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L'Union Européenne et les investissements chinois en Europe...

La naissance de l'Union européenne aura eu cet effet assurément de faire perdre de vue l'intérêt national....

Oups !!! J'ai dit un gros mot!!!!!!! Mince mince mince.... on est tous frères, une humanité toute entière toute humaine, sans rapport de forces ( sinon la force acceptée des Etats-Unis, garants de la paix du monde, notre grand frère à tous...), la fin de l'Histoire, qu'ils disaient, la gouvernance mondiale pour le bien de tous tous tous, la mondialisation heureuse comme a dit d'aucun....

Bon... n'empêche que si ceux qui nous chantent l'air de l'Union européenne bienheureuse sont assez sots pour défendre l'ouverture la plus grande au monde des nos économies, les autres le sont moins... Et que l'UE commence à s'en apercevoir....

Bon... je vous raconte.... J'étais sur l'autoroute, de retour de chez ma mère..., et mes yeux tombent sur un titre des Echos: http://www.lesechos.fr/journal20101228/lec1_international/0201031796572-bruxelles-veut-controler-les-investissements-chinois-en-europe.htm. On y apprend ceci : " Le commissaire européen à l'Industrie, Antonio Tajani, s'inquiétait hier, dans un entretien au quotidien allemand « Handelsblatt », de l'influence chinoise croissante dans l'industrie européenne. « Les entreprises chinoises qui en ont les moyens achètent de plus en plus d'entreprises européennes disposant de technologies clefs dans des secteurs importants, justifie le commissaire. Il s'agit d'investissements, mais, derrière, il y a aussi une stratégie politique, à laquelle l'Europe doit répondre politiquement. Antonio Tajani suggère de mettre en place « une autorité chargée d'examiner les investissements étrangers en Europe ».

Tu m'étonnes qu'il neige !!! Parce qu'au détour d'un autre article trouvé à mon retour, j'apprends d'une part que les Etats-Unis ont un Comité sur l'investissement étranger  créé en  1975 pour empêcher les pétromonarchies de s'emparer des joyaux industriels américains et renforcé en 1988 pour contrer les ardeurs japonaises... et d'autre part que Pékin empêche les étrangers d'acquérir de nombreuses firmes nationales... Nous, on en est à s'interroger sur l'idée éventuellement de faire quelque chose.... Bah oui, on est benêts ou on ne l'est pas!!!

Mais bon... Mardi, le ministre allemand de l’économie, Rainer Brüderle, a  appelé les Européens à ne pas prendre de «mesures précipitées», d'après http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2450469&rubId=4079.

Eh oui... Ne nous précipitons pas.... vendons nos technologies de pointe... Il n'y a pas de soucis....

Commentaires

  • IL SERAIT VAIN DE VOULOIR GOUVERNER UN EMPIRE SUR LEQUEL LE SOLEIL NE SE COUCHE JAMAIS !


    Voilà qu’avec le sommet du G20 a été célébrée la grand-messe de la mondialisation à l’occasion de laquelle devaient être consacrées les lois d’une bonne gouvernance mondiale !

    La mondialisation est devenue un champ de bataille sur lequel s’affrontent tenants et opposants, affligés tous qu’ils sont dans ce domaine – comme dans beaucoup d’autres- du syndrome du thermostat.
    Ils manipulent en effet cet instrument complexe de la mondialisation de la même façon que beaucoup d’entre-nous manipulent le thermostat en n’en reconnaissant que les positions extrêmes.

    Les inconditionnels de la mondialisation clament : « Tout et tout de suite ! », « Rien et jamais ! » s’insurgent les opposants.
    Les premiers n’ont jamais clairement défini ce qu’ils entendent par cette mondialisation à laquelle s’opposent les seconds.

    Il faut bien reconnaître que les premiers entendent que la mondialisation ne soit qu’un processus d’ouverture des économies nationales sur un marché planétaire. L’Homme étant sans importance, le processus doit être instantané quelles qu’en soit les conséquences sociales.

    Les seconds s’opposent à la mondialisation dans la mesure où elle n’est pas, avant toute autre chose, cet objectif vers lequel devrait tendre l’humanité d’assurer l’épanouissement de l’Homme par la communication et l’échange entre individus dans le respect des différentes cultures.

    L’ineffable concept de développement dit durable est l’outil, parfait utilisé par les premiers pour parvenir à leurs fins, ses composantes sont dans l’ordre des priorités : l’Économie, l’Environnement et le Social

    Ne serait-il pas plus raisonnable, ce développement étant qualifié d’autoporteur, que sa seule composante soit le Social, de façon à atteindre le parfait épanouissement de l’Homme, l’Économie n’étant que l’outil pour y parvenir, mis en œuvre dans le respect de l’Environnement ?

    Mais ne serait-ce pas la soif de pouvoir de maints de nos gouvernants qui, au travers de cette mondialisation effrénée, leur fait rechercher les secrets d’une gouvernance mondiale qui ne saurait porter que sur l’Économie ?
    N’oublient-ils pas les malheureux dans leur conception uniquement matérialiste de la gouvernance, qu’il sera éternellement vain de vouloir gouverner un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ?

    Joseph Staline se prélasse à Sotchi au lever du soleil. Il est un peu surpris, mais pas trop quand même, que l’astre du jour s’adresse humblement à lui.
    « Oh grand Staline sais-tu à quel point je t’admire ? Tu es un homme merveilleux, un grand chef, un petit père adorable pour le peuple qui t’aime tant. Permets que ma modeste lumière éclaire ton merveilleux empire je te promets de ne pas te porter ombrage. ».
    « Mais oui camarade soleil, toutefois ne t’attarde pas trop dans certains recoins où il n’y a rien d’intéressant pour toi, d’ailleurs je te ferai surveiller. ».

    Le soir est venu Staline avide de compliments et de flatteries revient se prélasser sur la plage.
    Le soleil ne dit rien, il l’interpelle donc : « Dis donc camarade soleil t’aurait-on coupé la langue que tu ne dis plus rien, ou as-tu oublié de me faire louanges et compliments que je mérite tant ? » « Que non ! mais maintenant mon petit bonhomme je suis passé à l’Ouest ! ».


    Bergerac le 5 novembre 2010

    Jean-Pierre Canot

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