J'ai loupé Marc Perrone, mais je n'ai pas raté l'hommage à Ferrat!! Il y a eu du bon, et du moins bon ( et comme je n'ai pas la mémoire des noms, sinon celui de Francesca (?)), je ne pourrais pas louanger ou vilipender!).
Mais quand même, camarades cocos, finir l'hommage à Ferrat par La montagne, faut pas exagérer !!! Dans les circonstances actuelles, moins que jamais!!!
Je peux faire des suggestions de final digne de ce nom pour célébrer Ferrat? Potemkine par exemple. La commune... Un jour un jour.... Je ne pouvais peut-être pas espérer Camarade, parce que bon - mais quoique....
Mais le vrai bon final possible, c'était Ma France ( si elle n'avait pas été massacrée avant le final....). Pourquoi? Mais c'est évident ! Et ça, c'est de la politqiue, et pas de l'écologico-nostalgique-fédérateur-qui-ne-fait-de-mal-à-personne. Parce que quand même, on aurait pu chanter, nous les 50000 présents à l'hommage à Ferrat, cette certitude que notre France n'est décidément pas celle que d'aucun veut nous imposer. Oui, la France, "Celle qui chante en moi la belle la rebelle
 Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
 Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
 Ma France"
Ma France - 1969 - Jean Ferrat
De plaines en forêts de vallons en collines
 Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
 De ce que j'ai vécu à ce que j'imagineFête de l'Huma, Jean Ferrat, Ma Fra,e
 Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
 Ma France
 
 Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
 Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
 Quelque chose dans l'air a cette transparence
 Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
 Ma France
 
 Cet air de liberté au-delà des frontières
 Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
 Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
 Elle répond toujours du nom de Robespierre
 Ma France
 
 Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
 Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
 Celle qui construisit de ses mains vos usines
 Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
 Ma France
 
 Picasso tient le monde au bout de sa palette
 Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
 Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
 De dire qu'il est temps que le malheur succombe
 Ma France
 
 Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
 Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
 En remplissant l'histoire et ses fosses communes
 Que je chante à jamais celle des travailleurs
 Ma France
 
 Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
 Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
 Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
 A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
 Ma France
 
 Qu'elle monte des mines descende des collines
 Celle qui chante en moi la belle la rebelle
 Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
 Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
 Ma France