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Jacques Julliard du Nouvel Obs/ Marianne aurait dû écouter Pascale Fourier de Des Sous...

Ce n'est pas que j'ai une dent particulière contre Jacques Julliard que je ne lisais pas avant de le lire dans Marianne, c'est juste qu' il est l'archétype de ceux qui ont blindé le discours médiatique et intellectuel sur certains thèmes et empêché une saine réaction contre le nouveau cours du capitalisme qui s'est mis en place au tournant des années 80, et que du coup, il m'agace... Encore Jacques Julliard a-t-il fait, lui, son aggiornamento, et est-il donc désormais plus proche des analyses pascaliennes ( de Pascale, et non Pascal...).

"Le capitalisme s'est radicalisé", dit-il dans un ( bel) article du très bon journal Témoignage Chrétien. Bah voui ! Mais Jacques Julliard est un peu long à la détente et l'écoute de Des Sous entre 2001 et 2008 l'aurait peut-être aidé à voir plus clair plus rapidement.  Evidemment, quand on fait des interviews sur une modeste radio associative, la très libre AligreFM, seule radio où l'on pouvait avoir une chance de faire passer un discours alternatif à la pensée unique, on a peu de chances d'être écoutée par le journaliste du très important Nouvel Obs... - et c'était dommage pour lui: il se serait moins longtemps enferré dans l'erreur...

Mais j'offre une session de rattrapge à Jacques Julliard. S'il l'accepte, je lui envoie pour Noël les deux CD de Des Sous: 200 émissions et en bonus les interviews de J'ai dû. L'écoute des 75 heures d'interviews complétée de la lecture des livres de Jean-Claude Michéa ( L'empire du moindre mal, par exemple), de La nouvelle raison du monde de Dardot et Laval, et de la relecture du Nouvel âge du capitalisme de Boltanski et Chiapello pourrait encore le faire progresser et lui faire comprendre le vrai rôle de la deuxième gauche dans le désastre actuel et l'incapacité encore du Parti Socialiste à penser une alternative ( si tant est qu'elle passe par ce parti....).

Mes intervenants, ils étaient bons, ils permettaient de mieux comprendre l'évolution du monde. J'en connais d'autres qu'il faudrait interviewés, d'autres dont il faudrait mettre les pensées en résonnance entre elles ; Jacques Julliard a plus la possibilité que moi de les faire entendre. Aussi, si son aggiornamento est réel, il faut qu'il aide à ce que ceux-ci soient audibles. Chiche, on en cause autour d'un verre, Monsieur Julliard?

 

Commentaires

  • Tu dragues les vieux messieurs maintenant?

  • Je préfère plutôt les jeunes, soit dit en passant... ( crapule !).

    Mais comme je suis très bête, que pour moi le désir d'un vrai débat démocratique prévaudra toujours sur mon désir très réel de faire du journalisme pour le servir, si Julliard peut m'entendre, je veux bien discuter avec lui. Mes auditeurs ne soupçonneront jamais le crève-coeur que cela a été pour moi de faire venir pendant 8 ans ceux que je faisais venir sur une radio aussi modeste qu'Aligre( quoique réellement libre!!), ce que je savais ne pouvoir en aucune façon contrebalancer la puissante de tir du Nouvel Obs, de TFI ou de tous les autres médias classiques...

    Aussi, si Jacques Julliard acceptait de discuter avec moi, d'ouvrir des colonnes à Michéa, Liem Hoang Ngoc, Laval, François Morin, monsieur Kohn, François Flahaut, de chercher ceux qui réfléchissent sur la nature de la mondialisation et la nécessité de la démocratie, entre autres , j'en serais contente.... Lui peut, quand mon positionnement intellectuel( face à des gens comme lui, au demeurant, qui l'invalidaient...) me réduit à l'impuissance.

    Je n'aurais jamais dû étudier les Grecs: on y gagne un idéalisme désespéré... Mais je ne désespère pas justement qu'il existe des gens de bonne volonté.... Julliard en est peut-être un.Je lui écrirai pour lui demander un rendez-vous, malgré tout accompagné d'un cadeau de Noël: les CD de Des Sous...

    Bisous au Camardou's-club et à bientôt !!
    Pascale
    Bises!!

  • Ne pas perdre espoir surtout !

    Ne pas oublier qu'avant de devenir la pensée unique des trente dernières années, les néo-libéraux étaient une toute petite minorité dans les années 50, considérés par les keynésiens, alors majoritaires, comme des fous ridicules et déconnectés de la réalité économique. Mais le ridicule ne tue pas et ils avaient la foi (c'est le bon terme je crois), et c'est bien connu, la foi soulève des montagnes !

    Mais rien n'est éternel (même pas les dieux, tous les anciens panthéons, aujourd'hui déserts en témoignent), à nous donc, de précipiter la chute de ces néo-libéraux. On s'en approche jour après jour.

    Bonnes fêtes à tous

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