleurs ce qu’elle a si bien réussi à dissoudre ici, et se tient fermement à son projet de grand vacuum politique mondial.

    Or le principe de souveraineté est notre invariant politique de longue période. Mais il est en crise profonde de se trouver entre deux réalisations historiques – et la crise ne tombe pas entièrement du ciel : elle a été pour partie (la partie de la mondialisation-libéralisation) délibérément organisée. La mutation territoriale du principe de souveraineté engage alors dans une transition très longue dont les tensions menacent d’être intenables. Lieu de tous les malentendus, la mondialisation est ainsi un point de rencontre paradoxal entre les hypocrites à qui « l’horizon du monde » sert à différer éternellement toute reconstitution du politique, et ceux qui croient sincèrement en la perspective d’une cosmopolitique, c’est-à-dire d’une constitution politique de l’humanité entière. A ces derniers, il faut rappeler ce mot de Keynes qu’à long terme nous serons tous mort, et qu’un projet cosmopolitique qui laisserait le principe de souveraineté en suspens tout le temps de sa transition jusqu’au glorieux avènement final de la constitution politique mondiale durera un peu trop longtemps pour les simples populations – et de ce point de vue ils devraient s’inquiéter de se retrouver bientôt au côté de Jacques Attali, inlassable promoteur du gouvernement mondial et prototype même en cette matière de l’idiot utile.

    On pourrait accorder sans difficulté aux signataires que le redéploiement outre-national de la souveraineté est un sens de l’histoire possible, souhaitable même, mais sous la double clause consistant d’une part à en reconnaître la très longue durée de réalisation, et d’autre part (surtout) à admettre que le processus doit se soumettre à l’impératif de maintenir continûment, sous une forme ou sous une autre, le principe de souveraineté, tout le temps de la transition – et si pas capable, s’abstenir  ! Les stratégies de long terme qui ignoreraient cette condition, à l’image par exemple de la fausse promesse de l’actuelle « Europe politique », sont intenables. En combinant le déni délibéré de souveraineté et l’agression sociale répétée, la mondialisation, sous l’effet de sa crise propre, a porté cet intenable à un point critique. Il va donc falloir que l’histoire accouche de quelque chose, et tout de suite ! Mais que peut-on attendre d’elle à si court terme ?

    Quoi qu’on en pense, la solution de la reconstitution nationale de souveraineté impose son évidence parce qu’elle a sur toutes les autres l’immense mérite pratique d’être là, immédiatement disponible – moyennant évidemment les transformations structurelles qui la rendent économiquement viable : protectionnisme sélectif, contrôle des capitaux, arraisonnement politique des banques, autant de choses parfaitement réalisables pourvu qu’on le veuille. Que les peuples soient tentés de faire retour, et par le chemin le plus court, aux reconstitutions de souveraineté qui sont à leur portée, il n’y a pas lieu de s’en étonner, encore moins de leur en faire la leçon. On observera tout de même au passage que, contrairement aux critiques épouvantées de la démondialisation, en cela fidèles à un topos libéral type voulant faire croire que tout retour en arrière porterait la guerre – M. Lamy n’a-t-il pas déclaré que le protectionnisme était nécessairement xénophobe et belliqueux ? et les référendums européens n’ont-ils pas systématiquement agité cette menace ? –, les années fordiennes qui, considérées depuis les normes modifiées d’aujourd’hui, ont tout de l’horreur nationaliste (concurrence ultra-restreinte, délocalisations impossibles, marchés financiers sur-encadrés), auront été étrangement paisibles… Il ne s’agit pas d’en tenir ici pour une simple reproduction passéiste d’un âge d’or perdu (et dont la dorure doit beaucoup à des enjolivements rétrospectifs), mais de dire l’inanité des prophéties apocalyptiques qui accompagnent maintenant systématiquement l’idée de ne pas s’abandonner complètement à la perspective unique du monde mondialisé.

    Cependant les signataires sont sensibles, et ils ont raison de l’être, aux mouvements de révolte des peuples européens. Voilà ce dont l’histoire pourrait aussi accoucher, et vite – car à force d’être éperonnés, même les bestiaux les plus paisibles finissent par ruer. Mais ces mouvements, quoique tendant évidemment à s’émuler et à se rejoindre, restent cependant nationaux dans les objectifs qu’ils peuvent viser – ne s’adressent-ils pas d’abord à leurs pouvoirs publics ? qui va manifester à Bruxelles ? Aussi faut-il se demander à quelles conditions ils pourraient se trouver un débouché politique proprement européen. Répondre à cette question suppose alors de naviguer entre les écueils symétriques de la position outre-nationale de principe qui a définitivement (et prématurément) prononcé la disqualification du national, et la position nationale souverainiste qui ne veut même pas penser la possibilité d’un redéploiement territorial du principe de souveraineté.

  • Quand Attac attaque la " démondialisation", Lordon dégaîne...

    et c'est tant mieux....

    Vous avez peut-être remarqué, mais il y a quelques jours, je suis sortie de mes gonds.... C'était à propos d'un article publié sur Mediapart par 9 membres du Conseil Scientifique d'Attac... Ce n'est pas que je sois fainéante, comme me l'a dit un jour un "camarade" de lutte, mais je n'avais pas le temps de faire une analyse fine des propos tenus dans ce texte : en somme, j'ai un métier - et ensuite pas de bonne à la maison...

    Mais heureusement, Lordon est là ... Lui, l'économie et la politique, c'est son domaine de compétence....En somme, il dit ce que j'avais senti intuitivement... et c'est sur son blog :http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Qui-a-peur-de-la-demondialisation.

    C'est du plus qu'intéressant ! Pour moi, de l'admirable, de ces textes qui brutalement vous font dire : "Mais oui, c'est ce que je pensais !". Je vous le fais "fille"??? Lordon, là, je lui sauterais au cou pour le remercier !!! (Je n'ai pas dit que je ferais la pom-pom-girl, faut pas exagérer !!)

    En-dessous, un "digest" comme dirait nos amis anglo-saxons....

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  • Individualistes, qu'ils nous disent....

    Eh oui,  l'individualisme, c'est ce qui est censé caractériser l'homme contemporain. On nous le dit, on nous le répète, nous sommes devenus individualistes, et c'est même pour cela que nous ne nous engageons pas dans les syndicats, dans l'action politique....

    Bah moi, je suis suspicieuse, quand j'entends de tels propos. Individualistes? Et si c'était tout bonnement qu' "on" a détruit tout espoir collectif.... Si les français ne s'engageaient plus dans les syndicats et les partis politiques ( mais ils s'engagent dans les associations, sont là pour le Téléthon ou autre grande action de bienfaisance...) parce que tout bêtement ils ne proposent rien qui fasse rêver, vibrer, espérer, rien qui touche l'âme....

    Il faut ne pas avoir fréquenté les manifs de cet automne pour dire que les français sont individualistes.... Moi, je ne veux pas y croire....parce qu'y croire, ce serait faire le lit du renoncement : je ne vais pas essayer de changer le monde, de m'engager puisque tous les autres sont décidément des individualistes....

    Hihi.... Individualistes de tous les pays, unissez-vous !