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Retraites: les salariés auront les épaules moins chargées qu'on ne nous le dit !!

C'est Rémi dans son blog  ( http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Choses-vues-et-lues-sur-les-retraites) qui a attiré mon attention sur le blog de Jean Gadrey ( http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/10/11/retraites-le-ratio-qu%25E2%2580%2599on-vous-cache/). Jean Gadrey, ce n'est pas n'importe qui, c'est un économiste de Lille I que je suis du coin de l'oeil depuis des années....

Bon, je vous invite à lire le texte en entier!! Mais si vous êtes archi-pressé, vous pouvez lire juste le bout en-dessous, à mon avis, ça peut suffire:

« Cependant, cela [l’augmentation de 50 % du ratio de dépendance vieillesse] ne signifie pas que la charge économique qui va peser sur les actifs va s’accélérer à ce rythme, loin de là. Car les retraités ne sont pas les seules personnes économiquement « dépendantes » des personnes en emploi. Les richesses produites par les actifs occupés sont aussi partagées avec les autres inactifs (jeunes ou moins jeunes) ainsi que les chômeurs. Le ratio de dépendance économique (personnes sans emploi/ personnes en emploi) permet de mesurer la charge globale qui pèsera sur les travailleurs de demain.

Son évolution est bien moins forte – quatre fois moins précisément - que celle du ratio de dépendance vieillesse : + 13,5 % en 40 ans. Tout simplement parce que l’augmentation de la proportion de personnes âgées sera, en partie, compensée par la diminution de la proportion de jeunes. Et, contrairement à une idée reçue, le coût « d’entretien » des personnes âgées n’est pas plus élevé que celui des jeunes.

[...]

Autrement dit, pour accompagner les changements socio-démographiques qui se profilent pour les quatre décennies à venir et préserver le niveau de vie de tous, la croissance nécessaire est de moins de 14 % sur l’ensemble de ces 40 années, soit seulement 0,3 % par an. Avec les œillères des retraites, on a donc un miroir déformant et fortement grossissant de la « charge » qui pèsera demain sur les travailleurs. Tous les gains de productivité supérieurs à ce minimum de 0,3 % permettent d’envisager une croissance du niveau de vie ou bien, comme on le verra, de favoriser un autre modèle de développement, à rebours du consumérisme outrancier qui continue de ravager les ressources de la planète et, aussi, d’épuiser les salariés. »

 

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