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Union Européenne - Page 20

  • Jean-Pierre Chevènement: La France est-elle finie?

    Bah je ne peux pas m'endormir à point d'heure parce que j'ai le nez dans le dernier livre de Chevènement et écrire des billets..... faut choisir....

    Parce quand même, ça fait plusieurs années que je me dis: "Mais qu'est-ce qui s'est passé au PS au tournant des années 80?"... Et là, moi je vous le dis, il y a des réponses.... Aussi, je vous mets ci-dessous le plan du livre de Chevènement histoire de vous allécher... Même si a priori Chevènement n'est pas votre tasse de thé, il faut le lire, ne serait-ce que pour les quatre premiers chapitres... Dommage que la réflexion et le droit d'inventaire soient menés par

    La France est-elle finie ?

    quelqu'un qui n'est plus au PS... Tout récemment, Chevènement appelait Staruss-Kahn à faire son chemin de Damas.... Si le PS osait enfin faire lui-même son droit d'inventaire de la période où il a été au pouvoir, il y aurait foule sur ce chemin, à moins de vraiment manquer de lucidité.....

    Le lien vers la page du blog de Chevènement dédiée au livre : http://www.chevenement.fr/La-France-est-elle-finie_a1027.html

     

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  • L'Union Européenne et les investissements chinois en Europe...

    La naissance de l'Union européenne aura eu cet effet assurément de faire perdre de vue l'intérêt national....

    Oups !!! J'ai dit un gros mot!!!!!!! Mince mince mince.... on est tous frères, une humanité toute entière toute humaine, sans rapport de forces ( sinon la force acceptée des Etats-Unis, garants de la paix du monde, notre grand frère à tous...), la fin de l'Histoire, qu'ils disaient, la gouvernance mondiale pour le bien de tous tous tous, la mondialisation heureuse comme a dit d'aucun....

    Bon... n'empêche que si ceux qui nous chantent l'air de l'Union européenne bienheureuse sont assez sots pour défendre l'ouverture la plus grande au monde des nos économies, les autres le sont moins... Et que l'UE commence à s'en apercevoir....

    Bon... je vous raconte.... J'étais sur l'autoroute, de retour de chez ma mère..., et mes yeux tombent sur un titre des Echos: http://www.lesechos.fr/journal20101228/lec1_international/0201031796572-bruxelles-veut-controler-les-investissements-chinois-en-europe.htm. On y apprend ceci : " Le commissaire européen à l'Industrie, Antonio Tajani, s'inquiétait hier, dans un entretien au quotidien allemand « Handelsblatt », de l'influence chinoise croissante dans l'industrie européenne. « Les entreprises chinoises qui en ont les moyens achètent de plus en plus d'entreprises européennes disposant de technologies clefs dans des secteurs importants, justifie le commissaire. Il s'agit d'investissements, mais, derrière, il y a aussi une stratégie politique, à laquelle l'Europe doit répondre politiquement. Antonio Tajani suggère de mettre en place « une autorité chargée d'examiner les investissements étrangers en Europe ».

    Tu m'étonnes qu'il neige !!! Parce qu'au détour d'un autre article trouvé à mon retour, j'apprends d'une part que les Etats-Unis ont un Comité sur l'investissement étranger  créé en  1975 pour empêcher les pétromonarchies de s'emparer des joyaux industriels américains et renforcé en 1988 pour contrer les ardeurs japonaises... et d'autre part que Pékin empêche les étrangers d'acquérir de nombreuses firmes nationales... Nous, on en est à s'interroger sur l'idée éventuellement de faire quelque chose.... Bah oui, on est benêts ou on ne l'est pas!!!

    Mais bon... Mardi, le ministre allemand de l’économie, Rainer Brüderle, a  appelé les Européens à ne pas prendre de «mesures précipitées», d'après http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2450469&rubId=4079.

    Eh oui... Ne nous précipitons pas.... vendons nos technologies de pointe... Il n'y a pas de soucis....

  • Jacques Nikonoff : "L’européisme est à l’Europe ce que le nationalisme est à la nation"

    Ce que j'aimais bien chez Jacques Nikonoff, souvent interviewé dans Des Sous, c'est son art de la formule qui dessille les yeux... Et dans son dernier discours, une formule éclairante, il en a une belle, qui à la fois désacralise la notion d'Europe, et revalorise celle de Nation...

    Car l'européisme, cette volonté de placer l'Union européenne au-dessus de toute chose, de la sacraliser,  est, je le crois, la vraie plaie de la pensée actuelle. Une plaie qui obère les capacités de penser une alternative, de comprendre les enjeux internationaux au niveau mondial, une plaie qui pousse à l'impuissance et au renoncement à la démocratie...

    C'est vilain, très vilain de ne pas sauter sur sa chaise en criant "L'Europe, l'Europe, l'Europe" ! D'accord, mais alors rendez-vous dans 50 ans, peut-être moins, quand nos pays auront été économiquement dépecés, nos systèmes de protection sociale détruits,  notre industrie réduite à néant, et la place de notre continent dans l'équilibre économique et géopolitique mondial perdu à jamais... L'Union  Européenne peut mener une autre politique que néo-libérale, une politique plus soucieuse des citoyens que des banques et des firmes multinatinales : prouvez-le moi !

    En-dessous, vous trouverez une partie du discours de Jacques Nikonoff. Le texte en entier est là : http://www.m-pep.org/spip.php?article1956. Il y décortique un article du Monde sur les risques liés à la sortie de l'Euro d'un pays "périphérique"...  et en profite pour à nouveau sortir une formule ébourrifante ... A lire !

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  • Liêm Hoang Ngoc: entre Zorro et Colombo....

    Les circonstances ont fait que, voici quelques temps, j'ai revu Liêm Hoang Ngoc, l'invité le plus invité de Des Sous, à l'occasion de la sortie du livre qu'il a co-écrit avec Vincent Drezet, Il faut faire payer les riches, édité au Seuil...

    Et ne voilà-t-il pas que l'alerte Google que j'ai toujours gardé sur son nom me dit quelques jours après à peine qu'il a été invité le jour-même de notre rencontre à RFI, dans Sol majeur !! Bon bon, pas de jalousie, j'écoute ! Et c'est que du bonheur..... Pas du bonheur d'entendre Liêm développer les thèses en matière d'économie que je lui connais et dont il ne dévie pas, mais du bonheur de l'entendre parler de lui...

    Alors, pour tous ceux qui, comme moi, on apprécié les analyses de Liêm - dont le nom signifie "intégrité" !-, lui donc le bien-nommé, je vous mets son interview sur RFI en-dessous. Vous verrez; il se revendique lui-même de Zorro et de Colombo... un grand moment !

     

    1. Liem Hoang-Ngoc (rediffusion)
    (19:31)

      et

    2. Liem Hoang-Ngoc
    (26:31)

    Les deux émissions sont téléchargeables là http://www.rfi.fr/emission/20101208-1-liem-hoang-ngoc-rediffusion

    Et pour ceux qui voudraient ré-écouter toutes les interventions de Liêm Hoang-Ngoc dans des Sous, les voici en-dessous ! ( MP3 et transcriptions sur cette page : http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm)

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  • Frédéric Lordon:Crise européenne, deuxième service...

    Bon bon bon, je n'ai pas bien le temps de relayer les beaux textes que je lis en commentant un peu...Mais il y a quelques jours, j'avais lu la première partie d'un noveau texte de Frédéric Lordon que l'on trouve sur son blog là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-08-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-1

    J'attendais avec une très vive impatience la deuxième partie, et elle est là : http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2

    Eh bien j'avais déjà adoré la première partie, mais alors la deuxième !!! Il faudrait lire le texte de Lordon à petites doses, un peu chaque jour, sans se laisser entraïner par son style flamboyant...., parce que tout a une portée hallucinante ... et qu'il en arrive aussi à la question de la démocratie, qui in fine, pour moi, est la question centrale si on veut s'intéresser la la question sociale, dans le contexte général qui est celui du temps présent...

    Je ne vous mets qu'un bout, peut-être pas absolument clair si on n'a pas lu ce qui précède, mais bon.... Si j'ai le temps, je reviendrai sur le papier de Lordon...

    Mais surtout, lisez-le !!! en entier !! et à petites doses... Une dose de Lordon pendant 15 jours, ça dégage les neurones, j'en suis sûre... Et faites tourner ce papier...

     

    "Le mouvement d’ensemble est très réussi et sa cohérence interne n’est pas contestable. Mais on peut aussi ne pas vouloir de cette cohérence-là, spécialement si l’on considère que, les règles étant faites pour complaire aux marchés et les marchés pour faire respecter les règles, la subordination à la financiarisation apparaît en définitive comme l’unique principe directeur du modèle européen de politique économique. Or le groupe des créanciers internationaux réclame de la politique économique des orientations par construction hétérogènes, et en fait même antagonistes à celles qui correspondraient aux intérêts des communautés politiques nationales. Plus encore que la réforme des retraites, la volte-face des politiques économiques européennes, passant d’un coup de la relance à l’austérité, montre assez clairement l’éviction des impératifs économiques et sociaux internes de l’activité à soutenir par l’injonction externe de la valeur des titres souverains à maintenir, et fait apparaître comme jamais cette anomalie politique sans précédent à l’ère (supposée) démocratique, en quoi consiste la subordination des politiques publiques à une communauté tierce qui n’est pas celle du contrat social [11] !" "

  • Bernard Cassen : changer les règles du jeu...

    J'ai mes petits préférés.... et Bernard Cassen en fait partie....Il est de ceux qui savent vous mettre devant des évidences toutes bêtes parce qu'ils osent dire ce qu'on n'ose plus dire.....

    Bref, mon petit préféré ( euh.... faut être sur un blog pour dire cela, parce qu'il m'impressionne, en fait...), il écrit des petites chroniques sur le site de Mémoire des luttes: http://www.medelu.org/. Et je lui pique sa dernière chonique ( les mises en gras sont de moi...)

    "Chronique - novembre 2010

    Changer les règles du jeu,par Bernard Cassen


    En politique comme ailleurs, il y a des problèmes sans solution si l’on ne change pas les règles du jeu. En Europe, c’est le cas du financement des services publics, de la protection sociale et des systèmes des retraites.

    A un degré ou à un autre, la plupart des gouvernements sont englués dans d’énormes déficits publics largement imputables aux opérations de sauvetage des banques et aux plans de relance visant à juguler la crise économique et financière provoquée… par ces mêmes banques. Sauvées du désastre par l’argent public, elles en veulent maintenant encore davantage. Comment ? En imposant, avec la complicité des agences de notation, des taux d’intérêt exorbitants pour leurs prêts aux pays les plus vulnérables. Ce qui creuse encore plus leurs déficits publics…

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