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Sarkozy, le Non au TCE et le Traité de Lisbonne !

Vous devez savoir que Nicolas Sarkozy a publié dans le Monde daté du 9 Décembre une tribune en lien avec le débat qu'il a initié sur "l'identité nationale"... Sa première partie, peu commentée, en est proprement hallucinante ! Il osera donc tout !!

Mon métier m'amène à souligner auprès  de mon public que ce qui importe dans les textes, c'est ce qui est dit et ce qui n'est pas dit! Et ce qui n'est pas dit par celui qui se revendique  ici de l'attention à la volonté du peuple qui ne saurait être vilipendée, ce sont les conditions dans lesquelles a été adopté en Février 2008 le Traité de Lisbonne, jumeau du TCE de 2005 rendu volontairement illisible avant sa ratification ( sa version consolidée a été mise en ligne en Mai 2008)  aux dires-mêmes du "père" du TCE, Valéry Giscard d'Estaing. Cette adoption n'a  été possible qu'en passant par la voie parlementaire ! Défenseur de la "démocratie directe" dans cette tribune, il en a conchié les effets, le rejet du TCE à 54.7% en France, en choisissant délibérément de passer au-dessus de la tête du bas peuple - répondant en cela aux injonctions des autres gouvernements européens ! Il oublie par ailleurs de rappeler l'utilisation abusive du terme de  "mini-traité"qu'il a lancé pour mieux rouler le peuple dans la farine avec l'aide bienveillante des médias dominants.

"Rien ne serait pire que le déni"... dit-il plus loin à propos d'autre chose... Mais il est pourtant en plein déni de conchiement de la volonté populaire! On croir rêver!!!

Le "mépris du peuple[...] finit toujours mal." Puisse tout cela effectivement finir mal... pour lui !

L'extrait de la tribune :

 

 

" [...] Réactions excessives, parfois caricaturales, à l'égard du peuple suisse, dont la démocratie, plus ancienne que la nôtre, a ses règles et ses traditions, qui sont celles d'une démocratie directe où le peuple a l'habitude de prendre la parole et de décider par lui-même ?

Derrière la violence de ces prises de position se cache en réalité une méfiance viscérale pour tout ce qui vient du peuple. La référence au peuple, c'est déjà, pour certains, le commencement du populisme. Mais c'est en devenant sourd aux cris du peuple, indifférent à ses difficultés, à ses sentiments, à ses aspirations, que l'on nourrit le populisme. Ce mépris du peuple, car c'est une forme de mépris, finit toujours mal. Comment s'étonner du succès des extrêmes quand on ne prend pas en compte la souffrance des électeurs ?

Ce qui vient de se passer me rappelle comment fut accueilli le rejet de la Constitution européenne en 2005. Je me souviens des paroles parfois blessantes qui ont été proférées contre cette majorité de Français qui avait choisi de dire non. C'était opposer irréductiblement la France du oui à celle du non, ouvrir une fracture qui, si elle avait dû se creuser davantage, n'aurait jamais permis à la France de reprendre sa place en Europe.

Pour réconcilier la France du oui et celle du non, il fallait d'abord essayer de comprendre ce qu'avaient voulu exprimer les Français. Il fallait admettre que cette majorité ne s'était pas égarée, mais qu'elle avait, comme la majorité des Irlandais ou la majorité des Néerlandais, exprimé ce qu'elle ressentait et rejeté en toute connaissance de cause une Europe dont elle ne voulait plus parce qu'elle donnait le sentiment d'être de plus en plus indifférente aux aspirations des peuples.

Ne pouvant changer les peuples, il fallait changer d'Europe. La France du non a commencé à se réconcilier avec celle du oui à partir du moment où, au lieu de la juger, on a cherché à la comprendre. C'est alors que, dépassant ce qui la divisait, la France a pu prendre la tête du combat pour changer l'Europe."

[...]

Commentaires

  • Sarkozy ? Toujours les mêmes fondamentaux !

    Le plus extraordinaire avec ce personnage c'est qu'il arrive en permanence à relancer la polémique sur des thématiques dont il a pourtant déjà tout dit depuis longtemps. A chaque fois en exploitant tel ou tel évènement, mais toujours avec les mêmes fondamentaux, ceux qui lui ont permis en 2007 de siphonner l'électorat du FN.

    Sur ce thème des 'Valeurs', je recommande vivement de voir, surtout d'écouter, une excellente anthologie des mots et des idées qui construisent sa prise du pouvoir et ses deux premières années à l'Elysée: http://www.youtube.com/watch?v=Fm-TdlB8QNI

    Quatre autres vidéos de la même série sont aussi sur YouTube, mots clés: Sarkozy Midterm

    Pour la version 'intégrale' de la série (la compression de l'image est de moindre qualité que sur YouTube mais, ici, les 5 volets sont réunis en une seule video, dans leur ordre chronologique), c'est sur MySpace : http://tinyurl.com/yguhsyv

    Un petit bijou pédagogique, si l'on a 30 minutes devant soi et deux cachets d'aspirine de secours !

  • Il faut sortir de l’union européenne…
    Pourquoi ? Comment ? Pour faire quoi ?

    1- Parce que la mondialisation et son prototype antidémocratique- l’union européenne-poursuivent leur spirale suicidaire.
    Leur credo : ‘libre circulation des hommes, des capitaux et des biens’ est générateur de pauvreté, de pillage économique, d’anarchie sociologique et demain de guerres civiles.
    Leurs modes d’action (bâillonnement des Peuples, suppression des frontières, délocalisations, privatisations, financiarisation, foutoir migratoire) n’ont qu’un but : casser les Peuples, détruire les Nations, étouffer les Etats.
    Cette globalisation diabolique (agrégat malsain- il faut le répéter- des internationalistes et des capitalistes) nous conduit vers une triple confrontation : le‘trou noir’ asiatique, l'embûche islamique et l’impasse écologique.

    2- Comment sortir de l’union européenne ?
    En revendiquant l’application de l’article 49A1 du Traité de Lisbonne.
    Celui-ci admet que : ‘Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.’.
    Naturellement les constitutionnalistes apatrides et les européistes de tous bords ne voulaient à aucun prix du 49-A1. Mais c’était contraire au droit international public. Car, conformément aux droits universels de l’Homme, le Pacte de l’ONU de 1966 sur les droits civils et politiques stipule : “les peuples ont un droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes”.
    Ainsi (à la demande des Anglais !) les rédacteurs du traité de Lisbonne furent-ils contraints d’inclure cette procédure au texte. Cruelle pénitence pour les européistes : cet article proroge, à leur corps défendant, le ‘compromis de Luxembourg’ exigé en 1966 par De Gaulle… qui connaissait ses classiques en démocratie et en droit des peuples !
    Donc, la fin du cauchemar européen est possible : Article 49 A1.

    3-Pour faire quoi ?
    Le contraire de la mondialisation furieuse, du traité de Lisbonne et de la pensée unique !
    C’est à dire : le dialogue des civilisations dans le creuset de l’ONU, la concorde et le concours de Nations indépendantes, la coopération équitable de Peuples souverains, le parrainage- in situ ! des plus faibles d’entre-eux, les échanges de tous ordres- justes et proportionnés- engagés par des Etats démocratiques efficients.
    Repli sur soi ! disent déjà les cerveaux perclus d’idéologies.
    NON ! L’ouverture au monde et le respect des Peuples… moins la pensée unique… moins l’internationalisme… moins le capitalisme.

    Il faut sortir de l’union européenne : Article 49 A1.

    Castelin Michel-13600 La Ciotat- 12dec09

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