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edwy plenel

  • Crise: y'a quelqu'un??

    Je dois être raide sourdingue ! Alors qu'une catastrophe est pour le moins possible, je n'entends rien,je ne lis rien sur des solutions possibles, aucune interview d'économistes qui n'auraient pas soutenu le système, rien, que dalle, nada !

    Si, Laurent Pinsolle, à la fin de cet article , fait des propositions,  Julien Landried là, Gérad Filochelà. Sinon, rien ! J'apprends ce soir que François Hollande va réusir le 24 Août des économistes dont Jacques Sapir....  Les réactions politqiues? Rien de fort, ou je suis sourdingue réellement...

    Ce sont les vacances, tout d'même, et faut pas exagérer.... Les agences de notation prennent en otage les peuples, eh bien on attendra la dernière semaine d'Août, faut pas se presser, alea jacta est et basta !

    Pendant ce temps, on lit incidemment que Jean-Claude Trichet a envoyé une lettre secrète au gouvernement italien pour préconiser en gros une purge libérale ( en italien ), que Standard and poor's garderait le triple A pour la France puisqu'en somme  le gouvrernement est resté droit dans ses bottes face aux manifestations de l'automne dernier sur les retraites : la politique se fait à la corbeille, et c'est visiblement apprécié....

    Reste Edwy Plenel, qui, dans un Point de vue du journal Mediapart, explicite vraiment les enjeux de cette crise! Comme le site est payant, je ne peux pas citer l'article.. des extraites peut-être seulement... Il est intitulé "Contre la dictature financière, la révolte nécessaire".

    Edwy Plenel y rappelle que  "Face à la catastrophe annoncée et confirmée par la folle journée de ce mercredi , nous avons rendez-vous avec l'histoire. Car la crise actuelle ne résulte pas d'une inévitable fatalité économique ou d'une éphémère folie financière. Elle est la conséquence de politiques socialement criminelles, mensongères et amorales, qui, si elles ne sont pas défaites par les peuples, entraîneront nos sociétés dans une spirale de violences. Aussi est-il temps d'imposer des solutions s'attaquant à la racine du mal : réalistes parce que radicales."

    Puis, plus loin, il ajoute, non sans avoir parlé de "putsch d'une agence de notation contre le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique" et avoir fait un intertitre intitulé: "Le coup d'Etat des intégristes de la finance" : "Nous savons donc ce qui nous attend, et cela se joue maintenant.Tout en étant concocté dans une opacité totale qui est, en elle-même, un déni de démocratie, l'agenda du pouvoir est transparent : jouer de la crise comme d'un levier pour rendre encore plus définitive la défaite du monde du travail. Terme religieux, où le fétichisme de la croyance détrône la politique comme volonté, « la règle d'or » sur le pourcentage de déficit, tendue comme un piège grossier à l'opposition de gauche, n'a d'autre but, outre de possibles cacophonies socialistes, que cette pédagogie de la fatalité et de la résignation. L'offensive est en route, et ce ne sont pas des communiqués, interviews, déclarations et petites phrases qui l'arrêteront. Mais une mobilisation, évidemment. Un rapport de force. Une lutte."

    Tout est dit ! Pas des questions économiques, mais bien des questions politiques. Il ne faut pas se laisser intimider par les diktats des marchés, les prises d'otages de ceux-ci, l'incompréhension qui serait nôtre des questions économiques: c'est bien effectivement à un coup d'Etat que nous assistons... Aux armes, citoyens !