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  • Aligre FM fête ses 30 ans ce samedi 27 Octobre 2012 !

    Et vous êtes invités !

    Aligre, c'est l'une des dernières vraies radios libres de la bande FM parisiennes! Aligre, c'est là où l'on m'a permis, en toute liberté, de faire l'émission Des Sous... et des Hommes pendant 7 ans.

    Où? A la Maison des Ensembles (3/5 rue d’Aligre 75012 Paris)

    Quand? De 16h à minuit.

    Et il y aura quoi?? Des débats et de la musique.

    Vous voulez en savoir plus? Il faut aller sur le tout nouveau très beau site d'Aligre, là http://aligrefm.org/. ( ou lire ci-dessous la suite...)

    Vous ne pouvez pas y aller? Ecoutez sur Aligre, 93.1 en région parisienne! Vous n'habitez pas en région parisienne?? Qu'importe! Le direct, on peut y avoir accès par le site d'Aligre !

    Alors, on s'y voit??

    Lire la suite

  • Le blog de Jacques Sapir est ouvert !

    ...et franchement, ça vaut le détour...

    Jusqu'à présent, les notes de Jacques Sapir, économiste, directeur de recherches à l'Ehess, on les mettait les uns et les autres sur notre blog...Mais bon, le bonhomme travaille, beaucoup, et parfois, on avait un peu de mal à suivre... Ici même, j'ai, je l'avoue, loupé des épisodes...

    Mais maintenant, tout va bien ! Jacques Sapir a ouvert un blog: son adresse? http://russeurope.hypotheses.org/

    Hop, vous cliquez sur le lien, et hop, vous me le mettez dans vos favoris. Je ne pourrai pas dire que c'est L'économiste qu'il faut suivre, le seul, l'unique,  parce que j'ai plusieurs chouchous, mais disons que j'ai une franche et vraie admiration pour le bonhomme.

    A titre d'inforamtion, pour ceux à qui cela aurait échappé, j'ai plusieurs interviews de lui et dans Des Sous et dans J'ai dû, certaines intemporelles qui valent, je pense, le détour....

  • La démocratie sans démos : un débat intéressant sur France Culture

    Je reste un peu en veille sur la seule question qui me semble valoir ces derniers temps : la réalité ou pas de la démocratie dans un contexte de mondialisation ( et d'Union Européenne....).

    Quelque part près de chez moi passait Catherine Colliot-Thélène, professeur de philosophie à l'Université de Rennes 1 qui, me disait-on, avait écrit un livre intitulé La démocratie sans "démos".

    Comme je n'avais pas pu y aller, je me suis quand même renseignée sur le livre, dans l'idée que peut-être, je pourrais aller interviewer cette philosophe, ou trouver dans son livre les débuts d'une piste à suivre...

    En furetant, j'ai trouvé cela : http://www.laviedesidees.fr/Peuple-et-democratie.html ( un long texte sur le livre qui en fait sentir la teneur),et cela (http://www.fabula.org/actualites/c-colliot-thelene-la-democratie-sans-demos_48734.php), très court. 

    Mais ce que je vous invite à faire, c'est à écouter cette superbe émission de France Culture, http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-le-peuple-qui-manque-rencontre-entre-mathieu-sapin-et-jeremie-dres-2011-10- avec
    Michael FOESSEL, philosophe.
    Gérard MORDILLAT, écrivain et documentariste.
    Marc WEITZMANN, écrivain et journaliste.

    ( accès direct au player : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4319391)

    Et il y a vraiment plein de choses à picorer ! Plein ! Qui mériteraient chacune un développement, mais on peut aussi bien écouter et faire résonner dans sa tête. Décidément, Mordillat, par exemple, j'adore !)

  • Laurent Pinsolle : 41 livres pour comprendre la crise.

    On aimerait que certains journalistes travaillent autant que Laurent Pinsolle... Car Laurent a lu et analysé 41 livres dont il nous a livré la teneur au fil de son blog dont je ne rappelerai jamais assez que c'est LE blog qu'il faut suivre ! (www.gaullistelibre.com/). On me dira que Laurent est proche de Nicolas Dupont-Aignan, et qu'il est quand même étonnant de trouver une telle référence sur un blog de Gauche...  Ouaif...en fait, je m'en fiche qu'on ne soit pas du même bord. J'aime les gens qui réfléchissent, mettent en relation, pensent droit, sont droits moralement parlant, et Laurent est de ceux-ci. J'ai, pour lui, la plus haute estime - et en plus de cela, c'est un gars simple et sympa !

    Ces 41 livres, Laurent Pinsolle en a fait la liste là :http://www.gaullistelibre.com/2012/10/41-livres-pour-mieux-comprendre-la-crise.html., avec les liens vers tous les papiers qu'il a faits.  Mais, par crainte que vous ne cliquiez pas...., je la mets en-dessous ( Laurent me pardonnera, j'espère...). Prenez le temps, regardez, lisez ! C'est un travail remarquable !!

     

    "41 livres pour mieux comprendre la crise

    Depuis quatre ans, j’ai publié de nombreux résumés de livres d’économie. Pour faciliter la recherche de ces notes, voici des liens vers l’ensemble de ces papiers :

     
    Les progressistes
     
    Frédéric Lordon
    -        « Jusqu’à quand » : partie 1 et partie 2
    -        « La crise de trop » : partie 1 et partie 2
    Jacques Sapir
    -        « Le nouveau 21ème siècle » : partie 1 et partie 2
    -        « La démondialisation » : partie 1 et partie 2
    -        « Faut-il sortir de l’euro ? » : partie 1 et partie 2
    Jacques Généreux
    -        « La dissociété » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « La grande régression » : partie 1 et partie 2
    Jean-Claude Michéa, « L’empire du moindre mal » : ici
    Emmanuel Todd, « Après la démocratie » : partie 1 et partie 2
    Paul Jorion :
    -        « L’implosion » : ici
    -        « La crise » : ici
    -        « Le capitalisme à l’agonie » : partie 1, partie 2 et partie 3
    Régis Debray, « L’éloge des frontières » : ici
    C.Landais, T.Piketty et E.Saez, « Pour une révolution fiscale » : partie 1 et partie 2
    Jean-Pierre Chevènement, « Sortir la France de l’impasse » : ici
     
    Les libéraux humanistes
     
    Maurice Allais, « La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance », partie 1, partie 2 et partie 3
    Jean-Luc Gréau :
    -        « La trahison des économistes » : ici
    -        « L’avenir du capitalisme » : partie 1 et partie 2
    Pierre-Noël Giraud, « Le commerce des promesses » : partie 1 et partie 2
    Patrick Artus, « Globalisation, le pire est à venir » : ici
    Gérard Lafay, « 12 clés pour sortir de la crise » : partie 1 et partie 2
    A-J. Holbecq et P. Derudder, « La dette publique, une affaire rentable » : partie 1 et partie 2
    Morad el Hattab et I. Silverschmidt, « La vérité sur la crise » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Morad el Hattab et P.Jumel, « Kriz. D’une crise à l’autre » : ici
    Christian Saint Etienne, « La fin de l’euro » : partie 1 et partie 2
    Jean-Jacques Rosa, « L’euro, comment s’en débarrasser » : ici
    Alain Cotta, « Sortir de l’euro ou mourir à petit feu » : ici
     
    Un autre regard
     
    Christophe Deloire et Christophe Dubois, « Circus Politicus », partie 1 et partie 2
    Philippe Coussedière, « L’éloge du populisme », partie 1 et partie 2
    Eric Juillot, « La déconstruction européenne », partie 1 et partie 2
    Eric Hazan, « LQR, la propagande au quotidien », ici
     
    Depuis l’étranger
     
    Paul Krugman :
    -        « L’Amérique que nous voulons » : partie 1 et partie 2
    -        « Pourquoi les crises reviennent toujours » : partie 1 et partie 2
    -        « Pour en finir dès maintenant avec la crise » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Joseph Stiglitz :
    -        « La Grande désillusion » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « Le triomphe de la cupidité » : partie 1, partie 2 et partie 3
    -        « Le rapport Stiglitz » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    « Le prix des inégalités » : partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4
    Robert Reich, « Supercapitalisme » : partie 1 et partie 2
    James Kenneth Galbraith, « La crise économique de 1929 » : partie 1, et partie 2
    Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, « Vers un nouveau capitalisme » : partie 1 et partie 2"
  • Le concept de "compétitivité", arme de guerre contre les salariés.

    Il faut lire l'article du Monde Diplomatique d'Octobre sur la compétitivité.

    Et définitivement, il faut tordre le cou à ce concept qui ne sert que les intérêts des possédants. Car enfin il faudra me dire un jour jusqu'où nous sommes censés aller ( pour ne pas dire descendre...). Parce que pour être compétitif avec les chinois, ça va être dur ( pour les salariés...), et avec les Européens des ex-pays de l'Est tout autant puisque une des raisons de l'élargissement de l'UE à l'Est était bien d'organiser une compétition interne à l'Europe sur le coût du salaire.

    Il va falloir descendre dans la rue, même et y compris si les syndicats n'organisent rien ! Car j'avais déjà prêté l'oreille aux propos de Hollande qui laissaient à penser qu'il visait à une " réforme du marché du travail" ( joyeux concept de droite ), mais alors là, il semblerait qu'il dépasse toutes les limites....

    Je cite un article de Mediapart (http://www.mediapart.fr/journal/france/031012/hollande-sengouffre-dans-la-baisse-du-cout-du-travail): "François Hollande – fait rarissime pour un président de la République – qui s’est rendu à Évian, le 4 septembre, pour le forum des patrons français et allemands organisé par chaque année par Franck Riboud (Danone).

    Devant un aréopage de grands dirigeants, comme Baudouin Prot (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société générale), Christophe de Margerie (Total), Robert Peugeot (PSA), Luc Oursel (Areva), Thierry Breton (Atos Origin), Jean-François Cirelli (GDF Suez), François Henrot (Rothschild), Jean-Louis Beffa (ex-Saint-Gobain), Jürgen Fitschen (Deutsche Bank), Peter Löscher (Siemens), René Oberman (Deutsche Telekom), Norbert Reithofer (BMW) ou Roland Berger (conseil), le président de la République avait longuement disserté sur la question de la compétitivité française. « C’était un très bon discours », aux dires d'un des participants, étonné d’avoir entendu le chef de l’État parler de la sorte.

    Rappelant son engagement européen, François Hollande leur avait alors expliqué la nécessité pour l’économie française de converger avec le modèle allemand. « Il comprend manifestement les questions macro-économiques », se souvient un autre dirigeant, tout en déplorant son peu d’attention aux grands groupes. Charges alourdissant le coût du travail, modification du droit du travail, flexibilité des salaires et des temps de travail, tout avait été évoqué « avec grand réalisme ».

    Le transfert des prestations familiales, payées aujourd’hui par les cotisations sociales, sur le budget de l’État et financées par la CSG, semblait déjà presque acquis, rapportent des témoins. De même, comme le demande le Medef, il avait évoqué la possibilité de substituer le contrat d’entreprise au contrat de travail classique, dans le cadre de la flexisécurité. « La gauche va faire les réformes que la droite n’a pas la volonté de faire, parce que la gauche a la légitimité pour le faire, nous a-t-il expliqué », raconte un autre témoin.

    [...] Concrètement, dans l’attente du rapport Gallois prévu mi-octobre, l’Élysée réfléchit à baisser le coût du travail en allégeant les cotisations sociales payées par les employeurs et en les transférant vers l’impôt. La piste la plus probable étant une augmentation de la CSG (voir cet article du Monde), équivalant de facto à un transfert de charges des patrons vers l’ensemble des salariés.

    [...] les syndicats de salariés pourraient obtenir certaines concessions sur la taxation du travail précaire, la formation tout au long de la vie ou l’accompagnement des licenciements."

    Commencez à manger des patates pour faire des économies :il va falloir aller dans la rue.